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1 novembre 2004 1 01 /11 /novembre /2004 10:58

PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)

henry_charles_carey.jpg

TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE

  1861

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE IX :

DE L'APPROPRIATION.

   

Notes de bas de page

 

 

1  « Il n'existe aucune nation, en Europe, qui se soit plus complètement souillée d'un pareil crime que la Grande-Bretagne. Nous avons arrêté les progrès naturels de la civilisation en Afrique. Nous lui avons ravi l'occasion de s'améliorer. Nous l'avons retenue dans les ténèbres de l'ignorance, de la servitude et de la cruauté. Nous y avons renversé complètement l'ordre de la nature. Nous y avons augmenté tout ce qu'il y avait de barbarie naturelle et donné à chaque individu des motifs pour commettre, au nom du trafic, des actes d'hostilité et de perfidie perpétuelles contre ses voisins ; c'est ainsi que la perversion du commerce anglais a porté la misère, an lieu du bonheur, sur toute une partie du monde ; mentant aux vrais principes du commerce, oublieux de notre devoir, quel mal presqu'irréparable nous avons fait à ce continent ! Jusqu'à ce jour nous avons obtenu tout juste assez de connaissances sur ses productions, pour apprendre qu'il y avait là des ressources commerciales dont nous avons arrêté le cours. » (W. PITT.)          Retour

2  « Gibraltar fut tout ce que l'Angleterre gagna à cette guerre, et comme ce vol contribua, en grande partie, à assurer sa défaite et à établir Philippe V sur le trône d'Espagne, nous pouvons considérer Gibraltar comme la première cause de ces guerres ruineuses qui, entreprises sans autorisation légitime et continuées à l'aide d'anticipations sur les revenus futurs, nous ont inoculé ces maladies sociales qui ont contrebalancé et neutralisé les progrès de l'industrie manufacturière dans les temps modernes. Le traité d'Utrecht consacra cette possession de Gibraltar, mais sans y attacher aucun droit de souveraineté, et à la condition qu'aucune contre- bande ne s'établirait par là en Espagne. Cette condition, nous la violons journellement ; nous faisons acte de souveraineté en tirant le canon dans les eaux mêmes de l'Espagne (car la baie est toute espagnole). Le contrebandier accourt se mettre sous la protection de nos batteries ; il débarque sur nos quais ses balles de marchandises ; il est l'agent de nos marchands, ou bien il est assuré par eux, et le pavillon qui flotte au sommet du rocher sert à lui signaler les mouvements des croisières espagnoles. » (URQUHART, Les Colonnes d'Hercule, t. I, p. 43.)
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3  Deux sujets anglais, appartenant au bâtiment le Monarque, eurent à Rangoun une dispute, à la suite de laquelle le capitaine fut condamné à une amende de 100 livres. Deux autres sujets anglais, appartenant au navire le Champion, eurent également une querelle dans le même lieu, et un d'eux fut condamné à une amende de 70 livres. Le résultat de ces actes fut la guerre contre les Birmans, qui éclata quelques semaines après, et dans laquelle des milliers d'existence furent sacrifiées, des villages et des villes livrés au pillage, guerre qui amena l'annexion au Royaume-Uni d'un territoire plus étendu que l'Angleterre. Ceux qui veulent savoir, comment la guerre et le trafic s'alimentent réciproquement, pourront satisfaire leur curiosité à cet égard en lisant le pamphlet de M. Cobden, qui a pour titre : Comment les guerres prennent naissance dans l'Inde. Londres, 1853. Ils y verront qu'ainsi qu'en d'autres lieux, en Orient, la fable du Loup et de l'Agneau s'est complètement réalisée, les Birmans ayant été contraints de soutenir une guerre qu'ils avaient constamment témoigné le désir le plus vif d'éviter par les plus complètes satisfactions. Le crime cependant entraîne avec lui son châtiment, car l'empire Birman est une lourde charge pour les finances de l'Inde, et il en est de même du Scind, du Satara et du Punjab, annexés, dit M. Cobden, « au prix de tant de crimes ».
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4  Les passages suivants, extraits de journaux récents, font voir la parfaite conformité de vues du producteur avec celles du propriétaire d'esclaves :
« Une inépuisable quantité de travail à bon marché a été si longtemps la condition de notre système social, soit dans la métropole, soit dans le reste du pays, soit pour l'industrie, soit pour notre plaisir, qu'il reste à considérer si un grand renchérissement de la main-d'œuvre ne troublerait pas, à un degré inquiétant, notre organisation politique et même industrielle. Il y a eu si longtemps deux hommes pour un maître, que nous ne sommes pas préparés pour le jour où il y aurait deux maîtres pour un homme ; car il n'est pas certain que les maîtres puissent continuer leur industrie ou que les hommes se conduisent convenablement sous l'empire du nouveau régime. Les entreprises commerciales et le développement social exigent réellement un accroissement de population, et elles exigent en outre que cet accroissement ait lieu dans la partie de la population qui peut rendre LE MEILLEUR SERVICE, c'est-à-dire la partie laborieuse ; en effet, s'il en était autrement, elle ne serait pas suffisamment à la disposition du capital et de l'industrie. » (London Times.)
« Le bon marché du travail » est indispensable au progrès matériel de tout peuple. Mais on ne peut l'obtenir qu'avec l'abondance de l'offre. Or, le travail des esclaves est, et doit être, l'espèce de travail à meilleur marché. Il n'en sera autrement, que dans le cas où des influences étrangères et hostiles seront en mesure de l'atteindre. L'abolition de l'esclavage, en supprimant l'offre du travail, tend à ce résultat. Les esclaves n'ont jamais été à un prix si élevé dans le Sud. **** L'esclavage est et continuera d'être, tant que le Sud conservera son existence propre, la base de toute propriété dans cette région. **** Augmentez l'offre du travail, et faites ainsi baisser le prix des esclaves, et le Sud échappera à un péril imminent. Le nombre des propriétaires d'esclaves se multiplierait, l'intérêt direct à leur conservation serait plus généralement répandu, et cette nécessité si impérieuse pour le Sud, l'union pour la défense de l'esclavage, s'accomplirait plus facilement. Si cela était possible, il faudrait que chaque homme, dans la limite de ses moyens, fût propriétaire d'esclaves. (Charlestown Mercury.)
« Les grands travaux de ce pays reposent sur le travail à bon marché. » (London Times.)
« L'esclavage est la pierre angulaire de nos institutions. » (Mac DUFFIE.)
« La question est devenue complètement une question d'offre de travail à bon r marché et abondant. » ***
« L'effet du rappel des lois sur les céréales a été d'abord d'égaliser ou de rapprocher le taux des salaires, dans notre pays, de ceux du continent, et, en second lieu, non pas sans doute de les abaisser immédiatement, mais de rendre leur abaissement possible si, à une époque quelconque, la relation entre l'offre et la demande rendait cet abaissement juste et nécessaire. Il y a cinquante ans, les rivages occidentaux de notre île furent envahis par des hordes de Celtes à demi-vêtus, à demi-nourris, à demi-civilisés qui, par leur exemple, réduisirent parmi la population de l'Angleterre l'étalon des dépenses de la vie et du confortable et y grossirent les registres du crime, au grand détriment du caractère et de la bonne renommée de la nation. Mais, continue l'auteur, la quantité abondante de travail à bon marché qu'ils fournirent eut pour effet, incontestablement, de permettre à notre industrie manufacturière de se développer, d'atteindre un niveau qui n'eût pu être atteint sans eux. Et sous ce rapport ils nous ont rendu service. » (North British Rewiew. Novembre 1852.)
« Aussi longtemps que la plupart des femmes ne pourront, ou ne voudront pas apprendre d'autre métier que la couture ordinaire, il est aussi inutile de reprocher à la classe des Davis la misère de ses ouvriers, qu'il le serait d'accuser la Providence de faire naître ceux-ci avec des appétits. Il vaudrait mieux pour tous, à la longue, que les salaires fussent réduits jusqu'à la limite de la famine, de manière à contraindre tous ceux qui ont une vigueur suffisante à chercher d'autres travaux. Cela diminuerait du moins la concurrence et rendrait les chances meilleures pour le reste des ouvriers. » (New-York Evening-Post.)          Retour

5  Au sujet de cette période, M. Guizot, dans son Histoire de la civilisation, p. 14, s'exprime ainsi : » Prenez pour exemple Rome aux jours de splendeur de la » République, à la fin de la seconde guerre punique, à l'époque où brillèrent ses » plus grandes vertus, lorsqu'elle marchait rapidement à la conquête de l'empire » du monde, lorsque sa condition sociale s'améliorait visiblement. » Ce fut dans cette période, cependant, que les grandes propriétés se consolidaient partout, qu'on ne trouvait plus de citoyens libres, que le nombre des esclaves augmentait très-rapidement ; qu'on introduisait les combats de gladiateurs, que la démoralisation se répandait avec la plus grande rapidité parmi le peuple, et que les grands de Rome élevaient dans la ville et hors de la ville les plus vastes palais, toutes choses qui prouvent le déclin de la condition sociale.
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6  En 1286.
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7  Chaque page de l'histoire d'Espagne prouve que la folie de l'oppression est égale à sa perversité ; mais nulle part cette folie ne se révèle plus clairement que dans celles où sont rappelés les actes du duc d'Albe, dans les Pays-Bas, racontés par M. Motley dans un ouvrage récent. « Tandis qu'il décimait chaque jour la population, il croyait en même temps possible de décimer chaque jour son industrie. Ses persécutions firent disparaître, du pays, les classes industrieuses qui en avaient fait cette république si riche et si prospère, telle qu'elle était encore, il y avait peu de temps, tandis qu'au même moment il trouvait, prétendait-il, une mine du Pérou dans la levée d'un impôt d'un dixième penny, sur chaque transaction commerciale des citoyens. Il croyait qu'un peuple frappé d'impuissance, comme celui-ci l'avait été par les actes du Conseil de sang, pouvait payer 10%, non pas chaque année, mais chaque jour, et non sur son revenu, mais sur son capital, non pas une fois seulement, mais chaque fois que la valeur constituant le capital changeait de main. Il se vantait hautement de n'avoir pas besoin de demander des fonds à l'Espagne, affirmant qu'au contraire il enverrait chaque année des remises au trésor royal de la métropole, au moyen des impôts et des confiscations ; et cependant malgré de pareilles ressources, et malgré l'envoi fait de Madrid par Philippe, de vingt-cinq millions d'or dans l'espace de cinq ans, le trésor des provinces était vide et en banqueroute, lorsque arriva le successeur du duc d'Albe. Requesens ne trouva, ni un denier dans le trésor, ni aucuns moyens de s'en procurer. » (Origine de la République de Hollande, t. II, p. 103.)
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« L'Espagnol avait seul conservé en Europe la faculté d'envisager les actes d'une nation sous le même point de vue que ceux d'un individu, et de les apprécier en conséquence. Il ne demande pas ce que dit cette nation ou ce qu'elle entend faire, ou de quels aliments elle se nourrit, ou quel est le nombre de ses serviteurs. Il ne considère que les procédés de celle-ci envers lui-même. L'Espagnol sait que ses deux voisins, pendant cent quarante ans, ont cherché à le dépouiller et à le circonvenir ; tantôt complotant le partage de ses biens, tantôt la supplantation des héritiers ; constamment occupé d'intriguer par ses serviteurs, et tous deux s'attachant surtout à ruiner son intendant. Il voit que pendant tout ce temps, ils n'ont rien gagné ; mais en même temps qu'ils lui ont causé du dommage, ils ont eux- mêmes dissipé des trésors incalculables et d'innombrables existences, quel autre sentiment peut-il éprouver à leur égard que la haine et le dégoût! » (URQUHART. Les colonnes d'Hercule, t. I, p. 48).          Retour

9  « Vauban et Boisguilbert ont décrit, en termes pathétiques, le triste abaissement de la puissance productive de la France, en ces temps déplorables : IL NE LEUR RESTAIT PLUS QUE LES YEUX POUR PLEURER, disaient-ils de nos pères, et force nous est de croire à la réalité de leurs malheurs, confirmés par d'aussi nobles témoignages. Ce fut en cet état que Louis XIV mourant laissait notre pays. Jusqu'au dernier moment, son ministère avait vécu d'expédients misérables. On l'avait vu réduit à multiplier des charges ridicules pour tirer quelque argent des nouveaux titulaires ; et tandis que l'Angleterre et la Hollande empruntaient à 3 ou à 4 p.%, les traitants faisaient payer, au roi de France, 10, 20, et jusqu'à 50 p.%, L'énormité des impôts avait épuisé les campagnes, veuves de leurs laboureurs par suite des consommations de la guerre ; le commerce était devenu presque nul, l'industrie décimée par la proscription des Protestants, semblait condamnée à perdre toutes les conquêtes dues au génie de Colbert. » (BLANQUI, Histoire de l'Économie politique. Paris, Guillaumin, 1842. Tom. II, p. 64-65).
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10  De 1803 à 1815, douze campagnes nous coûtent près d'un million d'individus morts sur le champ de bataille, ou dans les prisons, sur les routes ou dans les hôpitaux.
Deux invasions ont détruit ou anéanti sur le sol de la vieille France, un capital de quinze cents millions, représenté par des produits naturels, ou des manufactures, des maisons, des ateliers, des machines et des animaux indispensables à l'agriculture, à l'industrie manufacturière ou au commerce. Comme prix de la paix au nom de l'alliance, notre pays s'est vu forcé de payer quinze cents millions de plus, pour devenir incapable de reconquérir trop promptement sa prospérité, son bien-être, sa splendeur et sa puissance. Considérez dans l'espace de douze ans, neuf mille millions de francs, enlevés à l'industrie productive de la France, et perdus sans retour. Nous nous trouvâmes dépossédés de toutes nos conquêtes, ayant deux cent mille étrangers campés sur notre territoire où ils vécurent aux dépens de notre gloire et de notre fortune, jusqu'à la fin de l'année 1818. (Le baron DUPIN).
Comme conséquence de cette énorme déperdition de richesse et de population, le commerce existait à peine entre les diverses parties du royaume, ainsi qu'on le voit par les documents suivants recueillis, il y a quelques années, par un ingénieur français distingué. « J'ai souvent, dit-il, traversé, en différents départements, vingt lieues carrées, sans rencontrer un canal, une route tracée, une usine ou même un domaine habité. Le pays semblait un lieu d'exil, abandonné aux misérables dont les intérêts et les besoins sont également mal compris, et dont la détresse s'accroit constamment par suite du bas prix de leurs produits et des frais de transport » (CORDIER).
Le tableau suivant de la condition d'une portion considérable du peuple français de nos jours, est dû à la plume de M. Blanqui, successeur de M. Say dans sa chaire d'économie industrielle ; il a été tracé après une inspection accomplie avec soin des diverses provinces du royaume :
« Quelque diversité qui existe dans le sol occupé par les populations, dans leurs moeurs, dans leurs aptitudes, le fait dominant, caractéristique de leur situation, c'est la misère, c'est-à-dire l'insuffisance générale des moyens de satisfaire même aux premières nécessités de la vie. On est surpris du peu que consomment ces myriades d'êtres humains. Ces millions d'individus forment pourtant la majorité des contribuables, et la plus légère élévation de revenu en leur faveur non-seulement leur profiterait à eux-mêmes, mais accroîtrait immensément les fortunes de tous et la prospérité de l'État. Ceux-là seuls qui l'ont vu, pourront croire de quels éléments chétifs et pitoyables se composent le vêtement, la nourriture et l'ameublement des habitants de nos campagnes. Il y a des cantons entiers où certains vêtements se transmettent de père en fils ; où les ustensiles du ménage se réduisent à quelques cuillers de bois, et les meubles à un banc ou à une table mal assise. On peut encore compter, par centaines de mille, les hommes, qui n'ont jamais connu les draps de lit, d'autres qui n'ont jamais porté de souliers ; et par millions, ceux qui ne boivent que de l'eau, qui ne mangent jamais, ou presque jamais de viande, ni même du pain blanc. » (Cité par PESHINE SMITH. Manuel d'économie politique, trad. par CAMILLE BAQUET, p. 117).
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11  « Nous n'entendons, en aucune façon, accepter la solidarité de toutes les opinions de M. Carey, notamment en ce qui concerne le gouvernement français. » (Note du Traducteur.)
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12  « Zeno seul survécut à cette guerre désastreuse et la voix publique le désignait comme le successeur de Contarini dans les fonctions de Doge. Son nom était dans la bouche de tous, du peuple et de l'armée. Le choix était suspendu entre lui et Michel Morosini, qui avait triplé sa fortune par ses spéculations pendant la guerre. Ce dernier fut élu et proclamé Doge, le 10 juin 1382. » (DARU. Histoire de Venise.)
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13  « J'ai défini l'économie politique, une science qui a pour objet l'application des principes existants et reconnus de droit public à une certaine espèce de faits ; espèce qui donne naissance aux transactions qu'on exprime ordinairement par les mots d'achat et de vente. » (Journal des Économistes, février 1853).
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14  La traite des Chinois se fait très-activement au Pérou, où ils sont transportés par des navires anglais et américains. On les enlève à leurs foyers par l'appât de promesses séduisantes, on les embarque clandestinement et à bord ils sont traités comme des bêtes brutes. Un navire américain, parti de Chine avec 605 de ces malheureux, en a perdu 201 dans la traversée.
Depuis plusieurs mois il y a eu sur le chantier, un projet pour introduire à Cuba, 6 000 Chinois, comme travailleurs sur les plantations, afin de remplacer les nègres dont on doit empêcher l'importation de l'Afrique, si cela est possible. Les capitalistes anglais, ayant leur chargement de marchandises, ont dû suspendre leurs arrangements par suite du besoin urgent de navires à destination de la Crimée, ce qui rendait difficile de passer des polices convenables à Londres. Ils ont filialement transporté le théâtre de leurs travaux dans cette ville ; et il y a maintenant un navire en armement dans le port, à destination de la Chine en vertu d'un contrat passé pour 1250 émigrants. (New-York. Journal of Commerce).
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15  Suivant Mac Culloch (Principes d'économie politique, lère part. ch. 3.). La richesse augmente très-rapidement lorsque le taux du profit est le plus élevé. Quel est donc cependant celui qui reçoit ces profits? C'est l'intermédiaire ou l'individu qui intervient entre les parties, celui qui représente les obstacles apportés au commerce, lesquels produisent l'accroissement des valeurs. Plus le nombre en est grand, et plus est considérable la proportion des difficultés que les produits ont à vaincre dans leur passage des mains du producteur à celles du consommateur, plus est constamment considérable le taux du profit, plus les valeurs sont élevées et plus s'abaisse le niveau de la condition humaine ; et pourtant, suivant l'autorité que nous citons, c'est alors et là même que la richesse doit s'accumuler le plus rapidement.
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