17 mars 2007
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Le Cantique des cantiques, dit aussi Cantique de Salomon, est un livre de la Bible. Il revêt la forme d'une suite de poèmes, d'un chant d'amour alterné entre une Bien-aimée et son Bien-aimé. C'est l'un des livres de la Bible les plus poétiques, avec aussi Le livre de Job. Sa composition est attribuée à un rédacteur du IVe siècle av. J.-C. qui y aurait fondu différents poèmes provenant de Mésopotamie. Le livre a d'abord été rejeté à cause de son caractère profane, dont témoignent les nombreuses images érotiques comme : "Tes seins sont comme deux faons, jumeaux d'une gazelle" ou "Ta poitrine comme les raisins mûrs", "Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car tes baisers sont meilleurs que le vin"...
Les exégètes chrétiens se sont souvent montrés perplexes devant ce livre. Bien qu'il soit reconnu comme faisant partie du canon biblique, son contenu en a troublé plus d'un. Rarement un texte aussi bref aura donné lieu à une telle diversité d'interprétations sur son sens.
A vous de juger.
Quelques extraits:
(...)
Écoutez !... Mon Bien-Aimé l... Le voici.
Il vient, bondissant sur les montagnes,
franchissant les collines.
Pareil au chevreuil, mon Bien-Aimé,
au faon de la biche.
Le voilà ! Debout derrière notre mur.
Il regarde par la fenêtre,
son œil brille à travers le grillage.
Il parle, mon Bien-Aimé. Il me dit :
"Lève-toi, mon Amour, ma Belle, et viens.
Car voici l'hiver passé, la saison des pluies est finie,
elle s'en est allée ;
Les fleurs ont paru dans les champs,
l'époque de l'émondage est venue
et la voix de la tourterelle s'est fait entendre
dans nos campagnes;
Les fruits du figuier mûrissent,
les vignes en fleur embaument.
Lève-toi, mon Amour, ma Belle, et viens !"
Ma colombe se retire dans les fentes du rocher,
dans les cachettes de l'escarpement.
- Montre-moi ton visage, fais entendre ta voix,
car ta voix est douce et ton visage est beau.
Prenez-nous les renards, les petits renards,
détruisant les vignobles, et nos vignes sont en fleur.
Mon Bien-Aimé est à moi,
et je suis à lui qui fait paître parmi les roses.
Tandis que le jour se lève et que les ombres s'enfuient, retourne.
Sois semblable, mon Bien-Aimé, au chevreuil
ou au faon de la biche sur les " monts de la Séparation ".
(...)
Que tu es belle, ma Bien-Aimée, que tu es belle !
Tes yeux, à travers ton voile, sont des colombes.
Ta chevelure est un troupeau de chèvres couchées
sur la montagne de Guiléad;
Tes dents sont un troupeau de brebis tondues remontent du bain, toutes sont mères de jumeaux aucune n'est stérile;
Tes lèvres sont des bandelettes d'écarlate et ta voix est agréable ;
tes joues, sous ton voile, sont des moitiés de grenade ;
Ton cou est la tour de David bâtie pour les trophées,
mille boucliers y sont suspendus, tous les carquois des braves ;
Tes seins sont deux faons jumeaux de biche paissant parmi les roses.
Lorsque le jour soufflera et que les ombres disparaîtront,
j'irai au " mont de la Myrrhe " et à la " colline de l'Encens ".
Tu es toute beauté, ma Bien-Aimée, tu n'as aucun défaut.
Vers moi du Liban, Épouse, vers moi du Liban, tu viendras :
tu regarderas du sommet d'Amanâ, du sommet du Schenir et du Hermon, des repaires de lions, des montagnes de léopards.
Tu as ravi mon cœur, ma Sœur, mon Épouse,
tu as ravi mon cœur d'un regard, par un collier de ton cou.
Qu'il est beau ton amour, ma Sœur, mon Épouse !
Il est meilleur que le vin, ton amour !
Et l'odeur de ton parfum préférable à tous les aromates !
Tes lèvres, Bien-Aimée, distillent le miel ;
le miel et le lait sont sous ta langue,
et l'odeur de ton vêtement a le parfum du Liban ;
Ma sœur, mon Épouse, (tu es) un jardin fermé,
une source close, une fontaine scellée ;
Tes plantes forment un verger de grenadiers et d'autres fruits délicieux, de cyprès et de nards;
Le nard et le safran, la cannelle et le cinnamome
avec toutes sortes d'arbres à encens : myrrhe et aloès,
avec tous les aromates précieux ;
Une source de jardin, une fontaine d'eau vive et les ruisseaux du Liban !
Lève-toi, Aquilon; accours, Autan!
Soufflez sur mon jardin, que ses parfums se diffusent !
Que mon Bien-Aimé vienne dans son jardin et mange de ses fruits exquis !
Le cantique en entier ici.
Les exégètes chrétiens se sont souvent montrés perplexes devant ce livre. Bien qu'il soit reconnu comme faisant partie du canon biblique, son contenu en a troublé plus d'un. Rarement un texte aussi bref aura donné lieu à une telle diversité d'interprétations sur son sens.
A vous de juger.
Quelques extraits:
(...)
Écoutez !... Mon Bien-Aimé l... Le voici.
Il vient, bondissant sur les montagnes,
franchissant les collines.
Pareil au chevreuil, mon Bien-Aimé,
au faon de la biche.
Le voilà ! Debout derrière notre mur.
Il regarde par la fenêtre,
son œil brille à travers le grillage.
Il parle, mon Bien-Aimé. Il me dit :
"Lève-toi, mon Amour, ma Belle, et viens.
Car voici l'hiver passé, la saison des pluies est finie,
elle s'en est allée ;
Les fleurs ont paru dans les champs,
l'époque de l'émondage est venue
et la voix de la tourterelle s'est fait entendre
dans nos campagnes;
Les fruits du figuier mûrissent,
les vignes en fleur embaument.
Lève-toi, mon Amour, ma Belle, et viens !"
Ma colombe se retire dans les fentes du rocher,
dans les cachettes de l'escarpement.
- Montre-moi ton visage, fais entendre ta voix,
car ta voix est douce et ton visage est beau.
Prenez-nous les renards, les petits renards,
détruisant les vignobles, et nos vignes sont en fleur.
Mon Bien-Aimé est à moi,
et je suis à lui qui fait paître parmi les roses.
Tandis que le jour se lève et que les ombres s'enfuient, retourne.
Sois semblable, mon Bien-Aimé, au chevreuil
ou au faon de la biche sur les " monts de la Séparation ".
(...)
Que tu es belle, ma Bien-Aimée, que tu es belle !
Tes yeux, à travers ton voile, sont des colombes.
Ta chevelure est un troupeau de chèvres couchées
sur la montagne de Guiléad;
Tes dents sont un troupeau de brebis tondues remontent du bain, toutes sont mères de jumeaux aucune n'est stérile;
Tes lèvres sont des bandelettes d'écarlate et ta voix est agréable ;
tes joues, sous ton voile, sont des moitiés de grenade ;
Ton cou est la tour de David bâtie pour les trophées,
mille boucliers y sont suspendus, tous les carquois des braves ;
Tes seins sont deux faons jumeaux de biche paissant parmi les roses.
Lorsque le jour soufflera et que les ombres disparaîtront,
j'irai au " mont de la Myrrhe " et à la " colline de l'Encens ".
Tu es toute beauté, ma Bien-Aimée, tu n'as aucun défaut.
Vers moi du Liban, Épouse, vers moi du Liban, tu viendras :
tu regarderas du sommet d'Amanâ, du sommet du Schenir et du Hermon, des repaires de lions, des montagnes de léopards.
Tu as ravi mon cœur, ma Sœur, mon Épouse,
tu as ravi mon cœur d'un regard, par un collier de ton cou.
Qu'il est beau ton amour, ma Sœur, mon Épouse !
Il est meilleur que le vin, ton amour !
Et l'odeur de ton parfum préférable à tous les aromates !
Tes lèvres, Bien-Aimée, distillent le miel ;
le miel et le lait sont sous ta langue,
et l'odeur de ton vêtement a le parfum du Liban ;
Ma sœur, mon Épouse, (tu es) un jardin fermé,
une source close, une fontaine scellée ;
Tes plantes forment un verger de grenadiers et d'autres fruits délicieux, de cyprès et de nards;
Le nard et le safran, la cannelle et le cinnamome
avec toutes sortes d'arbres à encens : myrrhe et aloès,
avec tous les aromates précieux ;
Une source de jardin, une fontaine d'eau vive et les ruisseaux du Liban !
Lève-toi, Aquilon; accours, Autan!
Soufflez sur mon jardin, que ses parfums se diffusent !
Que mon Bien-Aimé vienne dans son jardin et mange de ses fruits exquis !
Le cantique en entier ici.
