17 août 2009
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Fusion était une revue d'épistémologie et d'histoire des sciences, qui avait une approche originale. La revue entendait redonner le goût de la science et du progrès technologique. Fusion était, à l'origine, la publication d'une association, la Fondation pour l'Energie de Fusion (FEF), créée en 1974 par Lyndon LaRouche, économiste et homme politique américain, avec plusieurs autres scientifiques. La FEF est née au moment où les grands programmes technologiques américains (le programme spatial, mais aussi le programme de recherche sur la fusion nucléaire) commençaient à subir de fortes réductions budgétaires. Elle est née également peu de temps après la publication des rapports du Club de Rome, Halte à la Croissance, et La bombe de la démographie, qui répandaient dans la population un nouveau pessimisme culturel, s'inspirant des « luddites » briseurs de machines dans l'Angleterre du XIXe siècle. Les intérêts financiers qui contrôlaient le Club de Rome lancèrent une idéologie malthusienne et post-industrielle afin de briser le développement économique du tiers-monde. Cela représentait une menace insupportable pour leur pouvoir, basé sur la rente financière et le contrôle des matières premières.
La génération issue de mai 68, victime de cette propagande, est aujourd'hui aux postes de commande. Le dénigrement systématique de l'action transformatrice de l'homme sur l'univers est l'une des facettes du pessimisme culturel de cette génération. Elle promeut une vision idéologique et irréaliste du monde, à une époque où, en France, l'agriculture et l'industrie n'ont jamais été aussi sûres et aussi peu polluantes.
Fusion entendait être un instrument d'éducation civique contre cette propagande pessimiste. Fusion s'attachait également à redonner un sens de la découverte, de la véritable méthode scientifique, la méthode expérimentale et de l'hypothèse, associée aux grands penseurs comme Platon, Nicolas de Cues, Gottfried Leibniz, Johannes Kepler, Pierre Fermat, André Marie Ampère, Carl Gauss, Bernhard Riemann, Claude Bernard et Louis de Broglie. C'était aussi un magazine unique en son genre, traquant les dogmes établis et les axiomes sous-jacents à toute forme de pensée fossilisée. Rares étaient ceux qui osaient remettre en question des vaches sacrées comme Descartes, Newton, Maxwell, Auguste Comte, Niels Bohr, ou Prigogine. Fusion se voulait un espace de liberté pour la présentation d'idées scientifiques nouvelles, aujourd'hui trop souvent corsetées par des journaux scientifiques de plus en plus dogmatiques.
Fusion enfin, cherchait à faire revivre, notamment auprès d'un public de jeunes adultes, le cheminement des grands révolutionnaires de l'histoire des sciences, en prenant le temps de se plonger dans leur démarche philosophique et en se familiarisant avec leur vision de l'homme et de l'univers. Pour partager avec eux la joie profonde de la découverte…
Vous retrouverez dans les archives cet esprit de Fusion, que j'espère vous propagerez.
Bonne lecture.
La génération issue de mai 68, victime de cette propagande, est aujourd'hui aux postes de commande. Le dénigrement systématique de l'action transformatrice de l'homme sur l'univers est l'une des facettes du pessimisme culturel de cette génération. Elle promeut une vision idéologique et irréaliste du monde, à une époque où, en France, l'agriculture et l'industrie n'ont jamais été aussi sûres et aussi peu polluantes.
Fusion entendait être un instrument d'éducation civique contre cette propagande pessimiste. Fusion s'attachait également à redonner un sens de la découverte, de la véritable méthode scientifique, la méthode expérimentale et de l'hypothèse, associée aux grands penseurs comme Platon, Nicolas de Cues, Gottfried Leibniz, Johannes Kepler, Pierre Fermat, André Marie Ampère, Carl Gauss, Bernhard Riemann, Claude Bernard et Louis de Broglie. C'était aussi un magazine unique en son genre, traquant les dogmes établis et les axiomes sous-jacents à toute forme de pensée fossilisée. Rares étaient ceux qui osaient remettre en question des vaches sacrées comme Descartes, Newton, Maxwell, Auguste Comte, Niels Bohr, ou Prigogine. Fusion se voulait un espace de liberté pour la présentation d'idées scientifiques nouvelles, aujourd'hui trop souvent corsetées par des journaux scientifiques de plus en plus dogmatiques.
Fusion enfin, cherchait à faire revivre, notamment auprès d'un public de jeunes adultes, le cheminement des grands révolutionnaires de l'histoire des sciences, en prenant le temps de se plonger dans leur démarche philosophique et en se familiarisant avec leur vision de l'homme et de l'univers. Pour partager avec eux la joie profonde de la découverte…
Vous retrouverez dans les archives cet esprit de Fusion, que j'espère vous propagerez.
Bonne lecture.