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Fiona Kobusingye, ougandaise, est coordinatrice du Congrès pour l'Egalité Raciale (CORE) et de la brigade "Tuons les moustiques vecteurs de malaria maintenant" (Kill Malarial Mosquitoes Now Brigade). Elle bénéficie de tribunes dans la presse américaine conservatrice, où elle peut exprimer publiquement l'effroi qu'elle ressent face à la dictature mondiale du fascisme vert de la City et de ses projets pour l'Afrique.
L'article qui suit, paru en anglais sur le site web américain Townhall.com, a été traduit en français et publié sur le site skyfall.free.fr (le site des nouvelles fraîches sur le réchauffement climatique). Larecherchedubonheur.com partage entièrement le point de vue de l'auteur, dont on peut affirmer sans trop de risque qu'il se fait l'écho du sentiment des peuples des PVDs face aux diktats et menaces des assassins financiaro-écologistes mondiaux.
Bonne lecture.
La vraie crise climatique africaine
Fiona Kobusingye, le 29 juillet 2009
Et, néanmoins, jour après jour, on dit aux Africains que la plus grande menace à laquelle ils ont à faire face est le réchauffement global.

Au contraire, on dit aux Africains que le changement climatique “est une menace plus grave que le SIDA”. Plus grave que la mort de 2,2 millions d’Africains chaque année ? Nous sommes prévenus qu’il serait “pratiquement impossible de s’adapter à la perte des glaciers de l’Antarctique Ouest”, qui ferait monter le niveau des mers “5 à 15 mètres”. Cela aurait une répercussion certaine sur nos communautés côtières. Mais est-ce vraisemblable ? La température moyenne annuelle dans l’Antarctique est de moins 50 degrés F! L’été dans la Péninsule Ouest dure à peine deux mois et atteint peut-être 10 degrés au-dessus de zéro quelques heures par jour. Même Mr Gore et les modèles informatiques de l’ONU ne parlent pas d’une augmentation de 85 degrés F toute l’année. Donc comment cette glace est supposée fondre ? N’oublions pas que le niveau des mers s’est élevé de 120 mètres depuis le dernier Age Glaciaire. Est-ce que les alarmistes du réchauffement global pensent que les hommes des cavernes ont causé cela ? A l’évidence, de puissantes forces naturelles ont fait aller et venir ces anciens glaciers – et sont cause de sécheresses, inondations et changement climatiques qui ont affecté l’Afrique, la Terre, ses animaux et ses peuples durant des millions d’années.
Considérons seulement l’Afrique du Nord, avec ses vallées verdoyantes, ses hippopotames et ses villages heureux s’est transformée soudain en Désert du Sahara il y a 4.000 ans. Les scientifiques ne savent pas pourquoi, mais ce n’était probablement pas la faute des pharaons d’Egypte construisant des pyramides et conduisant des chars. Cependant, le problème réel n’est pas une science discutable ou fausse, des revendications hystériques et des modèles informatiques sans valeur qui prédisent des désastres de réchauffement climatique. C’est que cela est utilisé pour justifier qu’on dise aux Africains qu’ils ne doivent pas construire des centrales électriques à charbon ou à gaz naturel.C’est l’absence presque totale d’électricité qui nous empêche de créer du travail et de devenir des sociétés modernes. Ces politiques TUENT.
L’espérance de vie moyenne de l’Africain est inférieure à ce qu’elle était aux Etats Unis et en Europe il y a 100 ans. Mais on dit aux Africains que nous ne devrions pas nous développer, ou avoir de l’électricité parce que, maintenant que ces pays sont riches au-delà de ce que peuvent imaginer les Africains, ils sont préoccupés par le réchauffement climatique. Al Gore et le directeur de l’Onu pour la climatologie nous disent que le monde doit aller vers une diète énergétique. Hé bien, nous avons des nouvelles pour eux : les Africains sont déjà à la diète énergétique, nous mourons de faim ! Al Gore consomme plus d’électricité en une semaine que 28 millions d’Ougandais en une année. Et ces politiques anti-électricité nous enfoncent dans la pauvreté. Ne pas avoir d’électricité signifie que des millions d’Africains n’ont pas de réfrigérateurs pour conserver la nourriture et les médicaments.
En dehors de zones privilégiées de nos grandes villes, les gens n’ont pas de lumière, d’ordinateurs, d’hôpitaux et d’écoles modernes, d’air conditionné – ou de bureaux, d’usines et de magasins pour produire et créer de bons emplois. Ne pas avoir d’électricité signifie maladie et mort. Cela signifie des millions de morts par affections pulmonaires, parce qu’ils doivent cuisiner et se chauffer avec des feux ouverts ; par maladies intestinales causées par de la nourriture gâtée ou de l’eau impropre ;de la malaria, tuberculose, rubéole et autres maladies que nous pourrions prévenir ou soigner si nous avions l’infrastructure médicale appropriée.
Est-ce qu’un hypothétique réchauffement d’ici cent ans est pire que ça ?
Des radicaux de l’environnement s’opposent même aux insecticides et au puissant DDT, que le Ministre Ougandais de la Santé utilise conjointement à des moustiquaires et des médicaments modernes pour éliminer la malaria. Ils disent que le réchauffement aggravera la malaria. C’est ridicule car la maladie était répandue dans toute l’Europe, les Etats Unis et même la Sibérie. L’Ouganda et l’Afrique doivent cesser de s’inquiéter de ce que disent les Occidentaux, les Nations Unies et Al Gore. Nous devons nous concentrer sur nos propres besoins, ressources et opportunités.
Nous n’avons pas besoin de plus d’aide – particulièrement du genre qui majoritairement corrompt les fonctionnaires qui mettent l’argent sur des comptes privés, tiennent des conférences de propagande sur le réchauffement global et laissent leur propre peuple dans la pauvreté. Nous n’avons pas besoin que des pays riches nous promettent assistance pour le changement climatique (peut-être, quelquefois dans dix ans), si nous promettons de ne pas nous développer. Nous devons arrêter d’agir comme des sauvages ignorants, qui pensent que les éclipses solaires signifient que les dieux sont en colère après eux, et demandent à des sorciers de faire revenir le soleil. Nous devons cesser d’écouter des sorciers du réchauffement climatique qui s’enrichissent en nous disant de conserver notre mode de vie “indigène”, nos vies de pauvreté.
Nous avons besoin de commerce, de production, d’électricité et de carburant pour le transport afin d’alimenter des économies industrielles modernes. Nous devons faire que ce font la Chine et l’Inde – nous développer – et commercer plus avec eux. C’est comme cela que nous obtiendrons les emplois, la prospérité, la santé et la qualité de l’environnement que nous méritons.
Fiona Kobusingye