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1 janvier 2005 6 01 /01 /janvier /2005 01:25
    IV. ANNEXES




    1 . La galaxie du prince Philip -
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    Le prince consort, Philip Moutbatten, duc d'Edimbourg, joue un rôle de tout premier plan en sa qualité de « directeur des opérations » du Club des Iles et ancien président du World Wildlife Fund for Nature (WWF). Le Club des Iles représente le « poids » politique et financier des différentes familles royales et princières d'Europe, depuis la Scandinavie jusqu'à la Grèce. Le poids financier des membres du Club est évalué à environ 1 000 milliards de dollars, tandis que la valeur totale des sociétés dans lesquelles les membres ont une part dominante dépasserait les 9 000 milliards de dollars.

    L'approvisionnement mondial en pétrole, en matières premières et en métaux rares est dominé par des cartels au service de la couronne britannique, tels que Rio Tinto Zinc, Lonrho et de Beers Anglo American Corporation.



   
    1) Le Club des Iles-maison de Windsor.

    De par sa « présidence » du Club des Iles, la dynastie de Windsor fonctionne comme primus inter pares des différentes branches de familles royales qui règnent actuellement aux Pays-Bas, en Suède, au Danemark, en Norvège et en Belgique, et de celles qui revendiquent les trônes de Bulgarie, de Roumanie, d'Italie, de Russie, de Grèce et de Yougoslavie.

   
    2) Le prince Philip de Grèce et du Danemark, baron de Greenwich, comte de Merioneth, duc d'Edimbourg.

    Consort royal de la reine Elisabeth II, le prince Philip fonda le WWF en 1961. Il en est l'ancien président ainsi que l'ancien président de la Zoological Society of London.

   
    3) La Zoological Society of London (ZSL, Société zoologique de Londres).

    Fondée en 1826 par sir Stamford Raffles, ancien vice-roi des Indes et fondateur de Singapour, la ZSL devait servir de modèle pour les sociétés zoologiques de New-York et de Francfort. Elle administre le jardin zoologique de Londres. Le prince Philip en a été son président dans les années 70. Quant à la Royal Geographical Society (RGS), fondée en 1830, elle obtint le privilège royal en 1859 et finança d'importantes expéditions coloniales telles que celle de Livingstone en Afrique. Les comités directeurs des ZSL et RGS sont quasiment identiques à celui du WWF.

    La ZSL et la RGS se situent aux plus hauts rangs de l'establishment du renseignement britannique. Des dirigeants de la RGS ainsi que sir Peter Scott du WWF sont à l'origine de Survival International.

   
    4) RTZ, Shell, Lonrho, ICI, Unilever, de Beers, AAC.

    Les multinationales comme Royal Dutch Shell, Unilever et Rio Tinto Zinc (RTZ) qui ont tant pillé les ressources de l'Afrique et d'autres parties du monde dans l'après-guerre, représentent une version moderne, à peine déguisée, des « aventuriers pirates » qui dirigeaient les compagnies à charte à l'époque de l'Angleterre élisabéthaine. Comme leurs prédécesseurs élisabéthains, des reçoivent par « privilège royal », pour ainsi dire, le droit de commercer pour la Couronne et les familles qui lui sont associées. La création de la Royal Dutch Shell anglo-hollandaise, par exemple, qui est si présente en Afrique, date des accords financiers établis à l'époque où le hollandais Guillaume d'Orange accéda à la couronne britannique en 1688, avec l'aide des Vénitiens.

    A partir de 1880, la colonisation de l'Afrique par les puissances européennes s'effectua grâce aux compagnies ayant la charte royale dont la Royal Niger Compagny, la British East Africa Compagny et la British South Africa Compagny de Cecil Rhodes. Parmi leurs descendants directs, on trouve les multinationales citées ci dessus. L'exemple le plus frappant est celui de Lonrho (LONdresRHOdésie) : depuis 1990, avec 10 000 employés en Afrique, elle est la principale productrice alimentaire privée du continent noir et un important négociant de métaux précieux. En 1961, les opérations de cette société se renforcèrent rapidement dans le but de subvertir les nations africaines nouvellement indépendantes.

    L'argent et les relations nécessaires pour effectuer la création de cette nouvelle Compagnie des lndes orientales pour l'Afrique furent fournis par un financier de la City, Harley Drayton, et son groupe de l’Old Broad Street, représentant de la Couronne dans les colonies et gérant de la fortune privée de la reine. L'adjoint personnel de Harley Drayton fut pendant longtemps l'aristocrate écossais Angus Ogilvy, dont l'épouse, la princesse Alexandra de Kent, dirige actuellement le WWF du Royaume Uni.

   
    5) Fauna and Flora Preservation Society (FFPS).

    Explicitement fondée en 1903 pour la préservation de la faune sauvage de l'Empire, elle est dotée d'un comité de 108 consultants honoraires d'outre-mer établis dans 70 pays et maintient des liens avec les autres organisations de protection de la nature. Elle est, avec la Société eugénique, à l'origine de l'UICN et du WWF.

    Le but principal de la FFPS consiste à étendre dans le monde le système des parcs nationaux et elle organisa à cet effet des conférences internationales en 1933, en 1938 et en 1953.

   
    6) Nature Conservancy (NC).

    Créé par privilège royal en 1949, le « conservatoire » et un des quatre organes de recherche officiels gérés par le Private Council de la Couronne. Premier organisme mondial de protection de la nature à être « établi par la loi », il a servi dans l'après-guerre de paravent à des opérations clandestines de la Couronne. De son influent poste de secrétaire permanent du vice-Premier ministre, Max Nicholson rédigea les statuts du « conservatoire » avant de quitter ses fonctions officielles pour en prendre la direction de 1952 à 1966. C'est Nicholson qui élabora la plupart des stratégies et des tactiques adoptées par le mouvement écologiste mondial dans les années qui suivirent. Il fut à l'origine d'une campagne virulente contre le DDT, cause que Rachel Carson allait populariser plus tard dans son roman The Silent Spring. (L'interdiction de cet insecticide qui avait pratiquement laminé les insectes vecteur du paludisme, a stoppé l'éradication de cette maladie ; aujourd'hui, le paludisme tue 2 millions de personnes dans le monde chaque armée.) En outre, il rédigea les statuts de l'UlCN, mit sur pieds et dirigea le comité qui devait fonder le WWF en 1961, et choisit sir Peter Scott pour diriger le conseil international de celui-ci. Le sous-titre du livre de Nicholson sur l'histoire du mouvement écologiste est révélateur : Guide pour les nouveaux maîtres de la Terre.

   
    7) UICN, Unesco, PNUE.

    • L'UICN (Union internationale pour la préservation de la nature) fut fondée en 1948 par sir Julian Huxley. L'UlCN dépend officiellement de l'ONU, mais échappe à sa surveillance. De nombreuses commissions de l'UlCN sont gées par des membres du FFPS. L'UICN avec le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) et le World Resource lnstitute ont lancé la « stratégie pour une biodiversité globale », laquelle sert de référence pour de nombreux pays. L'UlCN continue à ce jour à planifier les stratégies et à gérer les parcs nationaux de beaucoup d'anciennes colonies.

    • L'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) a été conçue par Sir Julian Huxley qui en fut le premier directeur général. Dans le document fondateur (1946), Huxley définit deux missions prioritaires pour l'organisation : rendre populaire la nécessité de mesures eugéniques et protéger la nature sauvage par la création de parc nationaux, en particulier en Afrique. Avec un budget de 500 millions de dollars, l'Unesco finance un vaste réseau de groupes écologistes et la protection de l'environnement est déclarée l'un de ses trois objectifs principaux.

    • Le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) vit le jour lors de la conférence de l'Onu sur l'environnement de 1972, organisée par le fondateur du WWF-Canada, Maurice Strong. Siégeant au Keyna, le PNUE travaille en étroite collaboration avec l'Unesco, l'UICN et le WWF. Son Centre mondial pour la surveillance de la conservation de la nature à Cambridge constitue une véritable agence centrale de renseignements pour les mouvements écologistes.

   
    8) Le World Wide Fund for Nature (WWF : Fond mondial pour la nature).

    Le WWF a été fondé en 1961 dans le but explicite de lever des fonds destinés à financer les activités de l'UlCN. Depuis sa création, le WWF est dominé par le prince Philip, qui était le président de la plus importante branche nationale, le WWF-Royaume-Uni. C'est lui qui convainquit le prince Bernhard des Pays-Bas d'acccepter la présidence du WWF-lnternational. Mais celui-ci dut démissionner à la suite du scandale Lockheed au milieu des années 70. Quatre ans plus tard, le prince Philip assura lui-même la présidence du WWF-lnternational.

   
    9) Le Club des 1001.

    Le Club 1001 fondé en 1971 par le prince Bernhard est restreint à 1001 membres très soigneusement sélectionnés. Tous les membres paient un droit d'inscription de 10 000 dollars qui est reversé à un fonds de 10 millions de dollars servant à financer les opérations du WWF.

   
    10) World Resource Institute (WRI).

    Créé en 1982 sous la direction du président du WWF-Etats-Unis, Russel Train, le WRI est le grand inspirateur des initiatives prises par les diverses organisations écologistes américaines et publie régulièrement des études prônant un nouvel ordre écologique et une stratégie pour une biodiversité globale.

   
    11) Teddy Goldsmith.

    Teddy Golsmith — ainsi qu'autrefois feu son frère James (Jimmy) — apporte sa contribution à toute la « galaxie » du WWF (en particulier à Survival lnternational et aux Amis de la Terre). En 1970, il fonda The Ecologist, magazine de la branche radicale du mouvement vert. Il lança également le parti Vert de Grande-Bretagne, qui permit l'apparition rapide d'autres organisations en Europe.

   
    12) Le Sierra Club.

    Dès 1892, un adepte américain de la préservation des espèces, John Muir, fonda ce club grâce aux fonds apportés par E.H. Harriman, qui avait fait fortune en spéculant sur les chemins de fer. Essentiellement organisateur d'excursions jusqu'aux années 50, le Sierra Club se transforma en un lobby écologiste militant sous la direction de David Brower. En 1969, celui-ci le quitta cependant pour créer une organisation encore plus novatrice, les Amis de la Terre, puis, plus tard, l'Earth lsland lnstitute. Michael McCloskey, qui remplaca Brower à la tête du Sierra Club, modifia l'orientation du Club lui donnant comme objectif principal d'empêcher toute utilisation commerciale des terres appartenant à l'Etat américain. En 1971, des dirigeants du Sierra Club créèrent Greenpeace. Huit ans plus tard, le Sierra Club et la Wilderness Society accordèrent à David Foreman un contrat de dix ans pour la création et la direction d'une organisation écologiste ouvertement terroriste qui allait devenir Earth First!


    13) Greenpeace.


    Greenpeace fut fondé en 1971 à partir du Don't Make a Wave Committee et devint une opération de recrutement à « l'action directe » pour les causes écologistes. Greenpeace-Grande-Bretagne est dirigée par lord Peter Melchett, héritier de la fortune d'ICI. Le directeur exécutif du WWF, sir Peter Scott, a financé Greenpeace pour l'achat de ses bateaux.

   
    14) Friends of the Earth (FOE, les Amis de la Terre).

    Créés en 1969 par David Ross Brower, ancien directeur exécutif du Sierra Club, les Amis de la Terre fusionnèrent en 1990 avec l'Environmental Policy lnsitute et l'Oceanic Society. Leurs « actions directes » et d'autres activités sont dirigées essentiellement contre l'énergie nucléaire. Le fondateur des Amis de la Terre en France, Brice Lalonde, a été ministre de l'Environnement.

   
    15) Survival International (SI).

    Créée en 1969 à Londres sous le nom de Primitive Peoples Funds, sous l'égide de sir Peter Scott, directeur du WWF, cette association a pour but d'apporter des aides financières à des tribus pour la « protection de leurs terres, leur environnement et leur façon de vivre
». Elle collabore étroitement avec le WWF et la RGS. Parmi les autres membres fondateurs, on trouve Teddy Goldsmith, John Aspinall, Nicolas Guppy, Francis Huxley et John Hemming, directeur de la RGS.

   
    16) Environmental Investigative Agency (EIA).

    Cette agence de détectives privés fut mise sur pieds à Londres par Alan Thornton, ex-dirigeant de Greenpeace. Elle est financée par l'Institut du bien-être des animaux et par d'autres organisations écrans du WWF pour mener des enquêtes serrées sur les infractions aux lois sur l'environnement.

   
    17) Sea Shepherd.

    Sa croisade contre la chasse à la baleine est un exemple typique des actions spectaculaires médiatisées, souvent violentes, menées par ce groupe. Cette organisation fut fondée par Paul Watson, un ancien membre du Front de libération de Vancouver. Il fut impliqué en 1973 dans la fusillade avec la police américaine dans la réserve indienne de Wounded Knee. Membre fondateur de Greenpeace, Watson décida en 1977 de fonder un groupe plus radical, le Sea Shepherd Conservation Society. Il reçut des fonds de Cleveland Amory, dirigeant du Fonds des animaux et de la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux. L'argent servit entre autres à acheter un bateau de pêche utilisé pour faire la chasse au baleinier portugais le Sierra.

    Le Sea Shepherd a mené depuis le début une campagne de terreur contre les bateaux de pêche. Watson se vante d'avoir fait couler plusieurs baleiniers islandais et norvégiens. En outre, le Sea Shepherd a percuté des dizaines d'autres vaisseaux, détruit d'innombrables filets de pêche et menées d'autres actions considérées par le droit international comme des actes de piraterie. Malgré ces actes et malgré une condamnation en Norvège au criminel, Watson reste libre de ses mouvements et n'a pas été inquiété par les autorités policières américaines.

Table des matières

<préc. - suiv.>
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