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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 09:11
Huile sur toile de Sorolla, 1895. Exposée à Madrid au musée Sorolla.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Num--riser0001.jpg
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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 01:52
Si vous passez par Paris, je vous conseille une très belle exposition qui se déroule jusqu'au 15 Mai, dans le cadre d'un Petit-Palais rénové (avec beaucoup de talent d'ailleurs), mettant notamment particulièrement en valeur une centaine d'oeuvres exposées.
Vous aurez l'occasion d'admirer les oeuvres élégantes et raffinées de John Singer Sargent (1856-1925) et surtout de découvrir l'espagnol Joaquín Sorolla (1863 -1923).
Amateurs de belles lumières et de magnifiques portraits, foncez!

Sorolla, Autoportrait

Sorolla, Ma femme et mes filles au jardin

Sorolla, Maria coiffée d'un chapeau

Sorolla, Mère

Sargent, Portrait de Madame Allouard-Jouan

Sargent, Dîner

Sargent, Lady Agnew of Lochnaw


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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 06:18
Joyeuses Pâques!   Rembrandt, Jésus dans le jardin de Gethsémané, 1657

Cliquez sur les images pour les agrandir


Alors Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées .
Mais, après que je serai ressuscité , je vous précèderai en Galilée.
Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute , tu ne le seras jamais pour moi .
Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante , tu me renieras trois fois.
Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.
Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m'éloignerai pour prier .
Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses.
Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi.
Puis, ayant fait quelques pas en avant , il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux , mais ce que tu veux.
Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis , et il dit à Pierre : Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi !
Veillez et priez , afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
Il s'éloigna une seconde fois , et pria ainsi : Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive , que ta volonté soit faite !
Il revint , et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis .
Il les quitta , et, s'éloignant , il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici , l'heure est proche , et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous , allons ; voici , celui qui me livre s'approche.
Matthieu, 26, 31-46

Rembrandt, Pilate devant le peuple avec Barrabas et Jésus, 1655


Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ?
Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ ?
Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.
Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
Le gouverneur prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.
Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié !
Le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu’il soit crucifié !
Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !
Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
Matthieu, 27, 11-26

Rembrandt, Les trois croix, 1653


Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Élie.
Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver.
Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.
Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Matthieu, 27, 45-56

Rembrandt, La grande descente de croix, 1633


Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus.
Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre.
Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc,
et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla.
Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
Matthieu, 27, 57-61

Rembrandt, Le repas d'Emmaüs, 1648


Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ;
et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé.
Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ?
L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ?
Quoi ? leur dit-il. Et ils lui répondirent : Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple,
et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié.
Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.
Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre
et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant.
Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont point vu.
Alors Jésus leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ?
Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.
Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin.
Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux.
Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux.
Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ?
Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés
et disant : Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon.
Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain.
Luc, 24, 13-35

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 07:59

Magnifique tableau que cette poétique et mystérieuse Tête de jeune fille échevelée (La Scapiliata ou La Scapigliata).
L'amour, la bonté et la douceur illuminent cette oeuvre. Lumières et ombres se conjuguent pour modeler ce doux visage qui semble flotter dans une atmosphère irréelle où le temps est suspendu.




D'autres visages, par de Vinci:








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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 00:08

Les livres manuscrits enluminés possèdent un charme bien particulier. C'est souvent avec émotion que ce passé retrouvé s'ouvre à nous. On parle de
manuscrits enluminés, de manuscrits à miniatures, et même de manuscrits à peintures, comme le font certains spécialistes, puisque l'artiste chargé de cette part de l'oeuvre était nommé pictor au Moyen Âge, pour le distinguer du scriptor (scribe, ou copiste) chargé de la seule copie du texte. Il faut s'imaginer l'artisan copiste ou le scribe méticuleux reproduisant dans le silence des monastères et des ateliers les textes des Saintes Ecritures. Que de travail et de patience!

Les enluminures possèdent, à mon avis, un charme supplémentaire, quand l'écrit rencontre l'art, un art plastique riche et minutieux. Par chance, ces oeuvres uniques ont conservé leurs couleurs, car protégés dans les pages des livres, à l'abri de la lumière, de l'air et de la poussière.
Quand on découvre ces bijoux, il est impossible de ne pas admirer l'audace, l'énergie créatrice, le génie inventif des maîtres enlumineurs qui firent progresser l'art en dépit des contraintes imposées (formation, modèles, commandes, tradition...)
Autre point important: l'enluminure est une forme d'art facilement transportable. Les manuscrits enluminés voyagèrent dans toute l'europe, diffusant l'art et le savoir, faisant connaître les goûts, les idées et les styles nouveaux. La miniature nous en dit long sur la vie quotidienne de son temps. Grâce à ces ouvrages illustrés, nous savons comment les gens s'habillaient, se soignaient, décoraient leurs demeures, ce qu'ils mangeaient, comment ils combattaient. Ce sont des siècles d'histoire que nous avons sous les yeux, l'art de l'enluminure "éclaire les siècles obscurs".
Je vous laisse maintenant découvrir quelques-unes de ces précieuses perles, belles et touchantes.

Annonciation, vers 1450

Nativité, idem

Nouveau testament, vers 1350, avec en haut, l'Annonciation, la Nativité, la Crucifixion, la Vierge et Jean, la Résurrection, la descente aux enfers et en bas la Cène.

Une rose, Le livres des simples médecines, vers 1450

L'estrif de Vertu et de fortune, fin XV siècle. Jean Fouquet.

La Vertu et la fortune exposent leurs avantages devant la Raison. Aux pieds de la Fortune (à droite), une chouette, symbole de la mort, et au-dessus, une ruine sombre. Sa robe arc-en-ciel symbolise ici son inconstance. A gauche se tient la Vertu, qui a à ses pieds un paon, symbole d'éternité et de renaissance. Derrière s'élève un beau château couronnant un rocher. Cette dispute sur le destin de l'homme et le sens moral se déroule sur une terre merveilleuse, lumineuse. La Raison, par un mouvement de la tête semble indiquer qu'elle penche en faveur de la Vertu.

Détail

La fuite en Egypte, vers 1470

Le Christ rencontrant Marthe et Marie, vers 1490

Bataille dans la montagne, 1438

Pour en savoir plus, ici.

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 09:14
Quelques oeuvres du peintre américain Thomas Eakins (1844-1916).

Thomas Eakins





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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 09:26
(...) Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers.
Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé (...)
Luc 2

Rembrandt, L'adoration des bergers, 1646






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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 07:59
Pieter Bruegel, Le misanthrope, 1568


Dans ce tableau, exposé au musée de Capodimonte à Naples, Bruegel nous amène à réfléchir sur notre façon d'appréhender la vie. Cette peinture met en scène un vieillard et un enfant. Regardons un peu mieux ce vieillard (le misanthrope): il est vêtu de noir, le regard caché par un capuchon. L'expression de sa bouche est amère, son visage est sec, fermé. L'enfant, joyeux, "rond", est en train de détrousser ce vieil homme.
Au bas du tableau, cette inscription: "Parce que le monde est si perfide / Pour cela je vais dans le deuil".
 

Le vieillard est le deuil. Il a choisi de se retirer du monde des vivants (que l'enfant représente ici). Il a choisi de ne plus appartenir à l'espèce humaine, agissante et créatrice. Il est aigri et en colère.
Mais comme toujours chez Bruegel, il faut s'attarder sur les détails. Que fait exactement l'enfant? Il vole la bourse du vieillard. Drôle de bourse! Regardons le détail ci-dessous:


Cette bourse rouge ne ressemble-t-elle pas à un coeur? Bruegel veut certainement nous dire qu'en se retirant du monde, le vieillard perd son coeur, son âme. Il fait le "triste deuil" de ce qui fait de lui un être humain. Bruegel veut aussi nous montrer que chez ce misanthrope, "où est l'argent, est le coeur".
Mais revenons un peu sur ce drôle d'enfant: il porte "autour" de lui un globe crucifère.  Il est le monde, vivant et agissant (ce qui le fait rire, d'ailleurs). Face au misanthrope, le monde gagne et la vie prend sa revanche.
On peut facilement imaginer que dans ces conditions, la vie du vieil homme ne sera guère facile. Regardons un  peu mieux le tableau :



Aïe! Des clous!



Des clous, des trous et un arbre mort, creux. Le vide, la chute, la douleur. Se retirer du monde est ici une expérience plutôt pénible, non?
Le contraste avec le paysage de campagne paisible (auquel le vieillard tourne le dos) est d'autant plus saisissant. On y voit un berger qui fait paître ses moutons, un moulin à vent, un feu au loin et quelques nuages. La Vie.



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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 14:33

Bravo à ceux qui ont trouvé d'où venait le détail et merci pour vos contributions.

Il sagissait bien sûr du Jardin des délices de Jérôme Bosch, triptyque peint en 1504. Le panneau de gauche représente le Paradis ou le jardin d'Eden, celui du milieu le jardin des délices ou le Purgatoire et celui de droite, l'Enfer.

La fraise est le symbole du plaisir et de l'amour. Au XVIIIe siècle, on nommait "fraise" les tétons des femmes, ce qui entraîna la locution "aller aux fraises" comme synonyme de flirter. Sa couleur rouge, son jus sucré, sa chair tendre ont fait qu'elle était au Moyen Age le symbole de la tentation.

Une autre explication, c'est que la fraise est un fruit éphémère et fragile qui ne se conserve pas longtemps. Bosch nous dit de nous méfier de la tentation facile et du plaisir éphémère (n'oublions pas que le panneau central représente le purgatoire).

En bonus, un joli conte sur la fraise (baie d'amour), ici

 

Tableau en haute résolution ici.

Purgatoire

Paradis

Enfer

Un individu "ramène" sa fraise (au milieu et à droite du panneau central).

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 11:19

Jan Van Eyck (1390-1441). La Vierge dans une église, 1425.

Ce petit tableau (32X14cm!) est exposé a Berlin à la Gemäldegalerie. Pour voir l'image en haute définition, cliquez ici

N'hésitez pas à lire les commentaires de Dom!

La Vierge et l'enfant Jésus, dans une magnifique église gothique (anachronisme?). A gauche de Marie, la lumière entre et se diffuse dans tout l'édifice. C'est beau, tout simplement.

 

 

 

 

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