15 février 2010
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Phil Jones, du désormais célèbre CRU (Unité de Recherche Climatique) de l'université d'East Anglia, vient de sortir de sa retraite, pour accorder un entretien à la BBC.
Que dit-il dans cet entretien ? Hé bien, on pourrait le résumer en disant qu'il envoie la "crosse de hockey" dans les dents de son créateur, Michael Mann, et que l'ultra-alarmiste James Hansen doit serrer les fesses en attendant son tour.
Souvenez-vous qu'il n'y a pas si longtemps, le réchauffement climatique était incontestable, qu'il était exceptionnel sur au moins les 2000 années passées, et qu'il était sans aucun doute possible d'origine anthropique, c'est-à-dire exclusivement du aux émissions de gaz à effet de serre produites par l'activité humaine.
C'est du moins ce que l'on nous martelait 24/24 et 7/7 depuis une vingtaine d'années, et c'est sur cela que l'on voulait forcer tout les pays à retourner au moyen-âge, voire à l'âge de pierre.
Puis arriva le Climate-Gate, et la chute de la conférence de Copenhague, et le déluge de scandales qui menace dorénavant d'engloutir les "réchauffistes" et de faire du RCA (réchauffement Climatique Anthropique) l'une des plus grandes fraudes de l'histoire.
Phil Jones, démissionaire de son poste de directeur du CRU suite à l'affaire du Climate-Gate, revient donc sur la scène publique, et fait voler en éclat ce qui semblait alors être une théorie solidement étayée, en soulignant que le réchauffement que la Terre connait depuis les années cinquantes n'a rien d'exceptionnel et que, oui, il y a eu un optimum médiéval (ce que la courbe en crosse de hockey de Michael Mann avait fait disparaitre).
C'est la fin du RCA !
Pour l'instant, il n'y a que trois occurences sur l'internet francophone parlant de cet entretien, et celle que je vous présente a été postée il y a 3 heures sur le site de Solidarité et Progrès. Les deux autres articles, nettement plus "pondérés", sont ceux de la RTBF et de Rue 89.
Bonne lecture :
Réchauffement climatique : les rats quittent le navire !
15 février 2010 - 19:45
15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Phil Jones, l’ancien responsable de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande Bretagne, qui avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses convictions.
Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !
Rappelons les faits. À la veille du Sommet de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la planète.
Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des gaz à effets de serre.
Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations du même type.
Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !
Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier (13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les tenants du réchauffement climatique.
Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :
BBC : « Etes vous d’accord que selon les données utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »
JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point de vue des statistiques entre elles. »
BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des statistiques ? »
JONES : « Oui, c’est exact ».
BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des statistiques ? ».
JONES : « Non. Cette période est même plus courte que celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des statistiques ».
BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre 1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »
JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma compétence… ».
BBC : « Il y a un débat pour savoir si la Période de Réchauffement Médiévale (PRM) était globale ou non. S’il était démontré de façon incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans précédent ? »
JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si le PRM a été global ou non. Le PRM a été observable de la façon la plus claire dans des parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’ASIE. Pour qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »
BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis lors ? ».
JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et je n’ai aucune envie de le refaire. »
Que dit-il dans cet entretien ? Hé bien, on pourrait le résumer en disant qu'il envoie la "crosse de hockey" dans les dents de son créateur, Michael Mann, et que l'ultra-alarmiste James Hansen doit serrer les fesses en attendant son tour.
Souvenez-vous qu'il n'y a pas si longtemps, le réchauffement climatique était incontestable, qu'il était exceptionnel sur au moins les 2000 années passées, et qu'il était sans aucun doute possible d'origine anthropique, c'est-à-dire exclusivement du aux émissions de gaz à effet de serre produites par l'activité humaine.
C'est du moins ce que l'on nous martelait 24/24 et 7/7 depuis une vingtaine d'années, et c'est sur cela que l'on voulait forcer tout les pays à retourner au moyen-âge, voire à l'âge de pierre.
Puis arriva le Climate-Gate, et la chute de la conférence de Copenhague, et le déluge de scandales qui menace dorénavant d'engloutir les "réchauffistes" et de faire du RCA (réchauffement Climatique Anthropique) l'une des plus grandes fraudes de l'histoire.
Phil Jones, démissionaire de son poste de directeur du CRU suite à l'affaire du Climate-Gate, revient donc sur la scène publique, et fait voler en éclat ce qui semblait alors être une théorie solidement étayée, en soulignant que le réchauffement que la Terre connait depuis les années cinquantes n'a rien d'exceptionnel et que, oui, il y a eu un optimum médiéval (ce que la courbe en crosse de hockey de Michael Mann avait fait disparaitre).
C'est la fin du RCA !
Pour l'instant, il n'y a que trois occurences sur l'internet francophone parlant de cet entretien, et celle que je vous présente a été postée il y a 3 heures sur le site de Solidarité et Progrès. Les deux autres articles, nettement plus "pondérés", sont ceux de la RTBF et de Rue 89.
Bonne lecture :
Réchauffement climatique : les rats quittent le navire !
15 février 2010 - 19:45
15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Phil Jones, l’ancien responsable de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia en Grande Bretagne, qui avait été obligé de démissionner de ses fonctions suite aux révélations du Climategate, vient d’opérer un revirement à 180° par rapport à ses convictions.
Ses remarques à la BBC, samedi 13 février, équivalent pratiquement à une abjuration, par rapport à ses convictions précédentes et à celles de ses coreligionnaires. Le réchauffement climatique constaté entre 1975 et 1998, n’est pas exceptionnel, a-t-il avoué, mais est tout à fait comparable à celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Jones a aussi déclaré qu’aucun réchauffement n’avait eu lieu ces quinze dernières années !
Rappelons les faits. À la veille du Sommet de Copenhague, les tensions sont extrêmes entre le secteur avancé et les pays en développement, les premiers se livrant à des pressions outrancières sur les seconds, perçus de plus en plus comme des concurrents, pour qu’ils abandonnent leurs projets de développement, sous prétexte de réchauffement de la planète.
Et c’est au beau milieu de ce bras de fer, que des hackers ont rendu publics des milliers d’échanges par courriel entre les « experts » en climat du CRU et d’autres centres de « recherche », dans lesquels les prétendus experts reconnaissent s’être livré à d’intenses manipulations pour appuyer leur thèse selon laquelle l’activité productive humaine est responsable des émissions des gaz à effets de serre.
Ce sont des faits gravissimes, car le CRU est le centre de la recherche mondiale sur le réchauffement climatique ! Particulièrement exposé par ces courriels, Phil Jones remet tout de suite sa démission du CRU, afin que l’enquête puisse se dérouler convenablement. D’autres « chercheurs », aux Etats-Unis en particulier, sont aussi visés actuellement par des investigations du même type.
Depuis, c’est l’organisme chargé par l’ONU d’imposer la nouvelle religion du réchauffement climatique, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts du Climat), qui est visé en la personne de son président, l’Indien Pachauri, au point qu’il est de plus en plus question que cette organisme soit profondément réformé, voire même fermé ! En cause, les prévisions du GIEC sur la fonte des glaciers de l’Himalaya qu’il prévoyait, dans son 4e rapport, pour 2035, sans aucune preuve. Pire encore, le dit rapport argumentait que la fonte avait déjà fait passer la surface des glaciers de 500 000 km2 à 100 000 km2, alors qu’il est notoire qu’il n’est plus que de 33000 km2 actuellement !
Les déclarations de Phil Jones à la BBC, dans cette interview samedi dernier (13/02) représentent cependant un revirement à 180° des positions de ce prétenduexpert par rapport aux « vérités » essentielles diffusées par les tenants du réchauffement climatique.
Voici quelques extraits de cette longue interview qui vaut le détour (http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8511670.stm) :
BBC : « Etes vous d’accord que selon les données utilisées par le GIEC, les taux de réchauffement global entre 1860-1880, 1910-1940 et 1975-1998 sont identiques ? »
JONES : « Les taux de réchauffement pour les quatre périodes sont similaires et il n’y a pas de différences significatives du point de vue des statistiques entre elles. »
BBC : « Êtes vous d’accord que de 1995 à aujourd’hui, il n’y a pas eu de réchauffement global significatif du point de vue des statistiques ? »
JONES : « Oui, c’est exact ».
BBC : « Êtes-vous d’accord qu’entre janvier 2002 et aujourd’hui, il y a eu un refroidissement significatif du point de vue des statistiques ? ».
JONES : « Non. Cette période est même plus courte que celle qui va de 1995 à 2009. La tendance est cette fois-ci négative (-0,12°C par décennie), mais cette tendance n’est pas significative du point de vue des statistiques ».
BBC : « Êtes vous d’accord que des influences naturelles aient pu contribuer de façon significative au réchauffement global observé entre 1975-1998, et si oui, pouvez-vous spécifier chaque influence et expliquer sa force de radiation durant la période en termes de Watt par m2 »
JONES : « Ce domaine est un peu hors de ma compétence… ».
BBC : « Il y a un débat pour savoir si la Période de Réchauffement Médiévale (PRM) était globale ou non. S’il était démontré de façon incontestable que ce phénomène était global, accepteriez-vous que ceci affaiblirait les prémisses selon lesquelles les températures des surfaces atmosphériques moyennes, durant la deuxième moitié du 20e siècle, étaient sans précédent ? »
JONES : « Il y a beaucoup de débats pour savoir si le PRM a été global ou non. Le PRM a été observable de la façon la plus claire dans des parties de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, d’Europe et d’ASIE. Pour qu’il soit réellement global, il devrait être observé plus clairement dans plus de données provenant des régions tropicales et de l’hémisphère Sud. Il y a très peu de données paléoclimatiques pour ces deux dernières régions. »
BBC : « Les courriels volés du ‘Climategate’ ont été rendus publics en novembre. Comment avez vous vécu cette affaire depuis lors ? ».
JONES : « Ma vie a été terrible depuis cette époque, mais j’ai déjà parlé de tout ceci une première fois (dans le Sunday Times) et je n’ai aucune envie de le refaire. »