13 décembre 2007
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Les grandes manoeuvres sont en cours chez les anthropophages de Londres et leurs serviteurs, pour savoir qui contrôlera la nouvelle bulle spéculative des droits à émettre du CO2. C'est le but unique du souk climatique de Bali, d'ailleurs.
Tout le monde s'y met, à commencer par le lâche Ban-Ki-Moon, dont on voit bien ainsi qu'il n'a pas été nommé secrétaire général de l'ONU par un heureux hasard ou par la logique du consensus mou, mais en fonction d'un agenda.
Ce nouveau marché, auquel participe cette nouvelle génération de fonds qui se nomment - eux-mêmes - "éthiques", tente d'établir à l'échelle planétaire une autorité contrôlant la production de CO2 par les nations, selons les mécanisme du Marché (le Parfait, le Pourvoyeur, l'Eternel, l'Incommensurable) tel qu'on les enseigne dans toutes les institutions de "sciences économiques" du monde occidental, et ailleurs aussi malheureusement.
L'on peut donc s'attendre à une intensification de la propagande de la part des serviteurs de la peste verte, et aux apparitions multiples et variées de nouvelles taxes et impôts sur la production de CO2 (vignette verte, taxe sur le tri, et tutti quanti) en vue de financer cette nouvelle folie génocidaire.
Voici donc la dernière déclaration de l'empesteur vert N°1, l'ex-inventeur d'internet, l'ex-futur président des USA, le Iago de l'administration Clinton, le promoteur du SIDA en Afrique, le "dérangeur de vérité" oscarisé, l'actuel dirigeant d'un fond "éthique" spécialisé dans le "carbon trade" et premier anthropophage à avoir jamais été décoré de la médaille du prix Nobel de la Paix (Urk !), j'ai nommé Al Gore :
L'ancien vice-président américain Al Gore, colauréat du prix Nobel de la paix, a estimé dimanche à Oslo que les mécanismes de l'économie de marché pouvaient être les meilleurs outils pour lutter contre le changement climatique en permettant de "donner un prix" au CO2.
A la veille de la remise du Nobel qui lui a été conjointement attribué avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), M. Gore a plaidé pour l'instauration d'un marché carbone à l'échelle mondiale et pour la mise en place d'une taxe carbone.
"Les marchés distribuant plus d'argent en une heure que les gouvernements du monde entier ne le font en un an, nous devons trouver un moyen d'exploiter l'énergie et la vitalité du marché pour aider à réduire les émissions de CO2", a dit l'ancien vice-président, candidat malheureux à la Maison Blanche en 2000.
"Il nous faut mettre un prix sur le carbone", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'Institut Nobel d'Oslo, une ville où - signe peut-être du réchauffement climatique - la neige a fait une timide et tardive apparition dimanche.
Un petit apparté : dans les écoles d'économie depuis longtemps déjà, on apprend que seul ce qui est rare a un prix. D'ou le corollaire : créez la rareté ! Et si vous ne pouvez créer cette rareté, imposez une législation draconienne sur l'usage de la substance concernée, accompagnée de la vente de droits.
C'est par cette tyrannie que l'Empire Britannique a perdu ses treizes colonies d'Amériques. Espérons que la fraude climatique aura le même effet sur les nations émergentes.
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre parmi les gaz accusés d'être à l'origine du changement climatique.
Récompensé par le comité Nobel pour avoir tiré la sonnette d'alarme sur le changement climatique avec son documentaire "Une vérité qui dérange", M. Gore préconise la mise en place d'un marché mondial des émissions de CO2, à l'instar de celui qui existe déjà dans l'Union européenne.
Imaginé par les pays signataires du protocole de Kyoto, le marché du carbone permet d'échanger des permis d'émission, ou "droits à polluer" : il vise à endiguer les émissions de CO2, en imposant des quotas aux pollueurs tout en leur permettant d'acheter des droits d'émission à ceux qui polluent moins.
"Je suis ardemment favorable à une taxe carbone, d'un montant élevé et dont les recettes seraient rendues aux gens sous la forme d'un rabais progressif qui décourage les émissions de CO2", a aussi déclaré M. Gore, en précisant qu'un tel mécanisme n'accroîtrait pas la pression fiscale.
Il s'agit là aussi de "donner un prix" à la pollution de l'atmosphère, en taxant les produits en fonction de leurs émissions en CO2.
M. Gore, 59 ans, a souligné que les pays les moins affectés par le réchauffement climatique se devaient d'être solidaires avec les Etats les plus vulnérables, souvent déjà pauvres, citant Martin Luther King qui disait qu'"une injustice commise quelque part est une menace pour la justice partout".
"De la même façon, l'augmentation des émissions de CO2 quelque part représente une menace pour l'avenir de la civilisation dans le monde entier", a-t-il affirmé.
Président du Giec, une émanation de l'ONU qui partage le Nobel pour son travail de documentation du réchauffement planétaire et de ses conséquences dramatiques, l'Indien Rajendra Pachauri s'est pour sa part dit optimiste sur l'issue de la conférence de Bali.
La communauté internationale est actuellement réunie sur l'île indonésienne pour tenter de s'entendre sur une feuille de route de négociations en vue d'un accord de réduction des gaz à effet de serre visant à prolonger au-delà de 2012 les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto.
"Les données scientifiques sur le changement climatique sont de mieux en mieux comprises (...) Les signaux émanant des dirigeants réunis là-bas sont très clairs: le temps des questions est terminé, ce dont nous avons besoin maintenant, c'est des actes", a-t-il dit.
MM. Gore et Pachauri, au nom du Giec, recevront le Nobel --un diplôme, une médaille d'or et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ 1,1 million d'euros)-- lundi. AFP 09/12/2007
Il est bien malin, Al Gore. Dans cette affaire, il est juge et partie car avec son fond Generation Investment Management créé et soutenu par Goldman Sachs, par ailleurs détenteur majoritaires du Chicago Climate Exchange (CCX), il est leader du marché si les gouvernements acceptent le principe des autorisations annuelles échangeables d'émissions de CO2. J'ai entendu dire que le gentil photographe moustachu qui s'extasie devant les fours à pain en terre cuite et les foyers chauffés à la bouse de vache séchée en a fondé un aussi. Il s'appelle Yann Tartuffe-Bertrand, je crois, ce gentil photographe.
Le nom du film écolocatastrophe de Al Gore aurait du être : "Une Vérité qui m'arrange".
Si tout cela arrive à maturité, les nations en voie de développement peuvent oublier leur souveraineté, et d'ores et déjà accepter leur rôle colonial de fournisseur de matières premières et agricoles ; ou alors déclarer leur indépendance des lois du marché, comme l'ont fait l'Argentine, la Malaisie ou le Zimbabwe - ou les Treizes Colonies en 1776 - par exemple, et se battre pour leur liberté et l'avenir de leur peuple.
Mais il y a des opposants sérieux qui se font entendre, et dont la voix commence à percer le brouhaha de la meute. Par exemple, le Lord Monckton, Vicomte Monckton de Brenchley, membre de la Chambre des Lords et expert scientifique des fraudes scientifiques (comme quoi même un Lord, ça peut servir), ferraille dur et recentre le débat sur la question génocidaire :
En tant que contributeur du rapport 2007 du GIEC, je partage le prix Nobel de la Paix avec Al Gore. Cependant, avec un grand nombre de mes pairs de la Chambre des Lords Britannique- de part son hérédité le plus indépendant des législateurs - je me trouve en désaccord profond sur des questions scientifiques fondamentales autant avec le GIEC qu'avec le film alarmiste de mon co-lauréat, "Une Vérité qui Dérange", qui a gagné cette année l'Oscar de la meilleure comédie dramatique de science-fiction.
Deux enquêtes détaillées réalisées par des comités de la Chambre confirment que le GIEC a délibérément, constamment et prodigieusement exagéré non seulement l'effet des gazs à effet de serre sur la température mais aussi les conséquences environnementales d'un climat plus chaud.
Ma contribution au rapport 2007 illustre le problème scientifique. Le premier tableau de courbes du rapport - inséré par les bureaucrates du GIEC après que les scientifiques aient finalisé la rédaction, et sans leur consentement - listait quatre motifs d'augmentation du niveau des mers. Les bureaucrates avaient multiplié l'effet de la fonte des glaces du Groenland et de la banquise antarctique ouest par 10.
Le résultat de cette manipulation politique malhonnête de la science fut que la somme des effets des quatre motifs du tableau incriminé dépassait de plus du double le total publié par le GIEC. Jusqu'à ce que j’écrive pour souligner ce point, personne ne l'avait noté. Le GIEC, après réception de ma lettre, corrigea, déplaça et renomma discrètement le tableau erroné, postant la nouvelle version sur Internet, et me fit gagner ainsi mon prix Nobel.
Les habitants des plages de Bali n'ont pas à s'inquiéter pour leurs maisons. Le GIEC déclare à présent que l'apport combiné des deux immenses couches de glaces à la hausse des niveaux maritimes sera inférieure à sept centimètres sur les cent prochaines années, et non sept mètres demain, et que la couche de glace groenlandaise (qui a épaissi de 50 cm entre 1995 et 2005) ne risque de fondre qu'après plusieurs millénaires, probablement de causes naturelles, comme cela a été le cas il y a 850 000 ans. Gore, soutenu dans le mensonge par la bureaucratie du GIEC, a exagéré d'un facteur 100.
Récemment, un juge de Haute Cour du Royaume-Uni donna une liste de neuf des 35 erreurs scientifiques majeures du film de Gore, déclarant qu'elles devaient être corrigées avant que d'innocents écoliers puissent y être exposés. L'exagération de Gore sur la hausse de niveau maritime en était une.
Les autres erreurs, colportées à la conférence de Bali, sont que le "réchauffement global" d'origine humain menace de disparition les ours blancs et les récifs coralliens, a causé l'ouragan Katrina, a évaporé le lac Tchad, a étendu le Sahara (alors qu'en fait il rétréci), etc.
Au coeur même des calculs du GIEC rôde une erreur plus sérieuse que les précédentes. Le GIEC dit :" Le forçage radiatif du CO2 s'est accru de 20% au cours des 10 dernières années (1995-2005)." Le forçage radiatif mesure l'accroissement de l'énergie radiante dans l'atmosphère, et par conséquent sa température. La concentration atmosphérique de CO2 en 1995 était de 360 Parties Par Million. En 2005 elle s'était accru de juste 5%, à 378 ppm. Mais chaque nouvelle molécule de CO2 dans l'air cause un accroissement de l'énergie radiante moindre que la précédente, de sorte que le véritable accroissement du forçage radiatif était de 1%, et non 20%. Le GIEC a exagéré 20 fois l'effet du CO2.
Pourquoi une si grande et si cruciale exagération ? Réponse : le GIEC a renié la physique fondamentale - l'équation de Stefan-Boltzman - qui converti l'énergie radiante en température. Sans cette équation, aucun calcul sensé sur les effets de la radiance sur la température ne peut être réalisé. Et pourtant les 1600 pages du rapport du GIEC ne le mentionnent pas une fois.
Le GIEC connaît l'équation, bien sûr. Mais elle dérange. elle impose une limite stricte (et très basse) sur la quantité de gaz à effet de serre capable d'augmenter la température. A la surface de la Terre, vous pouvez ajouter autant de gaz à effets de serre que vous voulez (forçage de "surface"), la température ne réagira qu'imperceptiblement.
C'est pourquoi tous les modèles informatiques du GIEC prédisent qu'à 10 kilomètres au-dessus de Bali, dans la troposphère supérieure tropicale, la température devrait augmenter deux à trois fois plus vite qu'à la surface. Sans ce "point chaud" troposphérique tropical, la loi Stefan-Boltzman garantit que la température de surface ne peut changer beaucoup.
Nous avons mesuré depuis un demi-siècle les températures de la troposphère supérieure : celles-ci n'ont pas changé plus vite que celles de la surface. Le GIEC le sait aussi, c'est pourquoi il décrète tout simplement que ses prédictions informatiques sont vraies et que les mesures effectuées dans le monde réel sont fausses. La prochaine fois que vous entendrez un bureaucrate scientifiquement ignorant déclarer "la science est établie", rappelez-vous cet échec vital à confirmer les prédictions informatiques du GIEC par des mesures expérimentales. Toute la théorie du GIEC est fondée sur la supposition que les points chauds inexistants pourraient exister.
Même si les exagérations de Gore et du GIEC étaient vraies, ce qu'elles ne sont pas, la tentative d'atténuer le changement climatique en essayant de réduire nos émissions, à l'aide d'un système d'échange du carbone et autres interférences coûteuses du marché, aurait des conséquences réduisant à rien un possible bénéfice climatique.
La communauté internationale, imitant les lemmings, s'est déjà par le passé précipitée par deux fois du haut de la falaise. Il y a vingt ans, les Nations-Unies décidèrent de ne pas considérer que le SIDA était une infection mortelle. Les porteurs de la maladie ne furent ni identifiés ni isolés. Résultat : 25 millions de morts dans les pays pauvres.
Il y a vingt-cinq ans, le monde décida d'interdire le DDT, seul agent efficace contre la malaria. Résultat : 40 millions de morts dans les pays pauvres. L'Organisation Mondiale de la Santé a levé cette interdiction le 15 septembre de l'année dernière, et recommande dorénavant l'usage du DDT pour contrôler la malaria. Le docteur Atara Kochi de l'OMS déclara qu'il ne tolérerai plus que la politique se mette en travers du chemin de la science et des faits. A cela je dis Amen.
Si nous décidons de mettre en oeuvre les décisions héroïques stupides qui sont actuellement discutées à Bali, ce seront encore une fois les peuples les plus pauvres de la planète qui en mourront silencieusement par dizaines de millions, cette fois ci par manque de chaleur, d'éclairage, d'énergie et de soins médicaux, choses qu'en Occident nous bénéficions depuis assez longtemps pour les tenir pour garanties.
Si nous leur interdisons la croissance à base de carbone fossile dont nous avons bénéficié, ils resteront pauvres et, paradoxalement, leur population continuera à croître, augmentant ainsi énormément l'empreinte carbone de l'humanité à long terme.
Pendant qu'ils meurent, et alors que les températures globales continuent de refuser d'augmenter selon les prédictions risiblement exagérées du GIEC, la rhétorique auto-congratulatoire qui est la marque de ces Nations-Unies corrompues, coûteuse et dorénavant inutile, sera de nouveau répétée quasi-unanimement par les journalistes et les politiciens paresseux et sans esprit - ceux-là mêmes qui auraient du faire leur devoir envers les pauvres depuis longtemps mais qui de nouveau, pour la troisième fois en trois décennies, refusent de parler pour ceux qui sont sur le point de mourir.
Cher co-conférenciers, il n'y a pas de crise climatique. La réponse politique correcte à un non-problème est d'avoir le courage de ne rien faire. Prenez courage ! Ne faites rien, et sauvez les pauvres du monde d'un autre cruel massacre ONUsien.
La traduction et les passages en gras sont de votre serviteur. L'original est ici
Et voici en réponse le travail exemplaire des courageux journalistes de l’AFP – en quelque sorte la preuve par l’exemple - avec le mot-symbole d'appel à la curée (devinez lequel) :
A Bali, le Vicomte de Monckton of Brenchley appelle à «ne rien faire»
AFP
LIBERATION.FR : mercredi 12 décembre 2007
Le vicomte Monckton of Brenchley, célèbre «négationniste» du réchauffement climatique, appelle mercredi les 130 ministres rassemblés à la conférence de l’ONU de Bali à «avoir le courage de ne rien faire».
Pour le troisième vicomte de Brenchley : «Le climat est un non-problème» et «la solution à un non-problème est de ne rien faire».
Cet aristocrate britannique, ancien conseiller de l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, mène une campagne ardente dans les conférences internationales sur le climat contre les conclusions des experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).
Des centaines de scientifiques et de responsables gouvernementaux ont affirmé cette semaine à Bali qu’il était urgent d’agir pour juguler le réchauffement causé par la hausse des gaz à effet de serre.
Le vicomte Monckton of Brenchley, de son côté, distribuait mercredi des centaines de communiqués et de DVD expliquant qu’il n’y a «pas de changement statistiquement significatif du réchauffement». Affirmant s’appuyer sur les études de «la vaste majorité des scientifiques», il est devenu la bête noire des ONG.
C'est une merveille, la presse libre !!!
Pour en savoir plus : "Etude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs"
Tout le monde s'y met, à commencer par le lâche Ban-Ki-Moon, dont on voit bien ainsi qu'il n'a pas été nommé secrétaire général de l'ONU par un heureux hasard ou par la logique du consensus mou, mais en fonction d'un agenda.
Ce nouveau marché, auquel participe cette nouvelle génération de fonds qui se nomment - eux-mêmes - "éthiques", tente d'établir à l'échelle planétaire une autorité contrôlant la production de CO2 par les nations, selons les mécanisme du Marché (le Parfait, le Pourvoyeur, l'Eternel, l'Incommensurable) tel qu'on les enseigne dans toutes les institutions de "sciences économiques" du monde occidental, et ailleurs aussi malheureusement.
L'on peut donc s'attendre à une intensification de la propagande de la part des serviteurs de la peste verte, et aux apparitions multiples et variées de nouvelles taxes et impôts sur la production de CO2 (vignette verte, taxe sur le tri, et tutti quanti) en vue de financer cette nouvelle folie génocidaire.
Voici donc la dernière déclaration de l'empesteur vert N°1, l'ex-inventeur d'internet, l'ex-futur président des USA, le Iago de l'administration Clinton, le promoteur du SIDA en Afrique, le "dérangeur de vérité" oscarisé, l'actuel dirigeant d'un fond "éthique" spécialisé dans le "carbon trade" et premier anthropophage à avoir jamais été décoré de la médaille du prix Nobel de la Paix (Urk !), j'ai nommé Al Gore :
L'ancien vice-président américain Al Gore, colauréat du prix Nobel de la paix, a estimé dimanche à Oslo que les mécanismes de l'économie de marché pouvaient être les meilleurs outils pour lutter contre le changement climatique en permettant de "donner un prix" au CO2.
A la veille de la remise du Nobel qui lui a été conjointement attribué avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), M. Gore a plaidé pour l'instauration d'un marché carbone à l'échelle mondiale et pour la mise en place d'une taxe carbone.
"Les marchés distribuant plus d'argent en une heure que les gouvernements du monde entier ne le font en un an, nous devons trouver un moyen d'exploiter l'énergie et la vitalité du marché pour aider à réduire les émissions de CO2", a dit l'ancien vice-président, candidat malheureux à la Maison Blanche en 2000.
"Il nous faut mettre un prix sur le carbone", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'Institut Nobel d'Oslo, une ville où - signe peut-être du réchauffement climatique - la neige a fait une timide et tardive apparition dimanche.
Un petit apparté : dans les écoles d'économie depuis longtemps déjà, on apprend que seul ce qui est rare a un prix. D'ou le corollaire : créez la rareté ! Et si vous ne pouvez créer cette rareté, imposez une législation draconienne sur l'usage de la substance concernée, accompagnée de la vente de droits.
C'est par cette tyrannie que l'Empire Britannique a perdu ses treizes colonies d'Amériques. Espérons que la fraude climatique aura le même effet sur les nations émergentes.
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre parmi les gaz accusés d'être à l'origine du changement climatique.
Récompensé par le comité Nobel pour avoir tiré la sonnette d'alarme sur le changement climatique avec son documentaire "Une vérité qui dérange", M. Gore préconise la mise en place d'un marché mondial des émissions de CO2, à l'instar de celui qui existe déjà dans l'Union européenne.
Imaginé par les pays signataires du protocole de Kyoto, le marché du carbone permet d'échanger des permis d'émission, ou "droits à polluer" : il vise à endiguer les émissions de CO2, en imposant des quotas aux pollueurs tout en leur permettant d'acheter des droits d'émission à ceux qui polluent moins.
"Je suis ardemment favorable à une taxe carbone, d'un montant élevé et dont les recettes seraient rendues aux gens sous la forme d'un rabais progressif qui décourage les émissions de CO2", a aussi déclaré M. Gore, en précisant qu'un tel mécanisme n'accroîtrait pas la pression fiscale.
Il s'agit là aussi de "donner un prix" à la pollution de l'atmosphère, en taxant les produits en fonction de leurs émissions en CO2.
M. Gore, 59 ans, a souligné que les pays les moins affectés par le réchauffement climatique se devaient d'être solidaires avec les Etats les plus vulnérables, souvent déjà pauvres, citant Martin Luther King qui disait qu'"une injustice commise quelque part est une menace pour la justice partout".
"De la même façon, l'augmentation des émissions de CO2 quelque part représente une menace pour l'avenir de la civilisation dans le monde entier", a-t-il affirmé.
Président du Giec, une émanation de l'ONU qui partage le Nobel pour son travail de documentation du réchauffement planétaire et de ses conséquences dramatiques, l'Indien Rajendra Pachauri s'est pour sa part dit optimiste sur l'issue de la conférence de Bali.
La communauté internationale est actuellement réunie sur l'île indonésienne pour tenter de s'entendre sur une feuille de route de négociations en vue d'un accord de réduction des gaz à effet de serre visant à prolonger au-delà de 2012 les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto.
"Les données scientifiques sur le changement climatique sont de mieux en mieux comprises (...) Les signaux émanant des dirigeants réunis là-bas sont très clairs: le temps des questions est terminé, ce dont nous avons besoin maintenant, c'est des actes", a-t-il dit.
MM. Gore et Pachauri, au nom du Giec, recevront le Nobel --un diplôme, une médaille d'or et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ 1,1 million d'euros)-- lundi. AFP 09/12/2007
Il est bien malin, Al Gore. Dans cette affaire, il est juge et partie car avec son fond Generation Investment Management créé et soutenu par Goldman Sachs, par ailleurs détenteur majoritaires du Chicago Climate Exchange (CCX), il est leader du marché si les gouvernements acceptent le principe des autorisations annuelles échangeables d'émissions de CO2. J'ai entendu dire que le gentil photographe moustachu qui s'extasie devant les fours à pain en terre cuite et les foyers chauffés à la bouse de vache séchée en a fondé un aussi. Il s'appelle Yann Tartuffe-Bertrand, je crois, ce gentil photographe.
Le nom du film écolocatastrophe de Al Gore aurait du être : "Une Vérité qui m'arrange".
Si tout cela arrive à maturité, les nations en voie de développement peuvent oublier leur souveraineté, et d'ores et déjà accepter leur rôle colonial de fournisseur de matières premières et agricoles ; ou alors déclarer leur indépendance des lois du marché, comme l'ont fait l'Argentine, la Malaisie ou le Zimbabwe - ou les Treizes Colonies en 1776 - par exemple, et se battre pour leur liberté et l'avenir de leur peuple.
Mais il y a des opposants sérieux qui se font entendre, et dont la voix commence à percer le brouhaha de la meute. Par exemple, le Lord Monckton, Vicomte Monckton de Brenchley, membre de la Chambre des Lords et expert scientifique des fraudes scientifiques (comme quoi même un Lord, ça peut servir), ferraille dur et recentre le débat sur la question génocidaire :
Manipulation politique malhonnête de la science du réchauffement global
Christopher Monckton, Denpasar, Bali - 5 décembre 2007
En tant que contributeur du rapport 2007 du GIEC, je partage le prix Nobel de la Paix avec Al Gore. Cependant, avec un grand nombre de mes pairs de la Chambre des Lords Britannique- de part son hérédité le plus indépendant des législateurs - je me trouve en désaccord profond sur des questions scientifiques fondamentales autant avec le GIEC qu'avec le film alarmiste de mon co-lauréat, "Une Vérité qui Dérange", qui a gagné cette année l'Oscar de la meilleure comédie dramatique de science-fiction.
Deux enquêtes détaillées réalisées par des comités de la Chambre confirment que le GIEC a délibérément, constamment et prodigieusement exagéré non seulement l'effet des gazs à effet de serre sur la température mais aussi les conséquences environnementales d'un climat plus chaud.
Ma contribution au rapport 2007 illustre le problème scientifique. Le premier tableau de courbes du rapport - inséré par les bureaucrates du GIEC après que les scientifiques aient finalisé la rédaction, et sans leur consentement - listait quatre motifs d'augmentation du niveau des mers. Les bureaucrates avaient multiplié l'effet de la fonte des glaces du Groenland et de la banquise antarctique ouest par 10.
Le résultat de cette manipulation politique malhonnête de la science fut que la somme des effets des quatre motifs du tableau incriminé dépassait de plus du double le total publié par le GIEC. Jusqu'à ce que j’écrive pour souligner ce point, personne ne l'avait noté. Le GIEC, après réception de ma lettre, corrigea, déplaça et renomma discrètement le tableau erroné, postant la nouvelle version sur Internet, et me fit gagner ainsi mon prix Nobel.
Les habitants des plages de Bali n'ont pas à s'inquiéter pour leurs maisons. Le GIEC déclare à présent que l'apport combiné des deux immenses couches de glaces à la hausse des niveaux maritimes sera inférieure à sept centimètres sur les cent prochaines années, et non sept mètres demain, et que la couche de glace groenlandaise (qui a épaissi de 50 cm entre 1995 et 2005) ne risque de fondre qu'après plusieurs millénaires, probablement de causes naturelles, comme cela a été le cas il y a 850 000 ans. Gore, soutenu dans le mensonge par la bureaucratie du GIEC, a exagéré d'un facteur 100.
Récemment, un juge de Haute Cour du Royaume-Uni donna une liste de neuf des 35 erreurs scientifiques majeures du film de Gore, déclarant qu'elles devaient être corrigées avant que d'innocents écoliers puissent y être exposés. L'exagération de Gore sur la hausse de niveau maritime en était une.
Les autres erreurs, colportées à la conférence de Bali, sont que le "réchauffement global" d'origine humain menace de disparition les ours blancs et les récifs coralliens, a causé l'ouragan Katrina, a évaporé le lac Tchad, a étendu le Sahara (alors qu'en fait il rétréci), etc.
Au coeur même des calculs du GIEC rôde une erreur plus sérieuse que les précédentes. Le GIEC dit :" Le forçage radiatif du CO2 s'est accru de 20% au cours des 10 dernières années (1995-2005)." Le forçage radiatif mesure l'accroissement de l'énergie radiante dans l'atmosphère, et par conséquent sa température. La concentration atmosphérique de CO2 en 1995 était de 360 Parties Par Million. En 2005 elle s'était accru de juste 5%, à 378 ppm. Mais chaque nouvelle molécule de CO2 dans l'air cause un accroissement de l'énergie radiante moindre que la précédente, de sorte que le véritable accroissement du forçage radiatif était de 1%, et non 20%. Le GIEC a exagéré 20 fois l'effet du CO2.
Pourquoi une si grande et si cruciale exagération ? Réponse : le GIEC a renié la physique fondamentale - l'équation de Stefan-Boltzman - qui converti l'énergie radiante en température. Sans cette équation, aucun calcul sensé sur les effets de la radiance sur la température ne peut être réalisé. Et pourtant les 1600 pages du rapport du GIEC ne le mentionnent pas une fois.
Le GIEC connaît l'équation, bien sûr. Mais elle dérange. elle impose une limite stricte (et très basse) sur la quantité de gaz à effet de serre capable d'augmenter la température. A la surface de la Terre, vous pouvez ajouter autant de gaz à effets de serre que vous voulez (forçage de "surface"), la température ne réagira qu'imperceptiblement.
C'est pourquoi tous les modèles informatiques du GIEC prédisent qu'à 10 kilomètres au-dessus de Bali, dans la troposphère supérieure tropicale, la température devrait augmenter deux à trois fois plus vite qu'à la surface. Sans ce "point chaud" troposphérique tropical, la loi Stefan-Boltzman garantit que la température de surface ne peut changer beaucoup.
Nous avons mesuré depuis un demi-siècle les températures de la troposphère supérieure : celles-ci n'ont pas changé plus vite que celles de la surface. Le GIEC le sait aussi, c'est pourquoi il décrète tout simplement que ses prédictions informatiques sont vraies et que les mesures effectuées dans le monde réel sont fausses. La prochaine fois que vous entendrez un bureaucrate scientifiquement ignorant déclarer "la science est établie", rappelez-vous cet échec vital à confirmer les prédictions informatiques du GIEC par des mesures expérimentales. Toute la théorie du GIEC est fondée sur la supposition que les points chauds inexistants pourraient exister.
Même si les exagérations de Gore et du GIEC étaient vraies, ce qu'elles ne sont pas, la tentative d'atténuer le changement climatique en essayant de réduire nos émissions, à l'aide d'un système d'échange du carbone et autres interférences coûteuses du marché, aurait des conséquences réduisant à rien un possible bénéfice climatique.
La communauté internationale, imitant les lemmings, s'est déjà par le passé précipitée par deux fois du haut de la falaise. Il y a vingt ans, les Nations-Unies décidèrent de ne pas considérer que le SIDA était une infection mortelle. Les porteurs de la maladie ne furent ni identifiés ni isolés. Résultat : 25 millions de morts dans les pays pauvres.
Il y a vingt-cinq ans, le monde décida d'interdire le DDT, seul agent efficace contre la malaria. Résultat : 40 millions de morts dans les pays pauvres. L'Organisation Mondiale de la Santé a levé cette interdiction le 15 septembre de l'année dernière, et recommande dorénavant l'usage du DDT pour contrôler la malaria. Le docteur Atara Kochi de l'OMS déclara qu'il ne tolérerai plus que la politique se mette en travers du chemin de la science et des faits. A cela je dis Amen.
Si nous décidons de mettre en oeuvre les décisions héroïques stupides qui sont actuellement discutées à Bali, ce seront encore une fois les peuples les plus pauvres de la planète qui en mourront silencieusement par dizaines de millions, cette fois ci par manque de chaleur, d'éclairage, d'énergie et de soins médicaux, choses qu'en Occident nous bénéficions depuis assez longtemps pour les tenir pour garanties.
Si nous leur interdisons la croissance à base de carbone fossile dont nous avons bénéficié, ils resteront pauvres et, paradoxalement, leur population continuera à croître, augmentant ainsi énormément l'empreinte carbone de l'humanité à long terme.
Pendant qu'ils meurent, et alors que les températures globales continuent de refuser d'augmenter selon les prédictions risiblement exagérées du GIEC, la rhétorique auto-congratulatoire qui est la marque de ces Nations-Unies corrompues, coûteuse et dorénavant inutile, sera de nouveau répétée quasi-unanimement par les journalistes et les politiciens paresseux et sans esprit - ceux-là mêmes qui auraient du faire leur devoir envers les pauvres depuis longtemps mais qui de nouveau, pour la troisième fois en trois décennies, refusent de parler pour ceux qui sont sur le point de mourir.
Cher co-conférenciers, il n'y a pas de crise climatique. La réponse politique correcte à un non-problème est d'avoir le courage de ne rien faire. Prenez courage ! Ne faites rien, et sauvez les pauvres du monde d'un autre cruel massacre ONUsien.
La traduction et les passages en gras sont de votre serviteur. L'original est ici
Et voici en réponse le travail exemplaire des courageux journalistes de l’AFP – en quelque sorte la preuve par l’exemple - avec le mot-symbole d'appel à la curée (devinez lequel) :
A Bali, le Vicomte de Monckton of Brenchley appelle à «ne rien faire»
AFP
LIBERATION.FR : mercredi 12 décembre 2007
Le vicomte Monckton of Brenchley, célèbre «négationniste» du réchauffement climatique, appelle mercredi les 130 ministres rassemblés à la conférence de l’ONU de Bali à «avoir le courage de ne rien faire».
Pour le troisième vicomte de Brenchley : «Le climat est un non-problème» et «la solution à un non-problème est de ne rien faire».
Cet aristocrate britannique, ancien conseiller de l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, mène une campagne ardente dans les conférences internationales sur le climat contre les conclusions des experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).
Des centaines de scientifiques et de responsables gouvernementaux ont affirmé cette semaine à Bali qu’il était urgent d’agir pour juguler le réchauffement causé par la hausse des gaz à effet de serre.
Le vicomte Monckton of Brenchley, de son côté, distribuait mercredi des centaines de communiqués et de DVD expliquant qu’il n’y a «pas de changement statistiquement significatif du réchauffement». Affirmant s’appuyer sur les études de «la vaste majorité des scientifiques», il est devenu la bête noire des ONG.
C'est une merveille, la presse libre !!!
Pour en savoir plus : "Etude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs"