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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 23:26

   Chers lecteurs qui n'avez pas abandonné La Recherche Du Bonheur suite aux deux mois peu productifs qui viennent de s'écouler, votre patience est récompensée ! Ces deux mois n'ont pas été vains !


   J'ai le plaisir de vous présenter Le Système National d'Economie Politique, l'oeuvre majeure de l'économiste Friedrich List, l'homme qui amena à sa maturité la Théorie des forces productives ;

    qui ce faisant détruisit les bases de la Théorie des valeurs des physiocrates, des ultra-libéraux et autres monétaristes ;

    qui, en développant sa Théorie sur les leçons de l'histoire, fournit une fondation indiscutable au protectionnisme national tout autant qu'à la bonne harmonie de la coopération internationale ;

    qui fut le Père conceptuel à l'origine de la naissance des nations agro-industrielles intégrées que l'on vit apparaître au 19ème siècle - dont principalement les Etats-Unis, l'Allemagne, la France et le Japon - dont l'exemple rayonne encore sur la planète entière, comme le montre la politique de développement intérieur des gouvernements chinois et indien (entre autres).

 

   Friedrich List est un Titan.


   Friedrich List, aujourd'hui, nous rappelle que le but d'une nation est la Recherche du Bonheur, et nous offre le meilleur chemin pour mener nos pays ravagés par la subversion financière britannique - la "mondialisation" - vers l'impérative Renaissance que nous devons aux générations futures.


   Outre la Théorie des forces productives, Friedrich List insiste, brièvement mais catégoriquement, sur l'importance primordiale du Crédit Productif Public pour garantir et protéger, lors du développement national, les nouvelles forces productives contre les assauts des parasites et des usuriers de tous poils. A l'échelle internationale, cette politique est la seule assise pérenne pour une paix juste et harmonieuse de toutes les nations, dans la coopération vers un avenir plus parfait.


   Je rappelle que le Crédit Productif Public est strictement interdit en France depuis plus de trente ans, ainsi qu'en Europe par le traité de Lisbonne, ex-traité constitutionnel européen.


     Le Système National d'Economie Politique est par conséquent LA feuille de route pour sortir la France, l'Europe et le monde de la crise financière et des griffes de l'Empire britannique.


   Bonne lecture !

 

 

 

 

SYSTÈME NATIONAL D'ÉCONOMIE POLITIQUE
par FRÉDÉRIC LIST,

 

Friedrich List

 


Traduit de l'allemand par HENRI RICHELOT,
CHEF DE BUREAU AU MINISTÈRE DU COMMERCE,

 

AVEC DEUX PRÉFACES, UNE NOTICE BIOGRAPHIQUE ET DES NOTES PAR LE TRADUCTEUR

 

 

 

 

 

Et la patrie et l'humanité !

 

 

 

 

SECONDE ÉDITION

REVUE, CORRIGÉE ET MISE AU COURANT DES FAITS ÉCONOMIQUES,


PARIS, CAPELLE, LIBRAIRE-ÉDITEUR, Rue Soufflot, 18, près le Panthéon.
1857



°°°--------------------------------ooo0ooo--------------------------------°°°



TABLE DES MATIÈRES.

 

 

 

NOUVELLE PRÉFACE DU TRADUCTEUR


PRÉFACE DU TRADUCTEUR (1ère édition)

NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR FRÉDÉRIC LIST

 

 

SYSTÈME NATIONAL D'ÉCONOMIE POLITIQUE

 
PRÉFACE DE L'AUTEUR


INTRODUCTION

 

LIVRE PREMIER. L'HISTOIRE

CHAPITRE

 
I - Les Italiens


II - Les Anséates


III - Les Flamands et les Hollandais


IV - Les Anglais


V - Les Espagnols et les Portugais


VI - Les Français


VII - Les Allemands


VIII - Les Russes


IX - Les Américains du Nord


X - Les leçons de l'histoire



LIVRE DEUXIEME. LA THÉORIE

CHAPITRE

 
I - L'économie politique et l'économie cosmopolite


II - La théorie des forces productives et la théorie des valeurs


III - La division nationale des travaux et l'association des forces productives du pays


IV - L'économie privée et l'économie nationale


V - La nationalité et l'économie de la nation


VI - L'économie publique et l'économie de l'état ; l'économie politique et l'économie nationale


VII - L'industrie manufacturière et les forces productives, personnelles, sociales et politiques du pays


VIII - L'industrie manufacturière et les forces productives naturelles du pays


IX - L'industrie manufacturière et les forces instrumentale, ou capitaux matériels du pays


X - L'industrie manufacturière et l'intérêt agricole


XI - L'industrie manufacturière et le commerce


XII - L'industrie manufacturière et la navigation marchande, la puissance maritime et la colonisation


XIII - L'industrie manufacturière et les instruments de circulation


XIV - L'industrie manufacturière et le principe de conservation et de progrès


XV - L'industrie manufacturière et les stimulants à la production et à la consommation


XVI - La douane comme moyen puissant de créer et d'affermir l'industrie manufacturière du pays


XVII - La douane et l'école régnante



LIVRE TROISIÈME. LES SYSTÈMES

CHAPITRE

 
I - Les économistes italiens


II - Le Système industriel, improprement appelé par l'école Système mercantile


III - Le Système physiocrate ou agricole


IV - Le Système de la valeur échangeable, appelé à tort par l'école Système industriel. - Adam Smith


V - Continuation du précédent - Jean-Baptiste Say et son école



LIVRE QUATRIÈME. LA POLITIQUE

CHAPITRE

 
I - La Suprématie insulaire et les puissances continentales. - Les États-Unis et la France


II - La Suprématie insulaire et l'Association douanière allemande


III - La Politique continentale


IV - La Politique commerciale de la nation allemande

 

 

 

FIN DU SYSTÈME NATIONAL


°°°--------------------------------ooo0ooo--------------------------------°°°

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commentaires

L
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci d'avoir mis en ligne ce grand ouvrage. La lecture restant fastidieuse sur un écran, je suis content d'avoir ma propre version papier de système national d'économie politique.<br /> <br /> <br /> Je suis tout de même surpris par les conclusions que vous tirez de l'ouvrage. Votre laïus sur l'empire britannique ne me convainc pas. Il me semble bel et bien que nous (la France, l'Italie, les<br /> USA et dans une certaine mesure tous les pays occidentaux) sommes en situation de désindustrialisation de masse qui revient à étudier le cas des économies qui jadis furent surpassées par l'Empire<br /> Britannique (cf le traité de Méthuen en 1703 avec le Portugal). Bien sûr nous avons autrement plus de technologies et de transports qu'à l'époque mais tout de même, nous ne produisons plus<br /> d'acier, pas de téléviseurs, nous n'assemblons plus sur place...les usines ferment c'est un fait. <br /> <br /> <br /> La question fondamentale que pose List est celle du contrôle politique des nations. Perdre son indépendance économique, ne plus être capable d'investir sur de solides bases grâce à une économie<br /> protégée puis libérée, c'est n'être plus maître chez soi et risquer le déclin (ligue hanséatique, Espagne). On peut d'ailleurs lier la perte de pouvoir du politique à l'impossibilité grandissante<br /> d'agir économiquement, concrètement pour le peuple, au sein d'une nation. (ajoutons à cela l'Union Européenne et l'OMC), les leviers restant sont peau de chagrin.<br /> <br /> <br /> Je suis d'accord avec vous lorsque vous parlez d'une élite fiancière qui s'enrichit en Asie; j'ajouterai qu'en même temps qu'elle permet l'émergence d'une classe moyenne chinoise et<br /> indienne, elle compresse les salaires chez nous, elle créé du chômage par manque de rentabilité, elle ruine les marchés locaux. Elle créer des inégalités toujours plus grande au sein des états.<br /> <br /> <br /> Nous n'avons pas vocation à être en concurrence avec de si grands pays aux "armées de réserve" si grandes. Nos avancées sociales n'y survivront pas. L'équilibre politiques au sein même des<br /> nations d'Europe me semble d'ores et déjà menacé. La Grèce est un début. List, lorsqu'il parle de l'Inde et de la Grande bretagne ne dit pas autre chose : l'erreur eut été de confier l'industrie<br /> lainière à l'Inde, plus rentable à court terme du fait d'une main d'oeuvre docile et inombrable. Au lieu de cela, elle a protégé son marché, grandi son industrie et exporté ses produits<br /> manufacturés ailleurs. Les excédents ont ensuite été réinvestis dans d'autres branches...etc.<br /> <br /> <br /> Pourquoi serait-on condamnés à ne pas produire de produits manufacturés chez nous, en les protégeant jusqu'à rentabilité (vélos, télés, téléphones). Pourquoi ne pas forcer les entreprises à<br /> produire sur le territoire du marché qu'elle veulent pénétrer. La division internationale du travail est forcément déséquilibrée, aujourd'hui comme à l'époque de List. Je crois bien que<br /> nous sommes à un carrefour, la mondialisation libre échangiste ne nous bénéficie plus. Notre niveau de vie baisse lentement mais surement. Le protectionnisme me semble inévitable.<br /> <br /> <br /> Merci pour vos réflexions et remarques. J'attends votre réponse. (pour d'éventuels débats voici un blog sur lequel nous nous intéressons à ces questions)<br /> <br /> <br /> lespoir.jimdo.com<br /> <br /> <br /> Salutations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Cher monsieur Nasik,<br /> <br />                 Bienvenue, et merci pour ce commentaire.<br /> <br />                 Je comprends que vous soyez surpris par les conclusions que je tire de l'ouvrage, et que<br /> mon laïus sur l'empire britannique n'emporte pas immédiatement votre conviction. Cependant, ces conclusions et ce laïus sont peu ou prou issus de l'opinion de Friedrich List.<br /> <br />                 La désindustrialisation des nations perçues comme concurrentes à la domination commerciale<br /> de l'empire a toujours été, et est encore aujourd'hui, la politique de la City, par tous les moyens possibles, surtout les pires. C'est par la subversion, la tricherie, la contrebande, le<br /> meurtre, la guerre voire le génocide que la City a maintenu, depuis au moins 1763, sa domination commerciale puis financière.<br /> <br /> <br /> C'est d'ailleurs parce que la City refusait aux colonies américaines leur libre développement agro-industriel que celles-ci ont du déclarer leur indépendance. Depuis, l'empire n'a de cesse que de<br /> combattre ce qui est devenu le "système américain d'économie politique", celui qui a produit la révolution industrielle et que défendirent Alexander Hamilton, puis Friedrich List, et plus tard Henry Charles Carey<br /> conseiller d'Abraham Lincoln.<br /> <br />                 Ces trois penseurs, suivant la méthode historique, ont mis à nu l'intention impériale et<br /> son principe, et ont développé les méthodes de l'économie politique des nations libres et souveraines constituées sur la base de la promotion du bien commun, du<br /> bonheur du plus grand nombre, principe soutenu par Emmerich de<br /> Vattel, leibnizien et excellent constitutionaliste.<br /> <br />                 Or donc, contrairement à ce que vous écrivez, l'économie portugaise n'a pas été surpassée<br /> par celle de l'empire, mais a été détruite par le traité de Méthuen, traité léonin qui fit du Portugal une colonie britannique de fait. De même, aujourd'hui, les traités internationaux de<br /> commerce, les traités européens,  la dérégulation financière mondiale et l'abandon par les nations de leurs pouvoirs régaliens sur la monnaie et la régulation financière et<br /> commerciale, forcent celles-ci à se désindustrialiser à un rythme jamais vu dans l'histoire, sauf en temps de guerre totale et de pandémies.<br /> <br /> <br /> Cette situation n'est pas due à la prééminence des économies asiatiques, mais exclusivement à la folie qui s'est emparée de nos peuples et de nos élites depuis les années soixante.<br /> <br />                 A contrario, le cas argentin nous montre qu'une nation sur le point d'être mise à mort par<br /> l'empire britannique (en 2001) peut se redresser de manière spectaculaire en reprenant les pouvoirs abandonnés entre des mains ennemies et en produisant une relance basée non sur le commerce<br /> extérieur et une orientation post-industrielle, mais au contraire fondée sur le développement du marché intérieur et un investissement majeur dans le progrès agro-industriel national, tous<br /> secteurs confondus, lequel est épaulé par une politique nationale de promotion scientifique dans les secteurs de pointe, dont le nucléaire.<br /> <br /> <br /> Le cas argentin a un précédent: le New Deal de Franklin D. Roosevelt, qui s'inspire non de Keynes mais des penseurs précités, et dont s'inspire ouvertement la présidente Christina Kirchner.<br /> <br />                 La question fondamentale que posent Vattel, Hamilton, List et Carey, plus que le contrôle<br /> politique de la nation, est celle de son devoir envers le peuple et sa postérité. Il n'est pas impossible du tout pour le pouvoir politique d'agir économiquement pour le peuple, quels que soient<br /> les traités qui lient les nations : un traité, cela s'abroge. Non, le pouvoir politique, dans les nations du système atlantique, NE VEUT PLUS, et ne veut toujours pas malgré la crise, agir dans<br /> l'intérêt du peuple, et trouve encore et toujours mille excuses pour accabler celui-ci et mieux servir les intérêts de la couronne et de la City.<br /> <br />                 Le progrès des classes moyennes asiatiques n'est pas non plus responsable de la<br /> désindustrialisation occidentale. C'est un grand bien que le développement agro-industriel asiatique, et l'accuser de nous nuire est faire preuve d'aveuglement économique : la qualité et la<br /> quantité des échanges possibles avec une nation agro-industrielle développée sont supérieurs de plusieurs ordres de grandeur à ceux qui sont possibles avec une nation agricole, et c'est à nous de<br /> mettre notre économie en ordre afin de commercer le mieux possible et dans l'intérêt commun avec les autres nations agro-industrielles. La Chine n'a aucun intérêt à une Europe et à une France<br /> désindustrialisées, cela est même une menace relative pour sa prospérité future. Et de notre côté, nous avons tout à gagner du progrès agro-industriel des autres nations, pourvu que nous sortions<br /> des doctrines post-industrielles suicidaires.<br /> <br />                 Comme vous le dîtes, "Nous n'avons pas vocation à être en concurrence avec de si grands<br /> pays aux "armées de réserve" si grandes". Dans ses relations internationales, une nation doit rechercher l'harmonie et le co-développement, et non la guerre commerciale. Car c'est entre autre au<br /> nom de la guerre commerciale nécessaire qu'étaient jusqu'à récemment attaquées les avancées sociales occidentales - maintenant, c'est au nom de la dette nationale, qui est une escroquerie.<br /> <br />                 Le développement agro-industriel et les avancées sociales ont fait des populations<br /> occidentales les plus productives de toutes, par tête et par unité de capital investi. Les produits de ces populations sont, relativement à l'investissement requis, les moins chers possibles en<br /> termes "physiques", et soutiendraient toute concurrence légitime de la part de nations moins industrialisées et/ou moins avancées socialement, où la part de perte et de gaspillage du capital<br /> investi est nettement plus grande.<br /> <br />                 Le seul moyen de "vaincre" ces nations développées, qui menacent l'hégémonie de la City,<br /> sont de les convaincre - par TOUS moyens - d'abattre leur protection douanière, de se priver du pouvoir d'émission et de régulation monétaire, et d'accepter sur leurs marchés des produits pourris<br /> fabriqués par des esclaves économiques dans des conditions innommables. Dans ces conditions, l'avantage n'est plus à la meilleure productivité (ratio production/capital), mais au plus bas prix<br /> monétaire de production possible, à des niveaux de productivité extrêmement faibles, c'est-à-dire l'esclavage de fait.<br /> <br />                 Dans ces conditions, les nations post-industrielles se trouvent obligées de s'endetter<br /> auprès des agents financiers de l'empire (Groupe inter-alpha), et d'abandonner proportionnellement le pouvoir politique à ceux-ci, comme on le voit avec le scandale Goldman-Sachs.<br /> <br />                 C'est ainsi que l'empire britannique - ayant choisi depuis les années soixante de fonder<br /> son hégémonie sur la puissance financière et non plus sur celle industrialo-commerciale - détruit méthodiquement les nations d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Et nous sommes aujourd'hui<br /> au bout de ce processus, où les nations doivent décider si elles acceptent de mourir, ou si elles décident de détruire une bonne fois pour toute le principe impérial.<br /> <br />                 Pour conclure, vous avez raison de déclarer le protectionnisme inévitable. Mais il s'agit de ne pas le confondre avec<br /> l'isolationnisme ou l'autarcisme. Le protectionnisme n'a qu'un but : le perfectionnement de l'harmonie des nations.<br /> Plus encore, le contrôle politique du souverain sur l'émission de crédit, sur la régulation financière et douanière et sur les accords économiques et commerciaux internationaux qui le concerne,<br /> sont essentiel au redressement national que nous devons rechercher.<br /> <br />     Cordialement,<br /> Jean-Gabriel Mahéo<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Yes, He is.<br /> <br /> <br /> Bruno LARDOUX<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Cher Bruno,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tu parles de CE général, bien sûr ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Jean-Gabriel<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> Cher Jean-Gabriel,<br /> <br /> <br /> Eh bien, ton commentaire du 8 octobre dernier, que je n'avais pas lu jusqu'ici, est des plus décapants. Tu fais en effet un commentaire très long en réponse à un commentaire très court que<br /> j'avais cru devoir faire.<br /> <br /> <br /> Je note que je suis en aucun cas en contradiction avec tes commentaires. Sauf peut-être sur l'essentiel : nous devons en effet repenser nos relations avec la Chine et l'Inde. Car, ainsi que tu le<br /> précises, il s'agit bien pour ma part de rompre avec l'impérialisme.<br /> <br /> <br /> Tu sais, autant j'ai pu détester l'action du Premier Ministtre Jean-Pierre Raffarin, autant je peux apprécier le Sénateur, qui chez Bourdin, ce dernier jeudi, donne une bonne direction à ce qu'il<br /> faut traiter, et surtout comment il faut le traiter, avec la Chine.<br /> <br /> <br /> A l'heure où Hu-Jintao est en France, il insiste sur la nécessité de ne jamais humilier un chinois, son réflexe étant alors de se réfugier en son antre, tel un ours. L'adoption par le peuple<br /> chinois d'un réflexe nationaliste serait dès lors catastrophique pour le Monde entier. Jean-Pierre Raffarin confirme en cela l'avis donné par le Général à Rüsselsheim en février 2009.<br /> <br /> <br /> Beaucoup d'encre dépensée pour rien au final : pour tout le reste de ton commentaire, je suis complètement d'accord avec ce que tu écris.<br /> <br /> <br /> Avec toute mon amitié,<br /> <br /> <br /> Bruno LARDOUX<br /> <br /> <br /> PS: bravo pour ton initiative de rééditer Vernadsky (biosphère et noosphère). J'ai lu ton introduction qui vole très haut : elle est juste, en un mot parfaite dans l'esprit.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br /> "[...] Votre Majesté admet bien que le pouvoir des Anglais dans l'Inde est un pouvoir despotique, n'est-ce pas ? [...] Or, demandez, Sire, au raïa accroupi sur le seuil de la chétive<br /> hutte où sa famille se roule dans la vermine ; demandez au cultivateur qui envie l'existence d'une bête de somme ; demandez au tisserand sans ouvrage, qui voit vendre sous ses yeux les percales<br /> et les mousselines anglaises ; demandez au zémindar ruiné par les impôts ; demandez au brahme qui voit l'Anglais se nourrir de l'animal immonde ; demandez au musulman qui le voit<br /> méprisant ses souvenirs et ses traditions, entrant avec ses bottes, presque avec son cheval, dans ses splendides mosquées ; demandez à toute le race hindoue, enfin, si elle aime le joug qui la<br /> courbe ; et hindou, musulman, brahme tisserand, cultivateur, raïa, vous répondront : "Mort aux hommes roux, venus par mer de pays inconnus et d'une île ignorée ! "<br /> <br /> <br /> Les Mohicans de Paris - Alexandre Dumas<br /> <br /> <br /> <br />
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