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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 23:05
The-Economist.jpg   Ceux qui suivent, même si c'est difficile, l'actualité stratégique financière, savent que ce n'est pas la Grèce qui est en faillite, ni l'Espagne, ni l'Irlande ou le Portugal : ce sont les banques internationales, au premier rang desquelles se trouvent la Banco Santander et la Royal Bank Of Scotland.

   Ce qui est en jeu, dans cette nouvelle phase de la crise, c'est ce que l'on appelle la "dette souveraine", c'est-à-dire le rembousement des emprunts fait par les états européens auprès des banques privées internationales (puisque la porte de la BCE leur est fermée selon le traité de Lisbonne), emprunts qui furent souvent accordés après camouflage des déficits abyssaux de chacunes des nations, sans exception. Voyez donc ce scandale du camouflage de la dette grecque par Goldman Sachs.

   Or donc, si crise il y a, elle est du côté des banques, qui ont des comptes nettement plus trafiqués que leurs clients, et qui dépendent pour leur survie immédiate de leurs renflouements et de leurs solvabilités. De renflouement, il n'est plus question bien sûr, vu la profondeur de nos déficits ; quant à la capacité de remboursement des états, hé bien, elle n'existe plus non plus, puisque le trafic des comptes publics par les gouvernements conseillés par des banquiers intéressés a rendu invisible des déficits pourtant très réels, qui rendent impossible tout paiement sans mettre le pays en faillite.

   Le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne (les PIIGS, ou le "Club Med"), auxquels il faut ajouter le Brésil, où Santander est dominant, sont dans cette situation. Les banques britanniques sont en mode panique, donc, car le noeud coulant de la faillite vient de se serrer brutalement autour de leur cou. Et quand les banquiers sont menacés, ils deviennent menaçants ! Il faut payer la dette, à n'importe quel prix, même s'il faut massacrer les peuples !

   C'est ce qu'exprime un article de The Economist, le journal de la City, sous le titre "La biodiversité à portée de canon", qui confirme la collusion entre la haute finance et les mouvement écologistes, en particulier les mouvements proto-terroristes de la "Deep Ecology".

   C'est le site de Solidarité et Progrès, encore une fois, qui signale cette nouvelle menace de la City, dans l'article qui suit :


 Réflexion à la City : comment causer une « dépopulation rapide et profonde » ?
15 février 2010 - 20:50

15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – En pleine bataille pour sauver leur empire financier chancelant, les intérêts financiers britanniques appellent l’écologie malthusienne à leur secours. Dans un article intitulé « La biodiversité à portée de canon », le magazine de la City de Londres, The Economist, le dit clairement : « La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »

L’auteur (toujours anonyme chez The Economist) part d’un simple constat : « Il y a encore des parcs naturels involontaires, pour reprendre le terme de l’écrivain et futuriste Bruce Sterling, qui permettent d’illustrer ô combien la nature fait bien lorsque l’on exclut les êtres humains de l’équation (…) la zone démilitarisée entre les deux Corée en est un bon exemple (…) elle est de facto une réserve naturelle. L’agriculture et l’industrialisation ayant migré ailleurs, cette zone inhabitée et lourdement minée de 1000 kilomètres carrés constitue un refuge pour deux espèces d’oiseaux en voie de disparition : la grue de Mandchourie et la grue à cou blanc. On y trouve aussi des ours noirs d’Asie, des aigrettes et, selon certains, une sous-espèce extrêmement rare du tigre de Sibérie. La plus grande menace pour cette biodiversité est probablement la paix. »

Et il donne un autre exemple de succès de l’impérialisme : « L’archipel de Chagos dans l’Océan indien est aussi une zone militaire. Les autochtones ont été expulsés par le gouvernement britannique au début des années 1960 pour permettre l’établissement d’une base américaine sur l’île de Diego Garcia (…) Cependant, ils comptent bien revenir un jour, et dans ce cas, ils voudraient commencer à pêcher, construire des hôtels et même un aéroport. Seule l’occupation militaire empêche cela d’arriver. »

Puis il poursuit : « La mer au large des côtes nord du Kenya connaît une profusion de poissons puisque les pirates somaliens font fuir les grands chalutiers étrangers. » Il va même jusqu’à évoquer Tchernobyl : « Le plus fameux des parcs involontaires est la zone évacuée autour de Tchernobyl, en Ukraine, où une vie sauvage bourgeonnante n’a été que peu affectée par les risques de radiation. »

Enfin, il conclut à la manière d’un Bertrand Russell : « C’est la dépopulation qui importe. Les conflits armés et leurs répercussions se trouvent simplement être une des quelques forces sur la planète qui puissent causer une dépopulation rapide et profonde. Lorsque la paix arrive, ces zones doivent se battre pour survivre. La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »


Vous êtes réveillé, maintenant ?
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 22:37
philjones1.jpg   Phil Jones, du désormais célèbre CRU (Unité de Recherche Climatique) de l'université d'East Anglia, vient de sortir de sa retraite, pour accorder un entretien à la BBC.

  
Que dit-il dans cet entretien ? Hé bien, on pourrait le résumer en disant qu'il envoie la "crosse de hockey" dans les dents de son créateur, Michael Mann, et que l'ultra-alarmiste James Hansen doit serrer les fesses en attendant son tour.

   Souvenez-vous qu'il n'y a pas si longtemps, le réchauffement climatique était incontestable, qu'il était exceptionnel sur au moins les 2000 années passées, et qu'il était sans aucun doute possible d'origine anthropique, c'est-à-dire exclusivement du aux émissions de gaz à effet de serre produites par l'activité humaine.
   C'est du moins ce que l'on nous martelait 24/24 et 7/7 depuis une vingtaine d'années, et c'est sur cela que l'on voulait forcer tout les pays à retourner au moyen-âge, voire à l'âge de pierre.

   Puis arriva le Climate-Gate, et la chute de la conférence de Copenhague, et le déluge de scandales qui menace dorénavant d'engloutir les "réchauffistes" et de faire du RCA (réchauffement Climatique Anthropique) l'une des plus grandes fraudes de l'histoire.

   Phil Jones, démissionaire de son poste de directeur du CRU suite à l'affaire du Climate-Gate, revient donc sur la scène publique, et fait voler en éclat ce qui semblait alors être une théorie solidement étayée, en soulignant que le réchauffement que la Terre connait depuis les années cinquantes n'a rien d'exceptionnel et que, oui, il y a eu un optimum médiéval (ce que la courbe en crosse de hockey de Michael Mann avait fait disparaitre).

   C'est la fin du RCA !

   Pour l'instant, il n'y a que trois occurences sur l'internet francophone parlant de cet entretien, et celle que je vous présente a été postée il y a 3 heures sur le site de Solidarité et Progrès. Les deux autres articles, nettement plus "pondérés", sont ceux de la RTBF et de Rue 89.

   Bonne lecture :


 Réchauffement climatique : les rats quittent le navire !
15 février 2010 - 19:45

15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Phil Jones, l’ancien responsable de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande Bretagne, qui avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses convictions.

Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !

Rappelons les faits. À la veille du Sommet de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la planète.

Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des gaz à effets de serre.

Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations du même type.

Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !

Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier (13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les tenants du réchauffement climatique.

Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :

BBC : « Etes vous d’accord que selon les données utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »

JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point de vue des statistiques entre elles. »

BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des statistiques ? »

JONES : « Oui, c’est exact ».

BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des statistiques ? ».

JONES : « Non. Cette période est même plus courte que celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des statistiques ».

BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre 1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »

JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma compétence… ».

BBC : « Il y a un débat pour savoir si la Période de Réchauffement Médiévale (PRM) était globale ou non. S’il était démontré de façon incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans précédent ? »

JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si le PRM a été global ou non. Le PRM a été observable de la façon la plus claire dans des parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’ASIE. Pour qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »

BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis lors ? ».

JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et je n’ai aucune envie de le refaire. »
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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 13:23
ben_laden_prech.jpg   Le Giec traverse une mauvaise passe, c'est sûr !

   Entre le Climate-Gate, la Bérézina de Copenhague, les fables du WWF sur la fonte des glaciers himalayens et sur la disparition de la forêt amazonienne insérées dans le "rapport aux décideurs" pour des raisons "politiques", le rôle prédominant des Gore, Pachauri et autres grands prêtres de la terreur verte dans la spéculation décarboneuse des "marchés de droits à émettre des GES", voici qu'il reçoit le soutien (inattendu pour certains, moins pour d'autres) d'un bénévole de haute stature, bien qu'on ignore s'il s'exprime d'une autre dimension, d'une caverne afghane, d'une villa d'Islamabad, ou de Londres.

   Vise-t-il la place de Pachauri, que l'on dit sortant suite aux différents problèmes précités ? Il y gagnerait l'immunité diplomatique accordée aux personnels de l'ONU, le contrôle de plusieurs centaines de millions de dollars annuels que gère le GIEC, et un réseau global de cellules d'action et de propagande plus ou moins radicales présent dans toutes les nations. Verrons-nous bientôt une attaque conjointe ELF (ici ou )/Al Quaeda contre une cible occidentale ?

  
En tout cas, ce nouveau venu dans le monde de la science climatique n'y va pas par quatre chemins, et dénonce dans les termes les plus vifs l'incurie des pays occidentaux face à la menace du réchauffement climatique, et le modèle économique dominant qui en est responsable.

   Question "Greenwashing", je ne crois pas que l'on fera mieux avant longtemps.

    La Deep Ecology - mouvement proto-terroriste s'il en est - a donc une nouvelle recrue, de choc celle-ci !

    Voyez plutôt :



 Ben Laden dénonce les grandes nations, responsables du réchauffement climatique

DUBAI (AFP) - 29.01.2010 13:49

    Le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, a abordé vendredi des thèmes inhabituels pour lui en accusant les nations industrialisées d'être responsables du réchauffement climatique et en attaquant la suprématie du dollar, dans un deuxième message audio en cinq jours.


    "Toutes les nations industrialisées, particulièrement les grandes nations, sont responsables du réchauffement climatique", déclare Oussama ben Laden dans ce nouveau message diffusé par al-Jazira, la télévision satellitaire du Qatar. Le message, qui n'est pas daté, n'a pas été authentifié par une source indépendante.

    Rompant avec ses invectives contre les "croisés" occidentaux, le chef d'Al-Qaïda, qui évoque rarement dans ses messages les questions environnementales, affirme que "discuter du changement climatique n'est pas un débat d'intellectuels".

    "Ce message est destiné à tout le monde au sujet de ceux qui sont responsables du changement climatique, qu'ils l'aient fait de manière délibérée ou non, et de la façon dont nous devons y faire face", dit Oussama ben Laden, traqué par les Etats-Unis et dont la trace s'est perdue depuis les attaques du 11 septembre 2001.

    Il dénonce l'administration de l'ex-président américain George W. Bush, qui n'a pas signé en 1997 le protocole de Kyoto sur le changement climatique, le seul traité international contraignant contre le réchauffement. Mais il ne fait aucune référence à l'accord de Copenhague signé le 19 décembre, qui fixe comme objectif une limitation à deux degrés de la hausse moyenne de la température de la planète.

    "Bush junior et le congrès américain avant lui avaient rejeté ce protocole, afin de satisfaire (les intérêts) des grandes compagnies", affirme Ben Laden.

    Ces compagnies sont à l'origine de "la spéculation, le monopole, l'augmentation des prix et les effets tragiques de la mondialisation", poursuit-il, en s'en prenant aux plans de sauvetage des entreprises affectées par la crise économique mondiale.

    "Quand les auteurs du crime sont victimes de leur propre acte, les chefs d'Etat se ruent à leur rescousse avec de l'argent public", déplore-t-il.

    Pour "libérer l'humanité de l'esclavage de l'Amérique et de ses compagnies", Oussama ben Laden appelle à "arrêter d'utiliser le dollar et s'en débarrasser", même si "cela aurait des répercussions énormes".

    Citant l'intellectuel de gauche américain Noam Chomsky, le chef d'Al-Qaïda vilipende également une administration américaine agissant comme la mafia.

    "Noam Chomsky avait raison quand il avait souligné la ressemblance entre la politique américaine et les gangs de la mafia. Ceux là sont les vrais terroristes", ajoute-t-il.

    Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian en novembre, le linguiste avait affirmé que les administrations américaines successives étaient guidées par le "principe du parrain, tout droit sorti de la mafia: le défi ne peut être toléré".

    Ce message est le second en cinq jours du chef du réseau extrémiste. Le 24 janvier, il avait, également dans un bref enregistrement audio, revendiqué l'attentat manqué sur un avion de ligne américain le jour de Noël et menacé les Etats-Unis de nouvelles attaques s'ils poursuivaient leur soutien à Israël.

    Il avait rendu hommage au "héros" Umar Farouk Abdulmutallab, le jeune Nigérian qui a tenté le 25 décembre 2009 de faire exploser l'avion effectuant un vol entre Amsterdam et Detroit.

    Le président américain Barack Obama a estimé que le fait de "s'attribuer le mérite d'un attentat raté par un étudiant nigérian, montre à quel point (Ben Laden) est affaibli".


Ha ! Qu'il est bon de rire !
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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 22:27
logo Copenhague 2009   Internet a ceci de positif que les belles âmes, qui auparavant étaient en général contraintes au silence, peuvent dorénavant s'exprimer publiquement librement. Et cela est d'un grand secours au pauvre blogueur que je suis, qui ne trouvait ni le temps ni le courage d'écrire l'article de synthèse dont je rêvais suite à la chute de la conférence de Copenhague.

   Car, Joie !, Un citoyen-reporter du nom de Julien Gautier en a écrit un, modéré et radical en même temps, et délicieusement ironique. Il exprime pour l'essentiel ma pensée (mis à part le premier paragraphe), et je suis bien heureux (et soulagé !) de pouvoir vous le présenter.

   Le voici, bonne lecture, et encore merci à Julien Gautier :


Après Copenhague : Une gifle à méditer pour les Occidentaux

   Je ne suis pas un “climato-sceptique” car n’étant pas scientifique, je fais confiance à la très large majorité des experts du GIEC ou d’ailleurs qui estiment que le réchauffement climatique est une réalité qu’il convient de prendre au sérieux. Réduire les émissions de CO2 à la surface du globe, limiter la hausse des températures (si c’est effectivement possible), la fonte de la banquise ou la montée du niveau de la mer me paraissent des objectifs tout à fait louables pour préserver notre bonne vieille Terre et les ressources à disposition des générations futures.


 

   Je suis partisan du tri sélectif et voir des 4X4 dans les rues de Paris m’énerve comme beaucoup de gens. En revanche, je dois vous faire cette confession : je ne suis pas un adepte de la nouvelle religion dominante, je veux parler bien entendu de l’écologie-politique. J’entends déjà les hurlements de ceux qui plongés dans leur nouvelle croyance, galvanisés à longueur de temps par Nicolas Hulot, Greenpeace, les Verts ou le WWF, ne manqueront pas de me traiter d’irresponsable, voire de révisionniste.


   Tout ce vacarme à propos de Copenhague, tous ces slogans repris en boucle par les chaînes de télévision sans le moindre recul du style « le rendez-vous de la dernière chance pour la planète » devraient susciter légitimement quelques interrogations. Pourtant, quel éditorialiste en vue se permettrait aujourd’hui de critiquer la démarche des « stars » écolos du moment ? Le sympathique Cohn-Bendit a page ouverte au Nouvel Obs (qui d’autre se verrait confier les clés d’un numéro entier comme rédacteur en chef ?), Cécile Duflot est la nouvelle chouchoute des médias quand ce n’est pas l’inénarrable et arrogant Noël Mamère qui répond aux questions de ses anciens confrères ou l’avocate Corinne Lepage qui n’a pas fini de nous expliquer pourquoi Total est la source de tous nos malheurs. Et puis, il y a les prédications outrancières et catastrophistes de Nicolas Hulot (séquence je vais vous faire peur) qui sont relayées partout sans être discutées. Celui qui a réussi à imposer sans débat son « pacte écologique » à la plupart des candidats en 2007 parvient même à voler la vedette à José Bové, lui-même véritable icône médiatique depuis une dizaine d’années (démontage de Mac Do, arrachage d’OGM, le bonhomme a innové dans le militantisme événementiel ultra médiatisé), sans même parler de l’omniprésent Yann Arthus Bertrand dont le film Home avait été diffusé sur France 2 deux jours avant les élections européennes ! Les vieux partis traditionnels sont largués, alors gauche et droite courent derrière ces vedettes écolos au jeu du « plus écologiste que moi tu meurs ». Parmi eux, Sarkozy, Royal, Aubry, Bayrou, Kosciusko-Morizet ou Borloo rivalisent dans le genre avec une prime tout de même à Jean-Louis Borloo. L’ancien avocat de Bernard Tapie a un talent hors pair pour vendre sa nouvelle croyance. En la matière, s’agit-il d’information ou de propagande ? Peut-on poser ce genre de questions ?


   Oui, l’écologie est devenue une religion, la religion adorée des élites bien pensantes fâchées depuis belle lurette avec le judéo-christianisme ou le marxisme et qui étaient en manque d’une nouvelle croyance millénariste un peu plus “fashion” que la messe du dimanche ou la fête de l’Huma. Cette religion a ses grands prêtres (cités plus haut et peut-être un pape en la personne d’Al Gore), ses compagnons de route (à peu près tout le gratin people), ses partis (Les Verts, Europe Ecologie, Cap 21 en France), ses lieux de mémoire (Larzac, Creys-Malville etc.), ses JMJ (Kyoto, Rio, Copenhague), ses ancêtres (René Dumont). Et gare aux renégats, ces gens-là ne sont pas vraiment réputés pour leur tolérance et leur ouverture d’esprit (à part peut-être Cohn-Bendit, toujours lui !). On se croirait dans les années 50 quand il était devenu impossible dans le milieu intellectuel parisien d’émettre la moindre critique contre le communisme et l’URSS triomphante. Le fonctionnaire soviétique en exil Victor Kravchenko avait même été traduit en justice à Paris par des militants communistes parce qu’il avait osé publier après la guerre un livre au titre évocateur : « J’ai choisi la liberté ». Faudra t-il traduire Claude Allègre devant la Cour de justice de la République pour « crime de négation du réchauffement climatique » ? Il le faudrait certainement, à écouter certains.


   En attendant, faut-il désespérer de l’échec du sommet de Copenhague ? Le résultat n’est certes pas brillant (que peut-on décider à l’unanimité quand on est 192 autour d’une table ?) mais les croyants écologistes feraient bien de méditer sur le fait que ces interminables palabres qui duraient depuis deux ans, ces délégations occidentales « gonflées à bloc » (on avait l’impression que Sarko et Borloo partaient en croisade pour sauver le monde), cette bureaucratie onusienne inouïe, ces milliers de conférenciers réunis dans la ruche de la capitale danoise (combien de CO2 dégagé à cette occasion?) n’auront finalement pas pesé lourd face à la simple détermination de l’Inde ou de la Chine à continuer à se développer sans (trop) de contraintes. Parce que c’est leur droit. J’éviterais de vous abreuver de chiffres sur ce blog mais tout de même, un petit rappel pour se remettre les idées en place : l’Inde émet 1,2 tonne de CO2 par an et par habitant, contre 12 tonnes en Europe et… 24 tonnes aux Etats-Unis. Et que lit-on ces derniers jours ? Si Copenhague a échoué, c’est en raison de l’intransigeance de ces mauvais élèves pollueurs que sont la Chine ou l’Inde. Etions-nous assez naïfs pour ne pas avoir anticipé les réalités géopolitiques et économiques de ce monde et croire que les grands pays émergents accepteraient sans broncher de signer un traité les contraignant pour les prochaines décennies à limiter l’essor de leur industrie ?


   Toutes nos croyances en ce domaine répercutées ad nauseam par la bronca médiatique sont donc à revoir.  Il faut une fois de plus se méfier des slogans et des idées reçues, sympathiques mais stériles. Non, nous n’empêcherons pas la croissance de l’Inde et de la Chine dans les prochaines années. La solution au problème du réchauffement climatique ne passe par une quelconque limitation administrative des quotas d’émissions des gaz à effet de serre (l’échec de Kyoto n’est plus à démontrer). Nous avons d’ailleurs le beau rôle en Europe car notre industrie se meurt… Cela fait plaisir à nos bobos des villes, moins aux ouvriers mis au chômage sans ménagement alors que les besoins immenses des habitants de cette planète justifieraient pleinement, si la volonté politique existait réellement, que l’on maintienne en Europe une industrie digne de ce nom. Mais le sort des ouvriers européens intéresse t-il nos bobos écolos bon chic bon genre ?


   La réponse aux problèmes écologiques bien réels passe bien entendu par le progrès technologique (voitures électriques ou hybrides, nouvelles générations de chaudières, panneaux solaires etc. etc.) et la diversification énergétique. Si je poussais un peu loin la provocation (pour mériter le bûcher des inquisiteurs), je vanterais également l’énergie nucléaire comme moyen efficace de lutter contre les émissions de CO2 par rapport au charbon. Certes, il y a ce problème des déchets à ne pas négliger mais le nucléaire présente aussi de sacrés avantages en terme de coût et de rejet de carbone. Mais est-ce une opinion écologiquement correct? A t-on encore le droit de le dire?


   Si l’homme doit apprendre à mieux préserver les ressources de la Terre pour nourrir une population toujours croissante (9 milliards d’habitants à horizon 2050), il ne doit pas néanmoins renoncer à son destin, celui de continuer à maîtriser la nature pour améliorer ses conditions de vie. Avant de s’insurger par principe contre les OGM,  posons-nous la question du défi alimentaire et entendons sans préjugés ce que les scientifiques ont à dire sur la question. Les Occidentaux doivent aussi apprendre la modestie, privilégier le développement durable mais sans empêcher personne de faire ce que nous faisons nous depuis la révolution industrielle. Apprendre également à se désintoxiquer de cette peur millénariste qui pèse actuellement sur les consciences et prendre du recul face aux discours de propagande agressifs et spectaculaires d’organisations comme Greenpeace ou de leaders autoproclamés comme Nicolas Hulot, véritable Torquemada écologiste dont les sentences définitives ne doivent souffrir d’aucune contestation…


 

Julien Gautier

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 22:24
logo Copenhague 2009   Aujourd'hui, je veux partager avec vous une excellente tribune parue dans Le Monde, très drôle, très sarcastique, et très vraie, de monsieur Fabio Rafael Fiallo, sur le réchauffement climatique, le Climate-Gate et le haut-clergé "réchauffiste".

   Bonne lecture, et bon rire.



 

   Difficile d'y voir clair, et encore plus de penser par soi-même, à la veille du sommet de Copenhague, sur ce qui doit être fait à propos du réchauffement de la planète. Car si vous, cher lecteur, ne rejoignez pas le consensus – ou prétendu tel –, alors, vous serez accusé de crétin ou d'imposteur, voire même de "négationniste du réchauffement".

   Aujourd'hui, la pensée dominante sur le réchauffement (la "PDR") ne fait pas dans la dentelle. Elle prétend détenir des vérités au-dessus de tout soupçon, à savoir : que le réchauffement climatique est "anthropogène" (c'est-à-dire dû à l'activité humaine), qu'il nous conduit à une catastrophe écologique sans précédent, que la meilleure façon, ou plutôt, que la seule façon possible de lutter contre ce phénomène consiste à réduire substantiellement les émissions de CO2, que, enfin, pour sauver la planète, il faut parvenir au sommet de Copenhague à une décision politique conduisant rapidement à l'adoption d'objectifs chiffrés et contraignants en vue d'une réduction drastique des émissions en question.

   Mais voilà que, malgré les évidences véhiculées par la PDR, surgissent de partout des trouble-fête, bardés de diplômes et travaillant dans des centres de recherche fort réputés, qui ont le toupet de contester cette chaîne de certitudes et, plus grave encore, de propager leurs doutes sur la place publique.

   Ces impertinents remettent en question la nature anthropogène du réchauffement climatique, et prétendent que le phénomène pourrait être dû à des facteurs n'ayant rien à voir avec l'activité humaine, comme une augmentation du champ magnétique du soleil ou des cycles climatiques normaux.

   La PDR traite avec le plus grand dédain ces empêcheurs de tourner en rond, arguant que leurs travaux sont dépourvus de rigueur et ne paraissent que dans des revues scientifiques à la réputation douteuse.

   Or, des hackers ont tout récemment décelé et divulgué des centaines de courriels échangés entre les tenants de la PDR. On y apprend que ceux-ci avaient retenu des informations pouvant apporter de l'eau au moulin de leurs adversaires et, plus grave encore, tenté de fermer aux écosceptiques les portes de revues scientifiques réputées.

   Bien sûr, pour contestables qu'elles soient, de telles pratiques n'invalident pas la thèse du caractère anthropogène du réchauffement ; elles n'en jettent pas moins un voile de suspicion sur la crédibilité et la rigueur déontologique de certains piliers – et non des moindres – de la PDR.

   La PDR fait bloc pour minimiser l'ampleur du scandale. Il n'empêche que les deux personnages les plus actifs dans les courriels dérobés n'en sortent pas moralement indemnes. L'un, Phil Jones, a abandonné momentanément son poste de directeur de la Climatic Research Unit (CRU) de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). L'autre, Michael Mann, fait à son tour l'objet d'une enquête menée par son centre académique, l'université Penn State (Etats-Unis).

   Les travaux de la CRU ont joué un rôle d'appui aux conclusions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Institué par l'ONU, et soutenant dur comme fer la thèse du caractère anthropogène du réchauffement, le GIEC a fourni l'ossature analytique de la conférence de Copenhague.

   Le GIEC ne pouvait rester passif à l'égard de cette publication de courriels gênants ; il vient de réagir par le biais d'une interview accordée au Times de Londres par son président, le savant Rajendra Pachauri.

   Le Dr Pachauri reconnaît-il dans l'interview que les courriels dévoilés montrent qu'il y eut manque de transparence de la part de certains tenants de la PDR ? Eh bien, non. Il crie haro sur les hackers, souligne qu'avoir dérobé ces courriels constitue un "acte illégal", et ajoute que des "intérêts de grandes sociétés" pourraient être derrière l'opération des hackers.

   En d'autres mots, ce que le président du GIEC trouve reprochable, ce n'est pas le manque de transparence dans les pratiques de certains tenants de la PDR, mais le fait que le public ait pu avoir accès à l'échange de courriels.

   Supposons, cher lecteur, que vous continuez malgré tout à faire confiance à la PDR, et donc à croire à l'origine humaine du réchauffement. Votre parcours du combattant ne s'arrête pas là pour autant. Vous devrez alors surmonter les remises en question à propos de l'efficacité, et de la viabilité, d'une réduction drastique et chiffrée des émissions de gaz carbonique comme celle que Copenhague est censé entériner.

   Tout d'abord, vous serez obligé de vous poser une question : a-t-on jamais atteint un quelconque objectif économique chiffré stipulé par une instance internationale ? La réponse sera non. Et donc, si l'avenir de l'humanité est suspendu à un objectif chiffré qui devra être respecté par l'ensemble des Etats, alors on peut dire que nous sommes très mal partis.
   Fort heureusement, fouillant dans la littérature scientifique, vous apprenez que restreindre les émissions de CO2 n'est pas le seul moyen d'enrayer le réchauffement climatique. Des scientifiques développent des techniques visant soit à "capturer" les émissions de CO2 (c'est-à-dire à les empêcher de se répandre dans l'atmosphère), soit à refroidir carrément le climat.

   Autrement dit, en plus ou au lieu de restreindre les émissions de CO2, on créerait les moyens techniques de vivre avec ces émissions. L'ensemble de ces méthodes est connu sous le nom de "géoingénierie".

   Seulement, la géoingénierie a été perçue avec suspicion, du moins dans un premier temps, par les tenants de la PDR. Ils craignaient que le captage de CO2 mène certains pays à abandonner leurs efforts visant à réduire les émissions de ce gaz. Pourquoi, en effet, réduire les émissions alors que des techniques permettraient de capturer le gaz émis ? D'autant que certaines techniques peuvent s'avérer bien moins coûteuses que les restrictions apportées aux émissions de gaz carbonique.

   Or, au fur et à mesure que s'amenuisent les espoirs de voir les pays les plus pollueurs mettre en place des restrictions de CO2 dans les proportions demandées, les techniques de la géoingénierie commencent à trouver grâce aux yeux de la PDR. Elles sont mentionnées par le Dr Pachauri dans son interview au Times (bien qu'en tant que complément, plutôt que comme substitut, des restrictions des émissions de CO2).

   La géoingénierie pourrait en fin de compte devenir une sorte de plan B que la bureaucratie internationale tiendrait prêt à sortir un jour de son chapeau après nous avoir martelé que restreindre les émissions de CO2 était une question de vie ou de mort.

   En attendant, il ne nous reste, à nous humbles mortels, pour éviter de nous faire traîner dans la boue, qu'à refouler toutes ces remises en question, à suivre l'opinion dominante, à croire sans hésitation que la survie de notre espèce est subordonnée à la mise en place des restrictions de gaz carbonique, ou tout au moins à proclamer haut et fort devant les pontifes de Copenhague, comme au bon vieux temps des dogmes religieux : "Amen".

Fabio Rafael Fiallo

Fabio Rafael Fiallo est économiste, diplômé de l'université John Hopkins et ancien fonctionnaire international. Dernier ouvrage : Ternes éclats. Dans les coulisses de la Genève internationale, L'Harmattan, Paris.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 19:07
logo Copenhague 2009   Les compagnons de Solidarité et Progrès viennent de signaler un évènement rare dans le monde feutré de la science et de la diplomatie internationale de la conférence climatique de Copenhague, évènement dont voici la nature :
   un journaliste a cru intelligent de poser à l'une des plus hautes autorités climatiques internationales une question sur l'affaire des fichiers piratés de l'Unité de Recherche Climatique de l'Université d'East Anglia - le désormais célèbre Climate-Gate -.
   Scandale !
   Ce journaliste se fit prestement interrompre,
menacé vertement en pleine conférence de presse publique par un agent de sécurité armé, et chassé  avec l'approbation du haut-clergé réchauffiste et des lèches-bottes ONUsiens.

   L'article écrit par les rédacteurs de Solidarité et Progrès est ici.

   Voici la vidéo de la "bastonnade" donnée à l'impudent :


Réponse armée aux questions sur le 'Climategate'
envoyé par kevinz1985. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Sache-le, manant, homme du peuple : la religion écologiste ne tolère ni hérésie, ni dissidence.
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 22:13
logo_Copenhague_2009.jpg   Vous l'avez peut-être noté : la déferlante propagandiste du sommet de Copenhague semble s'être brutalement calmée, depuis deux jours.
   Il faut dire que ce sommet a été précédé de plusieurs décisions internationales et d'évènements spectaculaires de nature à en troubler le bon déroulement, dont les deux cas suivants sont les plus notables :
- l'annonce par la Chine, la Russie, l'Inde et de nombreux PVDs d'une position commune de refus de soumettre leurs économies à un contrôle quantifié de leurs émissions de CO2, avec menace d'abandon de la conférence à la clé.
- le dorénavant fameux Climate-Gate, qui en quelque jours est devenu un scandale international, tant scientifique que politique.

   Ces deux faits, entre autres, mettent tant en péril la "stabilité" impériale de Londres que le chef du Commonwealth lui-même, la ci-devant Elizabeth Windsor, a cru devoir rappeler aux nations inféodées à la couronne britannique (au nombre de 53, plus la France, de par la présence à Trinidad et Tobago du nain de l'Elysée) que la survie de l'Empire britannique passe par le succès du sommet de Copenhague.
sarkozy elisabeth   Et oui, cher lecteur de France, l'anglophile de l'Elysée, notre président de la République française, le nobliau franco-hongrois Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, a fait participer la France au sommet du Commonwealth, et a mis la République dans la situation humiliante de recevoir ses ordres de la couronne impériale britannique. Si ça n'est pas un acte de haute trahison, comme je le pense, on n'en est certainement pas loin.
   Le peuple a pris note, Nagy-Bocsa...

   En attendant, un nouveau coup vient de frapper le sommet de Copenhague, sous la forme d'une lettre ouverte au secrétaire général de L'ONU, rédigée et signée par 140 scientifiques aux compétences étourdissantes, exigeant que les tenants de la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique prouvent définitivement la valeur de leurs proclamations catastrophistes.
    Voici cette lettre, à diffuser partout :


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Son excellence M. Ban Ki Moon
Secrétaire général, Nations Unies
New York, NY
USA

Le 8 décembre 2009

Cher Secrétaire général,

La science du changement climatique est dans une phase négative de découverte ; plus nous en apprenons sur ce domaine exceptionnellement complexe et changeant, plus nous réalisons la faiblesse de nos connaissances. En réalité, ce n’est pas encore une science établie.

Il n’y a donc aucune raison valable pour imposer aux peuples de la Terre une politique coûteuse et restrictive sans avoir d’abord fourni des preuves convaincantes que les activités humaines provoquent un dangereux changement climatique, au-delà de causes naturelles.

Avant d’engager toute action précipitée, nous devons disposer de solides données d’observations démontrant que les récents changements de climat diffèrent substantiellement de ceux observés par le passé, et qu’ils excèdent largement les variations normales provoquées par les cycles solaires, les courants océaniques, les modifications des paramètres orbitaux de la Terre et autres phénomènes naturels.

Nous, signataires, étant compétents dans des disciplines scientifiques liées au climat, défions le CCNUCC [Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques - ndt] et ses partisans, de fournir des preuves expérimentales convaincantes pour soutenir leur thèse d’un dangereux réchauffement ou autre changement climatique causé par l’homme.

Les projections d’éventuels scénarios futurs émanant de modélisations informatiques du climat ne constituent pas un substitut aux données réelles obtenues par des investigations scientifiques rigoureuses et impartiales.

Pour être précis, nous défions les partisans de l’hypothèse d’un dangereux changement climatique causé par l’homme, de démontrer que :

   1. les variations climatiques mondiales de ces cent dernières années dépassent significativement leur fourchette naturelle de variation, telle qu’observée dans les siècles précédents ;
   2. les émissions humaines de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre (GES) ont un impact dangereux sur le climat mondial ;
   3. les modèles informatiques peuvent répliquer les effets de tous les facteurs naturels pouvant influer notoirement sur le climat ;
   4. le niveau des mers augmente dangereusement à un taux accéléré à cause des émissions humaines de GES, menaçant donc les petites îles et les zones côtières ;
   5. l’incidence de la malaria est de plus en plus due aux récents changements climatiques ;
   6. la société humaine et les écosystèmes naturels ne peuvent pas s’adapter à des changements climatiques prévisibles, comme ils l’ont fait par le passé ;
   7. la retraite des glaciers dans le monde et la fonte des glaces dans les régions polaires sont inhabituelles et liées à l’accroissement des émissions humaines de GES ;
   8. les ours polaires et autres espèces de l’Arctique et de l’Antarctique sont incapables de s’adapter aux effets anticipés de changements climatiques locaux, indépendamment des causes de ces changements ;
   9. les tempêtes, cyclones tropicaux et autres évènements météorologiques extrêmes s’accroissent de manières sévère, tant en fréquence qu’en intensité ;
  10. les données enregistrées par les stations de surface sont un indicateur fiable des tendances des températures.

Il n’est pas de la responsabilité des scientifiques réalistes du climat de prouver qu’un dangereux changement climatique causé par l’homme n’est pas en marche. Il appartient à ceux qui avancent cette thèse et promeuvent des investissements massifs pour résoudre ce supposé problème, de démontrer de manière convaincante que les récents changements climatiques ne sont pas principalement d’origine naturelle et que si nous ne faisons rien, un changement catastrophique surviendra. Jusqu’à maintenant, ils y ont failli.

• • • • •

Les signataires :

1. Habibullo I. Abdussamatov, Dr. Sci., mathematician and astrophysicist, Head of the Russian-Ukrainian Astrometria project on the board of the Russian segment of the ISS, Head of Space Research Laboratory at the Pulkovo Observatory of the Russian Academy of Sciences, St. Petersburg, Russia
2. Göran Ahlgren, docent organisk kemi, general secretary of the Stockholm Initiative, Professor of Organic Chemistry, Stockholm, Sweden
3. Syun-Ichi Akasofu, PhD, Professor of Physics, Emeritus and Founding Director, International Arctic Research Center of the University of Alaska, Fairbanks, Alaska, U.S.A.
4. J.R. Alexander, Professor Emeritus, Dept. of Civil Engineering, University of Pretoria, South Africa; Member, UN Scientific and Technical Committee on Natural Disasters, 1994-2000, Pretoria, South Africa.
5. Jock Allison, PhD, ONZM, formerly Ministry of Agriculture Regional Research Director, Dunedin, New Zealand
6. Bjarne Andresen, PhD, dr. scient, physicist, published and presents on the impossibility of a "global temperature", Professor, The Niels Bohr Institute, University of Copenhagen, Denmark
7. Timothy F. Ball, PhD, environmental consultant and former climatology professor, University of Winnipeg, Member, Science Advisory Board, ICSC, Victoria, British Columbia, Canada
8. Douglas W. Barr, BS (Meteorology, University of Chicago), BS and MS (Civil Engineering, University of Minnesota), Barr Engineering Co. (environmental issues and water resources), Minnesota, U.S.A.
9. Romuald Bartnik, PhD (Organic Chemistry), Professor Emeritus, Former chairman of the Department of Organic and Applied Chemistry, climate work in cooperation with Department of Hydrology and Geological Museum, University of Lodz, Lodz, Poland
10. Colin Barton, B.Sc., PhD, Earth Science, Principal research scientist (retd), Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), Melbourne, Victoria, Australia
11. Joe Bastardi, BSc, (Meteorology, Pennsylvania State), meteorologist, State College, Pennsylvania, U.S.A.
12. Ernst-Georg Beck, Dipl. Biol. (University of Freiburg), Biologist, Freiburg, Germany
13. David Bellamy, OBE, English botanist, author, broadcaster, environmental campaigner, Hon. Professor of Botany (Geography), University of Nottingham, Hon. Prof. Faculty of Engineering and Physical Systems, Central Queensland University, Hon. Prof. of Adult and Continuing Education, University of Durham, United Nations Environment Program Global 500 Award Winner, Dutch Order of The Golden Ark, Bishop Auckland County, Durham, U.K.
14. M. I. Bhat, Professor & Head, Department of Geology & Geophysics, University of Kashmir, Srinagar, Jammu & Kashmir, India
15. Ian R. Bock, BSc, PhD, DSc, Biological sciences (retired), Ringkobing, Denmark
16. Sonja A. Boehmer-Christiansen, PhD, Reader Emeritus, Dept. of Geography, Hull University, Editor - Energy&Environment, Multi-Science (www.multi-science.co.uk), Hull, United Kingdom
17. Atholl Sutherland Brown, PhD (Geology, Princeton University), Regional Geology, Tectonics and Mineral Deposits, Victoria, British Columbia, Canada
18. Stephen C. Brown, PhD (Environmental Science, State University of New York), District Agriculture Agent, Assistant Professor, University of Alaska Fairbanks, Ground Penetrating Radar Glacier research, Palmer, Alaska, U.S.A.
19. James Buckee, D.Phil. (Oxon), focus on stellar atmospheres, Calgary, Alberta, Canada
20. Dan Carruthers, M.Sc., Arctic Animal Behavioural Ecologist, wildlife biology consultant specializing in animal ecology in Arctic and Subarctic regions, Alberta, Canada
21. Robert M. Carter, PhD, Professor, Marine Geophysical Laboratory, James Cook University, Townsville, Australia
22. Dr. Arthur V. Chadwick, PhD, Geologist, dendrochronology (analyzing tree rings to determine past climate) lecturing, Southwestern Adventist University, Keene, Texas, U.S.A.
23. George V. Chilingar, PhD, Member, Russian Academy of Sciences, Moscow President, Russian Academy of Natural Sciences, U.S.A. Section, Emeritus Professor of Civil and Environmental Engineering, University of Southern California, Los Angeles, California, U.S.A.
24. Ian D. Clark, PhD, Professor (isotope hydrogeology and paleoclimatology), Dept. of Earth Sciences, University of Ottawa, Ottawa, Ontario, Canada
25. Charles A. Clough, BS (Mathematics, Massachusetts Institute of Technology), MS (Atmospheric Science, Texas Tech University), former (to 2006) Chief of the US Army Atmospheric Effects Team at Aberdeen Proving Ground, Maryland; now residing in Bel Air, Maryland, U.S.A.
26. Paul Copper, BSc, MSc, PhD, DIC, FRSC, Professor Emeritus, Department of Earth Sciences, Laurentian University Sudbury, Ontario, Canada
27. Piers Corbyn, MSc (Physics (Imperial College London)), ARCS, FRAS, FRMetS, astrophysicist (Queen Mary College, London), consultant, founder WeatherAction long range forecasters, London, United Kingdom
28. Allan Cortese, meteorological researcher and spotter for the National Weather Service, retired computer professional, Billerica, Massachusetts, U.S.A.
29. Richard S. Courtney, PhD, energy and environmental consultant, IPCC expert reviewer, Falmouth, Cornwall, United Kingdom
30. Susan Crockford, PhD (Zoology/Evolutionary Biology/Archaeozoology), Adjunct Professor (Anthropology/Faculty of Graduate Studies), University of Victoria, Victoria, British Colombia, Canada
31. Claude Culross, PhD (Organic Chemistry), retired, Baton Rouge, Louisiana, U.S.A.
32. Joseph D’Aleo, BS, MS (Meteorology, University of Wisconsin),  Doctoral Studies (NYU), Executive Director - ICECAP (International Climate and Environmental Change Assessment Project), Fellow of the AMS, College Professor Climatology/Meteorology, First Director of Meteorology The Weather Channel, Hudson, New Hampshire, U.S.A.
33. Chris R. de Freitas, PhD, Climate Scientist, School of Environment, The University of Auckland, New Zealand
34. Willem de Lange, MSc (Hons), DPhil (Computer and Earth Sciences), Senior Lecturer in Earth and Ocean Sciences, Waikato University, Hamilton, New Zealand
35. James DeMeo, PhD (University of Kansas 1986, Earth/Climate Science), now in Private Research, Ashland, Oregon, U.S.A.
36. David Deming, PhD (Geophysics), Associate Professor, College of Arts and Sciences, University of Oklahoma, Norman, Oklahoma, U.S.A.
37. James E Dent; B.Sc., FCIWEM, C.Met, FRMetS, C.Env., Independent Consultant, Member of WMO OPACHE Group on Flood Warning, Hadleigh, Suffolk, England
38. Robert W. Durrenberger, PhD, former Arizona State Climatologist and President of the American Association of State Climatologists, Professor Emeritus of Geography, Arizona State University; Sun City, Arizona, U.S.A.
39. Don J. Easterbrook, PhD, Emeritus Professor of Geology, Western Washington, University, Bellingham, Washington, U.S.A.
40. Per Engene, MSc, Biologist, Bø i Telemark, Norway, Co-author The Climate. Science and Politics (2009)
41. Robert H. Essenhigh, PhD, E.G. Bailey Professor of Energy Conversion, Dept. of Mechanical Engineering, The Ohio State University,  Columbus, Ohio, U.S.A.
42. David Evans, PhD (EE), MSc (Stat), MSc (EE), MA (Math), BE (EE), BSc, mathematician, carbon accountant and modeler, computer and electrical engineer and head of 'Science Speak', Scientific Advisory Panel member - Australian Climate Science Coalition, Perth, Western Australia, Australia
43. Sören Floderus, PhD (Physical Geography (Uppsala University)), coastal-environment specialization, Copenhagen, Denmark
44. Louis Fowler, BS (Mathematics), MA (Physics), 33 years in environmental measurements (Ambient Air Quality Measurements), Austin, Texas, U.S.A.
45. Stewart Franks, PhD, Professor, Hydroclimatologist, University of Newcastle, Australia
46. Gordon Fulks, PhD (Physics, University of Chicago), cosmic radiation, solar wind, electromagnetic and geophysical phenomena, Corbett, Oregon, U.S.A.
47. R. W. Gauldie, PhD, Research Professor, Hawai'i Institute of Geophysics and Planetology, School of Ocean Earth Sciences and Technology, University of Hawai'i at Manoa (Retired), U.S.A.
48. David G. Gee, Professor of Geology (Emeritus), Department of Earth Sciences, Uppsala University, Villavagen 16, Uppsala, Sweden
49. Lee C. Gerhard, PhD, Senior Scientist Emeritus, University of Kansas, past director and state geologist, Kansas Geological Survey, U.S.A.
50. Gerhard Gerlich, Dr.rer.nat. (Mathematical Physics: Magnetohydrodynamics) habil. (Real Measure Manifolds), Professor, Institut für Mathematische Physik, Technische Universität Carolo-Wilhelmina zu Braunschweig, Braunschweig, Germany, Co-author of “Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics”, Int.J.Mod.Phys.,2009
51. Albrecht Glatzle, PhD, ScAgr, Agro-Biologist and Gerente ejecutivo, Tropical pasture research and land use management, Director científico de INTTAS, Loma Plata, Paraguay
52. Fred Goldberg, PhD, Adj Professor, Royal Institute of Technology (Mech, Eng.), Secretary General KTH International Climate Seminar 2006 and Climate analyst and member of NIPCC, Lidingö, Sweden
53. Wayne Goodfellow, PhD (Earth Science), Ocean Evolution, Paleoenvironments, Adjunct Professor, Senior Research Scientist, University of Ottawa, Geological Survey of Canada, Ottawa, Ontario, Canada
54. Thomas B. Gray, MS, Meteorology, Retired, USAF, Yachats, Oregon, U.S.A.
55. Vincent Gray, PhD, New Zealand Climate Coalition, expert reviewer for the IPCC, author of The Greenhouse Delusion: A Critique of Climate Change 2001, Wellington, New Zealand
56. William M. Gray, PhD, Professor Emeritus, Dept. of Atmospheric Science, Colorado State University, Head of the Tropical Meteorology Project, Fort Collins, Colorado, U.S.A.
57. Kenneth P. Green, M.Sc. (Biology, University of San Diego) and a Doctorate in Environmental Science and Engineering from the University of California at Los Angeles, Resident Scholar, American Enterprise Institute, Washington, DC, U.S.A.
58. Charles B. Hammons, PhD (Applied Mathematics), systems/software engineering, modeling & simulation, design, Consultant, Coyle, Oklahoma, U.S.A.
59. William Happer, PhD, Cyrus Fogg Bracket Professor of Physics (research focus is interaction of light and matter, a key mechanism for global warming and cooling), Princeton University; Former Director, Office of Energy Research (now Office of Science), US Department of Energy (supervised climate change research), Member - National Academy of Sciences of the USA, American Academy of Arts and Sciences, American Philosophical Society; Princeton, NJ, USA.
60. Howard Hayden, PhD, Emeritus Professor (Physics), University of Connecticut, The Energy Advocate, Connecticut, U.S.A.
61. Ross Hays, Atmospheric Scientist, NASA Columbia Scientific Balloon Facility, Palestine, Texas, U.S.A.
62. James A. Heimbach, Jr., BA Physics (Franklin and Marshall College), Master's and PhD in Meteorology (Oklahoma University), Prof. Emeritus of Atmospheric Sciences (University of North Carolina at Asheville), Springvale, Maine, U.S.A.
63. Ole Humlum, PhD, Professor, Department of Physical Geography, Institute of Geosciences, University of Oslo, Oslo, Norway
64. Craig D. Idso, PhD, Chairman of the Board of Directors of the Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Tempe, Arizona, U.S.A.
65. Sherwood B. Idso, PhD, President, Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Tempe, Arizona, U.S.A.
66. Terri Jackson, MSc MPhil., Director, Independent Climate Research Group, Northern Ireland and London (Founder of the Energy Group at the Institute of Physics, London), U.K.
67. Albert F. Jacobs, Geol.Drs., P. Geol., Calgary, Alberta, Canada
68. Zbigniew Jaworowski, PhD, DSc, professor of natural sciences, Senior Science Adviser of Central Laboratory for Radiological Protection, researcher on ice core CO2 records, Warsaw, Poland.
69. Terrell Johnson, B.S. (Zoology), M.S. (Wildlife & Range Resources, Air & Water Quality), Principal Environmental Engineer, Certified Wildlife Biologist, Green River, Wyoming, U.S.A.
70. Bill Kappel, BS (Physical Science-Geology), BS (Meteorology), Storm Analysis, Climatology, Operation Forecasting, Vice President/Senior Meteorologist, Applied Weather Associates, LLC, University of Colorado, Colorado Springs, U.S.A.
71. Wibjörn Karlén, MSc (quaternary sciences), PhD (physical geography), Professor emeritus, Stockholm University, Department of Social and Economic Geography, Geografiska Annaler Ser. A, Uppsala, Sweden
72. Olavi Kärner, Ph.D., Extraordinary Research Associate; Dept. of Atmospheric Physics, Tartu Observatory, Toravere, Estonia
73. David Kear, PhD, FRSNZ, CMG, geologist, former Director-General of NZ Dept. of Scientific & Industrial Research, Whakatane, Bay of Plenty, New Zealand
74. Madhav L. Khandekar, PhD, consultant meteorologist, (former) Research Scientist, Environment Canada, Editor "Climate Research” (03-05), Editorial Board Member "Natural Hazards, IPCC Expert Reviewer 2007, Unionville, Ontario, Canada
75. Leonid F. Khilyuk, PhD, Science Secretary, Russian Academy of Natural Sciences, Professor of Engineering, University of Southern California, Los Angeles, California, U.S.A.
76. William Kininmonth MSc, MAdmin, former head of Australia’s National Climate Centre and a consultant to the World Meteorological organization’s Commission for Climatology, Kew, Victoria, Australia
77. Gary Kubat, BS (Atmospheric Science), MS (Atmospheric Science), professional meteorologist last 18 years, O'Fallon, Illinois, U.S.A.
78. Roar Larsen, Dr.ing.(PhD), Chief Scientist, SINTEF (Trondheim, Norway), Adjunct Professor, Norwegian University of Science and Technology, Trondheim, Norway
79. Douglas Leahey, PhD, meteorologist and air-quality consultant, President - Friends of Science, Calgary, Alberta, Canada
80. Jay Lehr, BEng (Princeton), PhD (environmental science and ground water hydrology), Science Director, The Heartland Institute, Chicago, Illinois, U.S.A.
81. Edward Liebsch, BS (Earth Science & Chemistry), MS (Meteorology, Pennsylvania State University), Senior Air Quality Scientist, HDR Inc., Maple Grove, MN, U.S.A.
82. Dr. Richard S. Lindzen, Alfred P. Sloan professor of meteorology, Dept. of Earth, Atmospheric and Planetary Sciences, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, U.S.A.
83. Peter Link, BS, MS, PhD (Geology, Climatology), Geol/Paleoclimatology, retired, Active in Geol-paleoclimatology, Tulsa University and Industry, Evergreen, Colorado, U.S.A.
84. Anthony R. Lupo, Ph.D., Professor of Atmospheric Science, Department of Soil, Environmental, and Atmospheric Science, University of Missouri, Columbia, Missouri, U.S.A.
85. Horst Malberg, PhD, former director of Institute of Meteorology, Free University of Berlin, Germany
86. Björn Malmgren, PhD, Professor Emeritus in Marine Geology, Paleoclimate Science, Goteborg University, retired, Norrtälje, Sweden
87. Fred Michel, PhD, Director, Institute of Environmental Sciences, Associate Professor of Earth Sciences, Carleton University, Ottawa, Ontario, Canada
88. Ferenc Mark Miskolczi, PhD, atmospheric physicist, formerly of NASA's Langley Research Center, Hampton, Virginia, U.S.A.
89. Asmunn Moene, PhD, MSc (Meteorology), former head of the Forecasting Centre, Meteorological Institute, Oslo, Norway
90. Cdr. M. R. Morgan, PhD, FRMetS, climate consultant, former Director in marine meteorology policy and planning in DND Canada, NATO and World Meteorological Organization and later a research scientist in global climatology at Exeter University, UK, now residing in Dartmouth, Nova Scotia, Canada
91. Nils-Axel Mörner, PhD (Sea Level Changes and Climate), Emeritus Professor of Paleogeophysics & Geodynamics, Stockholm University, Stockholm, Sweden
92. Robert Neff, M.S. (Meteorology, St Louis University), Weather Officer, USAF; Contractor support to NASA Meteorology Satellites, Retired, Camp Springs, Maryland, U.S.A.
93. John Nicol, PhD, Physics, (Retired) James Cook University, Chairman - Australian Climate Science Coalition, Brisbane, Australia
94. Ingemar Nordin, PhD, professor in philosophy of science (including a focus on "Climate research, philosophical and sociological aspects of a politicised research area"), Linköpings University, Sweden.
95. David Nowell, M.Sc., Fellow of the Royal Meteorological Society, former chairman of the NATO Meteorological Group, Ottawa, Ontario, Canada
96. James J. O'Brien, PhD, Emeritus Professor, Meteorology and Oceanography, Florida State University, Florida, U.S.A.
97. Peter Oliver, BSc (Geology), BSc (Hons, Geochemistry & Geophysics), MSc (Geochemistry), PhD (Geology), specialized in NZ quaternary glaciations, Geochemistry and Paleomagnetism, previously research scientist for the NZ Department of Scientific and Industrial Research, Upper Hutt, New Zealand
98. Cliff Ollier, D.Sc., Professor Emeritus (School of Earth and Environment), Research Fellow, University of Western Australia, Nedlands, W.A., Australia
99. Garth W. Paltridge, BSc Hons (Qld), MSc, PhD (Melb), DSc (Qld), Emeritus Professor, Honorary Research Fellow and former Director of the Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies, University of Tasmania, Hobart, Visiting Fellow, RSBS, ANU, Canberra, ACT, Australia
100. R. Timothy Patterson, PhD, Professor, Dept. of Earth Sciences (paleoclimatology), Carleton University, Chair - International Climate Science Coalition, Ottawa, Ontario, Canada
101. Alfred H. Pekarek, PhD, Associate Professor of Geology, Earth and Atmospheric Sciences Department, St. Cloud State University, St. Cloud, Minnesota, U.S.A.
102. Ian Plimer, PhD, Professor of Mining Geology, The University of Adelaide; Emeritus Professor of Earth Sciences, The University of Melbourne, Australia
103. Daniel Joseph Pounder, BS (Meteorology, University of Oklahoma), MS (Atmospheric Sciences, University of Illinois, Urbana-Champaign); Weather Forecasting, Meteorologist, WILL AM/FM/TV, the public broadcasting station of the University of Illinois, Urbana, U.S.A.
104. Brian Pratt, PhD, Professor of Geology (Sedimentology), University of Saskatchewan, Saskatoon, Saskatchewan, Canada
105. Harry N.A. Priem, PhD, Professor (retired) Utrecht University, isotope and planetary geology, Past-President Royal Netherlands Society of Geology and Mining, former President of the Royal Geological and Mining Society of the Netherlands, Amsterdam, The Netherlands
106. Tom Quirk, MSc (Melbourne), D Phil, MA (Oxford), SMP (Harvard), Member of the Scientific Advisory Panel of the Australian Climate Science Coalition, Member Board Institute of Public Affairs, Melbourne, Victoria, Australia
107. George A. Reilly, PhD (Geology), Winnipeg, Manitoba, Canada
108. Robert G. Roper, PhD, DSc (University of Adelaide, South Australia), Emeritus Professor of Atmospheric Sciences, Georgia Institute of Technology, Atlanta, Georgia, U.S.A.
109. Arthur Rorsch, PhD, Emeritus Professor, Molecular Genetics, Leiden University, retired member board Netherlands Organization Applied Research TNO, Leiden, The Netherlands
110. Curt Rose, BA, MA (University of Western Ontario), MA, PhD (Clark University), Professor Emeritus, Department of Environmental Studies and Geography, Bishop's University, Sherbrooke, Quebec, Canada
111. Rob Scagel, MSc (forest microclimate specialist), Principal Consultant - Pacific Phytometric Consultants, Surrey, British Columbia, Canada
112. Clive Schaupmeyer, B.Sc., M.Sc., Professional Agrologist (awarded an Alberta "Distinguished Agrologist"), 40 years of weather and climate studies with respect to crops, Coaldale, Alberta, Canada
113. Bruce Schwoegler, BS (Meteorology and Naval Science, University of Wisconsin-Madison), Chief Technology Officer, MySky Communications Inc, meteorologist, science writer and principal/co-founder of MySky, Lakeville, Massachusetts, U.S.A.
114. John Shade, BS (Physics), MS (Atmospheric Physics), MS (Applied Statistics), Industrial Statistics Consultant, GDP, Dunfermline, Scotland, United Kingdom
115. Gary Sharp, PhD, Center for Climate/Ocean Resources Study, Salinas, California, U.S.A.
116. Thomas P. Sheahen, PhD (Physics, Massachusetts Institute of Technology), specialist in renewable energy, research and publication (Applied Optics) in modeling and measurement of absorption of infrared radiation by atmospheric CO2, Oakland, Maryland, U.S.A.
117. Paavo Siitam, M.Sc., agronomist and chemist, Cobourg, Ontario, Canada
118. L. Graham Smith, PhD, Associate Professor of Geography, specialising in Resource Management, University of Western Ontario, London, Ontario, Canada.
119. Roy W. Spencer, PhD, climatologist, Principal Research Scientist, Earth System Science Center, The University of Alabama, Huntsville, Alabama, U.S.A.
120. Walter Starck, PhD (Biological Oceanography), marine biologist (specialization in coral reefs and fisheries), author, photographer, Townsville, Australia
121. Peter Stilbs, TeknD, Professor of Physical Chemistry, Research Leader, School of Chemical Science and Engineering, Royal Institute of Technology (KTH), member of American Chemical Society and life member of American Physical Society, Chair of "Global Warming - Scientific Controversies in Climate Variability", International seminar meeting at KTH, 2006, Stockholm, Sweden
122. Arlin Super, PhD (Meteorology), former Professor of Meteorology at Montana State University, retired Research Meteorologist, U.S. Bureau of Reclamation, Saint Cloud, Minnesota, U.S.A.
123. George H. Taylor, B.A. (Mathematics, U.C. Santa Barbara), M.S. (Meteorology, University of Utah), Certified Consulting Meteorologist, Applied Climate Services, LLC, Former State Climatologist (Oregon), President, American Association of State Climatologists (1998-2000), Corvallis, Oregon, U.S.A.
124. Mitchell Taylor, PhD, Biologist (Polar Bear Specialist), Wildlife Research Section, Department of Environment, Igloolik, Nunavut, Canada
125. Hendrik Tennekes, PhD, former director of research, Royal Netherlands Meteorological Institute, Arnhem, The Netherlands
126. Frank Tipler, PhD, Professor of Mathematical Physics, astrophysics, Tulane University, New Orleans, Louisiana, U.S.A.
127. Edward M. Tomlinson, MS (Meteorology), Ph.D. (Meteorology, University of Utah), President, Applied Weather Associates, LLC (leader in extreme rainfall storm analyses), 21 years US Air Force in meteorology (Air Weather Service), Monument, Colorado, U.S.A.
128. Ralf D. Tscheuschner, Dr.rer.nat. (Theoretical physics: Quantum Theory), Freelance Lecturer and Researcher in Physics and Applied Informatics, Hamburg, Germany. Co-author of “Falsification of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics, Int.J.Mod.Phys. 2009
129. Gerrit J. van der Lingen, PhD (Utrecht University), geologist and paleoclimatologist, climate change consultant, Geoscience Research and Investigations, Christchurch, New Zealand
130. A.J. (Tom) van Loon, PhD, Professor of Geology (Quaternary Geology), Adam Mickiewicz University, Poznan, Poland; former President of the European Association of Science Editors
131. Gösta Walin, PhD in Theoretical physics, Professor emeritus in oceanography, Earth Science Center, Göteborg University, Göteborg, Sweden
132. Neil Waterhouse, PhD (Physics, Thermal, Precise Temperature Measurement), retired, National Research Council, Bell Northern Research, Ottawa, Ontario, Canada
133. Anthony Watts, 25-year broadcast meteorology veteran and currently chief meteorologist for KPAY-AM radio. In 1987, he founded ItWorks, which supplies custom weather stations, Internet servers, weather graphics content, and broadcast video equipment. In 2007, Watts founded SurfaceStations.org, a Web site devoted to photographing and documenting the quality of weather stations across the U.S., U.S.A.
134. Charles L. Wax, PhD (physical geography: climatology, LSU), State Climatologist – Mississippi, past President of the American Association of State Climatologists, Professor, Department of Geosciences, Mississippi State University, U.S.A.
135. James Weeg, BS (Geology), MS (Environmental Science), Professional Geologist/hydrologist, Advent Environmental Inc, Mt. Pleasant, South Carolina, U.S.A.
136. Forese-Carlo Wezel, PhD, Emeritus Professor of Stratigraphy (global and Mediterranean geology, mass biotic extinctions and paleoclimatology), University of Urbino, Urbino, Italy
137. Boris Winterhalter, PhD, senior marine researcher (retired), Geological Survey of Finland, former adjunct professor in marine geology, University of Helsinki, Helsinki, Finland
138. David E. Wojick, PhD, PE, energy and environmental consultant, Technical Advisory Board member - Climate Science Coalition of America, Star Tannery, Virginia, U.S.A.
139. Raphael Wust, PhD, Adj Sen. Lecturer, Marine Geology/Sedimentology, James Cook University, Townsville, Australia
140. Stan Zlochen, BS (Atmospheric Science), MS (Atmospheric Science), USAF (retired), Omaha, Nebraska, U.S.A.
141. Dr. Bob Zybach, PhD (Oregon State University (OSU), Environmental Sciences Program), MAIS (OSU, Forest Ecology, Cultural Anthropology, Historical Archaeology), BS (OSU College of Forestry), President, NW Maps Co., Program Manager, Oregon Websites and Watersheds Project, Inc., Cottage Grove, Orego
n, U.S.A.
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 21:31
   La Deep-Ecology, c'est l'écologie "profonde", charmante litote signifiant "radicale".

   L'écologie profonde est radicalement malthusienne, réchauffiste sectaire, raciste, génocidaire, décroissante et pour un retour aux époques pré-renaissance, voir pré-chrétienne. Car la Deep-Ecology a développé une structure idéologique dense, d'apparence solide pour le novice, et presque convaincante si l'on n'y prend garde. Le décès récent de Claude Lévi-Strauss a permis d'en dévoiler certains aspects, à cet égard.

   Pour ma part, j'ai trouvé un blog d'écologie profonde, le blog Biosphère.blog.LeMonde, animé par un intellectuel inconnu mais acharné à présenter de la manière la plus claire possible sa sauvagerie anti-humaine. Ce qui donne à ce site un intérêt pédagogique, d'autant plus qu'il bénéficie du soutien actif du journal LeMonde.

   Voilà pourquoi je vous propose d'y aller faire un tour, et d'aller "tâter" le bestiau. Ce site gagne à être connu, pour la bonne raison que les déclarations qu'il contient sont à mon avis un excellent repoussoir.
   C'est là : http://biosphere.blog.lemonde.fr/

   N'hésitez pas à y laisser des commentaires, le maître des lieux daigne parfois y répondre, depuis son île de Laputa idéologique.

  
Je m'y amuse de temps en temps, avec un compagnon du nom de Laurent Berthod - très efficace - et c'est là que j'ai reçu mon premier galon de "négateur"/"négationniste du climat" de la plume de l'auteur, ce dont je suis très fier.

   Cette insulte d'ailleurs est l'un des axes de la défense des réchauffistes - en écho à l'entretien du Monde avec Thomas Stocker - qui viennent d'encaisser un coup très violent avec l'affaire du ClimateGate, ces fameux documents piratés du Hadley Center dont le contenu semble prouver les soupçons de fraude, de manipulation et de corruptions de plusieurs des plus grands "climatologues" officiels, de ceux qui fournissent la matière "scientifique" des rapports du GIEC, dont la désormais célèbre courbe de Mann, dite en "crosse-de-hockey", de 1998.

Bonne promenade chez les ultras-verts, et n'oubliez pas les vaccins :

Etude sur la nature des mouvements écologistes...

La grande fraude du réchauffement climatique: documentaire non conformiste

Le nouveau malthusianisme, le racisme et le génocide

Tuez-les tous ! (florilège)
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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 21:41

   Une bombe vient d'exploser dans le monde de la climatologie ! Les données informatiques de l'unité de recherche climatique de l'Université anglaise d'East Anglia, affiliée au Hadley Center, ont été piratée, et mise en partage sur le web.
   La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la planète, ainsi que les documents, d'abord mis à disposition sur un site russe, et depuis multiplement copiés et partagés.

   Cette unité de recherche climatique, c'est celle dont sont sorties - d'après ce que je lis - toutes les données étayant les rapports successifs du GIEC depuis au moins 1998. C'est celle qui a inventé la courbe en "crosse-de-hockey", dite courbe de Mann, dont Al Gore se sert dans sa "vérité qui dérange". C'est sur les données de celle-ci, apparemment, que le sommet de Copenhague qui vient s'apprête à oeuvrer.

   Oui, mais voilà : les emails de ces messieurs sont édifiants ! Mensonges, manipulations, menaces, cupidités, rien ne semble arrêter les "réchauffistes" dans leur croisade contre les émissions anthropiques de soi-disant "gaz-à-effet-de-serre" responsable d'un réchauffement qui n'existe manifestement plus, et qui en réalité n'est qu'une croisade anti-population malthusienne, comme la presse mondiale s'en fait l'écho à l'approche du sommet.

Par exemple :
yves-cochet-ne-plus-inciter-a-la-natalite-pourrait-reduire-l-impact-ecologique-des-pays-developpes
limiter-les-naissances-un-remede-au-peril-climatique
lonu_pointe_la_croissance_demographique
rechauffement-climatique-la-solution-les-femmes

et tant d'autres ici :
http://news.google.fr/news/story?um=1&cf=all&ned=fr&cf=all&ncl=db3bB4xjh4yRV0MoufNtEu0nOK4hM


voici une série de liens essentiels :

Où télécharger ces documents (60Mo) du Hadley Center ?

http://ftp.tomcity.ru/incoming/free/FOI2009.zip

http://www.megaupload.com/?d=75J4XO4T
http://rapidshare.com/files/30.....9.zip.html
http://www.megaupload.com/?d=XD050VKY
http://thepiratebay.org/torrent/5171206
http://www.megaupload.com/?d=XD050VKY

http://thepiratebay.org/torrent/5171206

http://www.filedropper.com/foi2009
http://www.megaupload.com/?d=003LKN94

Les emails sont ici :

http://www.anelegantchaos.org/cru/index.php

Où trouver une analyse à chaud de ces documents ?

http://skyfal.free.fr/?p=421
http://skyfal.free.fr/?p=422


Des articles sur l'affaire :

http://eco.rue89.com/2009/11/23/le-climategate-de-la-recherche-sur-le-rechauffement-127022
http://www.solidariteetprogres.org/article6030.html
http://www.pcinpact.com/actu/news/54256-rechauffement-climatique-hackeurs-courriels-derangeants.htm?vc=1#
http://www.ginjfo.com/Publics/Actualites/Piratage-informatique-:-Des-doutes-sur-le-changement-climatique-4561.html
http://presse.alsace-alsace.fr/web-internet-referencement/communique-703-mails-labo-giec-hackes-hackeurs-russes-cru-hadley


Etc., etc... Faites tourner, faites connaître !



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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 20:17

    Dans le précédent article au sujet de la disparition de Claude Levi-Strauss, j'écrivais au sujet de la pensée pessimiste propagée entre autre par ce dernier, ceci :


   "Depuis, il apparaît que nous avons, en tant que peuples, décidé que ce progrès était suffisant en l'état, et que les nations n'avaient pas toutes les mêmes besoins, les mêmes droits à la vie et au développement. Des intellectuels sinistres apparurent à chaque coin de rue, dans chaque colloque, dans les ministères et les intitutions internationales, persiflant toujours la même rengaine pessimiste.
   Et cela fait bientôt quarante ans que leurs pestilences percolent dans tous les domaines du savoir, dans tous les ouvrages culturels, et dans la pensée politique de droite comme de gauche. Il n'est que de regarder la substance du "verdissage" des partis, de la mort apparente de la créativité scientique et de la corruption nihiliste de la culture."


   Un exemple frappant du "verdissage" des partis nous est donné par la censure dont a fait l'objet le chercheur Gilles Mercier, chargé de recherche à l’INSERM, syndicaliste CGT et membre du Parti communiste Français, de la part du journal dans lequel il avait auparavant tribune libre : l'Humanité !

   On aurait pu espérer que, de tous les partis, celui qui résisterait le mieux à la vague réactionnaire de l'écologisme radical malthusien serait celui dont les dignes aïeux ont forgé au combat le programme du Conseil National de la Résistance et joué un rôle particulièrement significatif dans la reconstruction, l'industrialisation et les grandes avancées sociales et technologiques d'après-guerre. Hé bien non ! Comme le dit Jean de la Fontaine : "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".


Jean Jaurès doit se retourner dans sa tombe !


Vu l'intérêt de l'article de monsieur Mercier, j'ai décidé de le reproduire ici, ainsi que le commentaire qu'il donne sur la décision de censure de l'Huma et sur l'avenir du PCF, en remerciant le site Alerte-Environnement de l'avoir signalé.

 

   Voici le commentaire :


    La Direction du journal l’Humanité a refusé de publier en tribune libre le texte figurant dans le premier document attaché (voir l'article "Les idées dominantes sont celles de la classe dominante" ci-dessous ). Ce qui est son droit. Mais elle n’a pas assumé sa décision en refusant de m’en expliquer les raisons. La seule explication très embarrassée du responsable de rubrique fut « cela va à l’encontre du discours dominant, la décision ne m’appartient pas, voyez avec la rédaction ! ». P Le Hyaric, malgré mes relances est resté aux abonnés absents.


    La résolution du 34e congrès du PCF dit « Il nous faut reprendre avec une vigueur renouvelée et avec constance un travail d’analyse, un effort théorique pour comprendre les bouleversements du monde, saisir ses contradictions. Le mouvement populaire a plus que jamais besoin d’une pensée émancipée de l’idéologie dominante, une pensée créative, imaginative, en perpétuel mouvement ». (souligné par moi). Ma tribune libre s’inscrit dans cette démarche. Plus loin, la résolution poursuit « Le respect de la diversité et la libre expression des opinions dans les débats que nous considérons comme un acquis irréversible ». Visiblement, pour la Direction de l’Huma, la libre expression a ses limites.


    Quelles peuvent en être les raisons ?


    Le PCF a renoncé à être lui-même, c'est-à-dire à avoir une identité, une stratégie autonome. Comment pourrait il en avoir une, puisqu’il n’a toujours pas procédé à l’analyse de son recul ni à celle de l’effondrement du socialisme. ( Il est significatif que mon article "Comprendre l'effondrement du socialisme : un enjeu pour le mouvement de lutte !" n’ait pas suscité d’écho chez les responsables du Parti !). Personne ne veut affronter ces questions. Comme le PCF est né de la révolution d’octobre, l’effondrement du socialisme met en cause le bien fondé de l’existence même du Parti. Refuser d’analyser les causes de l’effondrement engage la Direction dans une logique d’effacement et à terme de disparition. Le PCF n’ayant plus de perspective à offrir, s’inscrit dans la pérennité de la société capitaliste ! Il en est réduit à accompagner les stratégies des différentes déclinaisons de la social-démocratie (PS, PG, NPA, les Verts, etc…) dont il est devenu le faire valoir. Comme chacune a une stratégie qui lui est propre, il navigue de l’une à l’autre, ce qui rend son discours peu lisible. N’ayant plus de lien avec le salariat, le PCF se maintient grâce à ses élus. Mais jusqu’à quand ? Quel intérêt à voter communiste quand le journal l’Humanité comme la Direction du Parti ne parlent plus du Parti mais que de la gauche, quand tous deux se moulent par opportunisme dans l’écologisme ? Le résultat d’Europe Ecologie aux européennes, ne doit pas surprendre, tous les partis politiques se sont alignés sur le discours de l’écologisme. Autant voter pour le modèle et non pour les copies opportunistes.


    Le PCF et L’Humanité ne cessent de promouvoir l’imposture de l’éolien et du photovoltaïque mais sont très discrets sur le nucléaire. Evidemment, tous ceux avec qui le PCF cherche des alliances électorales sont contre le nucléaire civil ! Tout ce qui peut faire obstacle à la conclusion d’alliances électorales doit être écartés, fusse au prix de la promotion de l’irrationnel et de l’obscurantisme. Les pages écolo de l’Huma du jeudi en sont l’illustration. Bové à quitté MG Buffet pour rejoindre Cohn-Bendit, mais l’Huma perpétue son discours et son idéologie : celle d’une agriculture à faibles rendements, autosuffisante, produisant essentiellement pour un marché local. Pas besoin d’intrants, de semences sélectionnées, la connaissance scientifique la technologie doivent s’effacer devant le bon sens paysan de nos aïeux.


   La publicité donnée par l’Huma à Marc Dufumier, disciple de René Dumont et représentant de la fondation N Hulot, dans les ateliers du Grenelle de l’environnement en est l’illustration. Il est pour la taxe carbone, comme Attac (sans arrêt mis en avant par l’Huma pour masquer l’indigence de la réflexion du Parti) qui la trouve insuffisamment élevée et qui lui reproche de ne pas porter sur l’énergie nucléaire. Les débats « bon chic-bon genre » d’Alain Obadia et Pierre Henri Lab avec le député vert Yves Cochet partisan de supprimer les allocations familiales au-delà du troisième enfant afin de lutter contre l’émission de CO2, ne font que valoriser les thèses ultraréactionnaires de ce dernier.


    Valoriser des idées sans se poser la question de l’idéologie qui les sous tend peut amener à gérer de singulières contradictions.


    Ainsi, le PCF est contre la taxe carbone, mais MG Buffet n’a elle pas signé avec les autres dirigeants politiques le pacte écologique de N Hulot dans lequel était revendiqué explicitement la mise en place d’une taxe carbone progressive ?


    Ayant abandonné toute stratégie de reconquête du salariat, la Direction du PCF essaye de maintenir le PCF à flot en flirtant avec toutes les idéologies ayant l’apparence de la contestation. De l’écologisme à la décroissance, il n’y a pas loin. Paul Aries, apôtre de la décroissance, qui a rejoint le PG de Mélenchon, a droit très souvent aux colonnes de L’Humanité (ici, ici, ou encore ). Le PCF adopte de plus en plus le langage des décroissants, « lutter contre le productivisme » comme si le capitalisme produisait pour produire !


    Le but de la Direction du PCF et de celle de L’Humanité est d’amener les communistes à accepter la création d’un parti fourre tout à la Die Linke dont les communistes seraient l’une des composantes.


    L’écologisme habillé des oripeaux d’un verbiage anti-capitaliste est le vecteur de cette opération.


    Il est évident que ma tribune libre « casse la baraque » à l’opération. S’il n’y a pas de consensus scientifique sur l’origine du réchauffement climatique*, le consensus politique dans lequel le PCF se moule afin de constituer des alliances n’a plus de raison d’être !
 
Gilles Mercier
 
* L’absence de consensus scientifique sur la question était évidente lors de la conférence mondiale sur le climat dont curieusement la presse n’a pas rendu compte. ( http://www.lepost.fr/article/2009/09/06/1684356_au-giec-il-y-en-a-qui-trouvent-que-la-prophetie-en-climatologie-sent-le-rat.html ).
    Le second document attaché (listé ci-après) est une liste d’ouvrages et de sites WEB, dont les contenus sont totalement opposés aux discours catastrophiques et irrationnels véhiculés par l’ensemble de la presse et des médias

 

 

Voici l'article censuré par l'Humanité :


 


   L’Homme par son activité industrielle serait responsable du réchauffement climatique.

   Cette affirmation repose sur le travail du GIEC. Or, le GIEC n’est pas une institution scientifique, mais une création politique. Ses membres nommés par les gouvernements ne sont pas tous des scientifiques.

   Le but du GIEC n’est pas de déterminer les causes du réchauffement climatique, « mais d’expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme ». Fort de sa lettre de mission, le GIEC n’a de cesse de démontrer le bien fondé du présupposé qui a amené sa création. Le discours du GIEC ne constitue pas une vérité scientifique.

   Il n’y a aucun consensus scientifique sur l’origine du réchauffement climatique. L’appel d’Heidelberg (1992), la déclaration de Leipzig (1996), la pétition de l’Oregon (1998), sont autant de manifestations de scientifiques qui ont tenu à marquer publiquement leur opposition aux conclusions du GIEC. Cette opposition s’est structurée en se constituant en Groupement Non Gouvernemental d’Etude sur le Climat, qui vient de rendre public cette année son second rapport.

   Pour ces scientifiques, il n’existe aucune certitude d’une responsabilité majeure du C02 dans le réchauffement climatique. Ce dernier serait la conséquence de phénomènes naturels encore insuffisamment compris, qui sont à l’origine de l’alternance de périodes de refroidissement et de réchauffement que la terre connait depuis des millions d’années. Qu’il n’y ait pas unanimité chez les scientifiques sur l’origine du réchauffement n’a rien d’étonnant. Il en est souvent ainsi en recherche. Mais il n’y a aucun débat scientifique. Il y a une science officielle avec ses scientifiques bien en cours dont les médias et la presse distillent en permanence le discours. Ceux qui pensent différemment n’existent pas.

   Le pouvoir politique en France avec le Pacte pour la recherche et la LRU vassalise la totalité des institutions scientifiques. Le CNRS n’est plus un organisme de débats scientifiques. Certains scientifiques peuvent trouver intérêt à s’inscrire dans la pensée dominante. Ils y gagnent financements et notoriété. Quel peut être l’intérêt pour la bourgeoisie de valoriser la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine ?

   En 1972, le Club de Rome commandita le rapport « Halte à la croissance »  afin de justifier les fermetures massives d’entreprises. Ce rapport sous prétexte de protection de l’environnement était un hymne à la décroissance. La force du mouvement de lutte fit que ce rapport ne rencontra aucun écho favorable, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Afin d’intégrer ces derniers à leurs stratégies, les bourgeoisies des pays occidentaux élaborèrent le concept de la préservation de l’environnement dans le développement économique. Dans le courant des années 1970 va se forger le concept de l’écodéveloppement puis en 1980 celui du développement durable.

   La tautologie du développement durable peut se résumer ainsi « le fait d’améliorer les conditions d’existence des communautés humaines, tout en restant dans les limites de la capacité de charge des écosystèmes ». Ce n’est que la reprise ripolinée du rapport du Club de Rome. Les forces du capital des pays occidentaux ont fait le choix d’arrêter le développement en Europe. Leurs zones de profit sont ailleurs. La nécessité de réduire l’activité économique afin de réduire la production de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique est l’idéologie d’acceptation de l’austérité. Il faut accepter les sacrifices pour sauver la planète. La taxe carbone et les éco-taxes en sont l’illustration.

   Les associations écologistes viennent en renfort du pouvoir en martelant l’idée que la sauvegarde de notre environnement dépend d’une somme de comportements individuels. La défense légitime de la nature est instrumentalisée afin de pérenniser l’ordre social. La classe dominante a besoin d’une idéologie intégratrice. Le développement durable est cette idéologie. Qu’importe si elle favorise l’irrationnel, du moment qu’elle permette de pérenniser l’ordre social. La violence sociale, la déréglementation, l’incertitude du lendemain, l’instabilité internationale constituent un terrain favorable aux peurs, à l’irrationnel. Ces peurs sont alimentées par la plupart des associations écologistes qui assimilent modernité et catastrophes et prônent le retour à un passé mythifié.

   Si l’Homme est responsable du réchauffement climatique, il faut alors limiter sinon arrêter la croissance de l’Humanité. C’est dénier aux pays émergents le droit d’accéder à notre niveau de développement, c’est les condamner à rester dans le sous développement et la pauvreté endémique. C’est l’autre raison du soutien des bourgeoisies occidentales à la théorie de réchauffement climatique d’origine humaine : limiter le développement des pays émergents afin qu’ils ne jouent pas un rôle politique correspondant à leur importance économique croissante! L’ordre capitaliste occidental doit être préservé.

   Il est évident que les pays émergents ne sont pas prêts à accepter le discours des donneurs de leçons. C’est pourquoi, la conférence de Copenhague sera un échec. Il n’y aura pas de Kyoto 2 ! Et alors, quelle importance ! Le climat n’a jamais été immuable. Chaque période de réchauffement a toujours été bénéfique pour la vie (l’ère secondaire l’atteste) et pour l’activité humaine (l’optimum médiéval).

   Personnellement, je crois en la capacité humaine à affronter et résoudre les défis du développement. Lorsque le salariat se lèvera massivement contre un système économique et social qui l’asservit, il balayera toutes ces idéologies de la désespérance qui mettent en cause l’idée même de progrès et contribuera à remettre l’Homme au centre de la société et le monde à l’endroit.

 

Gilles Mercier

Travailleur scientifique

PCF Vitry

L’écologisme quelle idéologie et qui est derrière

A qui profite le développement durable. Sylvie Brunel. Larousse. à dire vrai. 2008.

Les pêcheurs de l’apocalypse. Jean de Kervasdoué. Plon. 2007.

Impasses de Grenelle. Jean Marc Fédida. Ramsay.2008.

L’antimondialisation aspects méconnus d’une nébuleuse .Jean Jacob. Berg international éditeurs.2006.

Défaire le développement refaire le monde. Actes d’un colloque. Parangon. 2005.

Greenpeace

Greenpeace, le vrai visage des guerriers verts. Pierre Kohler. Presses de la cité. 2008

Nucléaire

Tchernobyl, un « nuage » passe … Bernard Lerouge. L’Harmattan. 2009.

Le nucléaire avenir de l’écologie ? Bruno Comby. Editions TNR. 2004.

Réchauffement climatique

L’Homme est il responsable du réchauffement climatique. André Legendre. EDP Sciences. 2009.

Les scientifiques ont perdu le nord, réflexions sur le réchauffement climatique. Serge Galam. Plon. 2008.

Planète bleue en péril vert. Qu’est ce qui est en danger aujourd’hui le climat ou la liberté ?Vaclav Klaus. IREF. 2009.

Ecologie La grande Arnaque. Christian Gerondeau. Albin Michel

CO2 Un mythe planétaire. Christian Gérondeau. Editions du Toucan. 2009.

L’imposture : pourquoi l’éolien est un danger pour la France. Jean Louis Butré. Editions du Toucan. 2009

Et si la Terre s’en sortait toute seule Laurent Cabrol. Editions succès du Livre. 2008.

OGM

L’agriculture française en proie à l’écologisme. Claude Monnier. L’Harmattan.2006.

OGM et agriculture : options pour l’action publique. La documentation française.2001.

Il faut désobéir à Bové Sophie Lepault. Editions de la Martinière. 2005.

OGM : le gâchis Dix années de turpitudes françaises. Gérard Kafaroff. Le publieur.2005.

Les briseurs de machines de Nedd Ludd à José Bové. Nicolas Chevassus au Louis. Seuil. 2006.

La querelle des OGM. Jean Paul Oury. PUF. 2006.

Sauvez les OGM Jean Claude Jaillette. Hachette Littérature. 2009.

L’histoire et l’origine des épidémies

Des hommes et des germes. Jean François Saluzzo. PUF. 2004

Divers

Les pseudo-médecines. Jean Brissonnet. Collection Zététique. 2003.

Abeilles l’imposture écologiques. Gil Rivière-Wekstein. Le publieur 2006

L’étrange silences des Abeilles Vincent Tardieu Belin 2009

 

Sites WEB

Rationalité

http://www.pseudo-sciences.org/

http://www.union-rationaliste.org/

http://imposteurs.over-blog.com/

 

Réchauffement climatique

http://www.pensee-unique.fr/

http://skyfal.free.fr/

http://climat-sceptique.over-blog.com/

http://www.zetetique.ldh.org/rechauffement_climatique.html

Ecologie/agriculture

http://alerte-environnement.fr/

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