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1 novembre 2004 1 01 /11 /novembre /2004 10:58

PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)

 

henry_charles_carey.jpg


TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE

  1861

 

 

 

 

 

CHAPITRE III :

DE L'ACCROISSEMENT DANS LA QUANTITÉ DE L'ESPÈCE HUMAINE.

 

Notes de bas de page

 

 

Manuel d'économie politique, par E. Peshine Smith, traduit de l'anglais par Camille BAQUET. Paris, Guillaumin, 1854, in-18, p. 17-19.              Retour

2  A tout moment donné la plante est la ruine du passé, et toutefois en même temps, le germe de l'avenir qui se développe virtuellement et réellement, et de plus elle semble être également un produit parfait, complet et accompli de tout point quant au présent. (SCHLEIDEN, La Plante, p. 90).              Retour

3  "On a fait sécher dans un four 200 livres de terre et on les a mises ensuite dans un vase de fayence. La terre a été arrosée avec de l'eau de pluie et on y a planté un saule pesant cinq livres. Pendant cinq ans la terre a été arrosée soigneusement avec de l'eau de pluie ou de l'eau pure ; le saule s'est développé et a fleuri, et pour empêcher la terre (du vase) de se mêler à une terre nouvelle, ou à la poussière que le vent aurait pu chasser vers l'arbuste, on l'a couvert d'une plaque métallique percée d'un grand nombre de petits trous disposés de manière à ne laisser pénétrer librement que l'air seul. Après l'avoir laissé croître à l'air pendant cinq ans, on a retiré l'arbre et l'on a constaté qu'il pesait 169 livres 3 onces ; les feuilles qui tombaient de celui-ci, chaque automne, n'étaient point comprises dans ce poids. On a alors retiré la terre du vase, on l'a fait sécher de nouveau dans le four et elle a été pesée ensuite. On a découvert alors qu'elle n'avait perdu que deux onces sur son poids primitif. Il y avait donc eu certainement production de 164 livres de fibre ligneuse, d'écorce et de racines, mais quelle était la source de cette production ? On découvrit que finalement l'air était la source de l'élément solide. Cette assertion peut paraître incroyable au premier coup-d'oeil, mais avec un peu de réflexion la vérité en devient évidente, parce que l'atmosphère contient de l'acide carbonique, qui se compose en poids de 714 parties d'oxygène et de 338 parties de carbone." (Peshine Smith, Manuel d'Économie politique, trad. par Camille BAQUET, p. 19-26).              Retour

4  JOHNSTON, Blackwood Magazine. Mai 1853.              Retour

5  Considérez, par exemple, la surface d'un bloc de granit récemment exposé au sommet du Brocken, nous y constatons que la végétation s'y développe promptement sous la forme d'une petite plante délicate qui, pour être reconnue, exige peut-être l'aide du microscope ; cette plante est nourrie par la petite quantité d'eau de l'atmosphère imprégnée d'acide carbonique et d'ammoniaque. La pierre à violette, c'est le nom qu'on lui donne, présente une couche écarlate pulvérulente sur la pierre nue, laquelle, à cause de l'odeur particulière de violette qu'elle exhale par le frottement, est devenue une curiosité recherchée avec des soins persévérants par le pensif voyageur du Broken. Par suite de la décomposition graduelle de cette petite plante, il se forme, peu à peu, une très-mince couche d'humus, suffisante alors pour soustraire à l'air atmosphérique l'alimentation nécessaire à quelques grands lichens d'un brun noirâtre. Ces lichens, qui recouvrent de l'épaisseur de leur masse les monceaux de terre aux alentours des puits de mines de Fahlun et de Dannemora, en Suède, et qui, par leur couleur sombre dont le reflet se répand sur tout le voisinage, donnent à ces puits et à ces abîmes l'aspect des sinistres abîmes de la mort, ont été appelés avec raison, par les botanistes, lichens de Fahlun ou lichens du Styx. Mais ce ne sont pas des messagers de mort, leur décomposition prépare le sol pour la charmante petite mousse alpine, dont la destruction est bientôt suivie de l'apparition de mousses plus vertes et d'une plus belle végétation ; Jusqu'au moment où il s'est formé un sol suffisant pour y faire croître l'airelle-myrtille, le genévrier et finalement le pin. C'est ainsi qu'avec un point de départ insignifiant une couche toujours plus épaisse d'humus se développe sur le rocher nu, et qu'une végétation continuellement plus vigoureuse et plus féconde s'établit, non pour être nourrie par cet humus, qui augmente au lieu de diminuer avec la décomposition de chaque génération, mais pour tirer sa nourriture de l'atmosphère, grâce à ce moyen. (SCHLEIDEN, La Plante, p. 162.)              Retour

Manuel d'économie politique de Peshine Smith, trad. par Camille BAQUET, p. 38-43. Paris, Guillaumin, 1854, in-18.              Retour

Blackwood's Magazine, mai 1853.              Retour

Blackwood's Magazine. Mai 1853.              Retour

9  Il est vrai que les épines et les chardons, plantes disgracieuses et vénéneuses, auxquelles les botanistes ont donné avec raison le nom de plantes des ruines, marquent sur la terre la route que l'homme a traversée avec orgueil. Devant lui s'offrait la nature primitive, dans sa beauté sauvage mais sublime. Derrière lui il laisse le désert, une terre méconnaissable et dévastée ; car le puéril désir de la destruction, ou le gaspillage insensé des trésors de la végétation, a fait disparaître le caractère de la nature, l'homme lui-même fuit épouvanté le théâtre de ses actes, abandonnant le sol appauvri aux races barbares ou aux animaux, aussi longtemps que lui sourit encore un autre lieu dans sa beauté virginale. Là, de nouveau pressé par le désir égoïste de son profit personnel, et suivant, sciemment ou à son insu, l'abominable principe d'une si grande abjection morale, exprimé par un être humain : Après nous le déluge, il recommence l'oeuvre de destruction. C'est ainsi que la culture a été chassée de l'Orient, et c'est là peut-être l'origine de CRS déserts dépouillés de leurs ombrages d'autrefois ; semblable aux hordes qui jadis fondirent sur la belle Grèce, c'est ainsi que le torrent de la conquête se précipite avec une effrayante rapidité, de l'est à l'ouest à travers l'Amérique, et que le planteur d'aujourd'hui abandonne la terre déjà épuisée et le climat de l'est, devenu infécond par suite de la destruction des forêts, pour introduire une révolution semblable dans les parties les plus reculées de l'ouest. (SCHLEIDEN, La Plante, p. 306.)              Retour

10  Blakwood's Magazine.              Retour

11  Tous les principes constituants nitrogènes des plantes dont nous faisons usage comme aliments ne consistent, il est vrai, qu'en carbone, hydrogène, oxygène et azote. Mais la présence de ces substances seules n'offre pas le moindre secours à la plante. Elle ne peut former par elles un grain d'albumine ou de gluten, si elle ne contient en même temps, et dans des conditions relatives convenables, des sels à base d'acide phosphorique. L'amidon si utile, le sucre si doux au palais, l'acide citrique si rafraîchissant, l'huile essentielle et aromatique qu'on extrait des oranges, sont, à la vérité, composées uniquement de carbone, d'oxygène et d'hydrogène ; mais la plante ne peut préparer ces dons pour nous, quelqu'abondants que puissent être ces éléments, si elle ne possède aussi des sels alcalins. La mince tige du froment ne pourrait s'élever ni ses grains mûrir aux regards du soleil, si le sol ne lui fournissait la silice, qui donne à ses cellules la solidité nécessaire pour lui permettre de se tenir debout. (SCHLEIDEN, La Plante, p. 206.)
La conclusion est donc simple : C'est, qu'à l'avenir, nous ne devons jamais cultiver la pomme de terre comme première récolte, ainsi qu'on l'a fait généralement jusqu'à ce jour dans la plus grande partie de l'Europe ; mais que nous devons commencer par le seigle et laisser la pomme de terre venir à la suite, ou ce qui vaut peut-être mieux encore, au bout de deux ans, après le trèfle commun, si nous voulons récolter un produit sain et nous débarrasser, à l'avenir, du fléau que nous avons subi tout récemment. Ce sera désormais une vérité fondamentale solidement établie : Que la matière nutritive empruntée au sol, par la plante elle-même, se compose essentiellement et uniquement des éléments inorganiques de celui-ci ; et que ces mêmes éléments, et non les substances organiques, constituent la richesse propre d'un sol. (Ibid., p. 181.)              Retour

12  Les faits sont constatés ainsi qu'il suit par M. Moreau de Jonnès, dans sa Statistique de l'Agriculture de France :

                                                             1760                1840
Froment                                             150 litres.       208 litres.
Céréales de qualité inférieure     300                   333
Pommes de terre, et autres
légumes et herbages                          -                     291

    TOTAL par tête. . . .                     450                  832              Retour


 

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