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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 07:29
sub.jpg
Ce documentaire frappant vous mettra en plein milieu de la désintégration du système des prêts hypothécaires aux USA. Attention, cette crise n'est qu'un aspect secondaire de la désintégration du système financier international.
Notez que c'est dans ce piège que Mme Lagarde, M. Sarközy, Mrs Bébéar et consorts, veulent attirer les français.
De cette situation peut sortir le meilleur : une Renaissance Rooseveltienne des USA et du monde. Je ne parlerai pas du pire, chacun peut l'imaginer.
Merci à Philippe Grangereau.



Subprimes: une tragédie américaine
 
J'ai été promener ma caméra à Cleveland, dans l'Ohio, où la crise du crédit immobilier a laminé la ville. J'ai suivi deux couples en passe d'être expulsés de chez eux car ils ne pouvaient rembourser leur prêt dit « à surprime ». Chaque jour, la police effectue onze expulsions. Chaque lundi, des centaines de maisons sont mises aux enchères par le Shériff, mais personne ne les achète. Des quartiers entiers ont été pratiquement vidés de leur population. Des dizaines de milliers de logements sont laissées aux « looters » (pillards) qui arrachent la plomberie en cuivre, les portes, les fenêtres, les parements en aluminium, pour les revendre au prix de la ferraille. Jim Rokakis, le trésorier du Comté, me raconte les raisons de sa révolte contre les banques, Wall Street et l'administration Bush, responsables selon lui de cette crise qui menace de plonger les Etats-Unis dans une récession. 

 

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 14:35
comite-CNR.jpgLes membres du conseil National de la Resistance


Un excellent article de M. Jérôme Pelissier (http://jerpel.fr/), mais attention à la fin, très très sarcastique.
C'est pourtant strictement la vérité : le système national de protection sociale français, hérité des combats contre les cartels et le fascisme européen des années 30 et 40, est méthodiquement détruit au nom du réalisme, de la concurrence et de la mondialisation "inévitable".
La logique de ce processus nous présentera les choix mêmes que dénonce sarcastiquement Jérôme Pelissier, et que certains "prêcheurs de l'Apocalypse" appellent de leurs voeux. Sauf si la nation décide de se libérer de la dictature financière, et de revenir aux principes sains d'économie politique et de régulation bancaire et monétaire.

Pour mémoire, voici les articles 10 et 11 du Préambule de la Constitution de 1946 :
[...]

- 10. La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

 

- 11. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

[...]



Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance.
L’objectif politique de Denis Kessler et de ses amis.

 
 
Octobre 2007
par Jérôme Pellissier

« Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance » 

C’est sous ce titre que Denis Kessler, ancien n°2 et idéologue du MEDEF (au côté d’Ernest-Antoine Seillières) de 1994 à 1998, écrivait il y a quelques jours dans un éditorial du journal Challenge (04/10/2007) :

 

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. [...] Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.

 

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux.
La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !
[Lequel] est à l’évidence complètement dépassé, inefficace, daté. [...] »

 

Mais que dit donc ce programme si calamiteux, si dépassé, qu’il faut impérativement défaire méthodiquement ?

 

Ce programme du CNR (le Conseil National de la Resistance, installé par De Gaulle en 1943, était l’organe de direction politique de l’ensemble des mouvements de résistance luttant contre l’occupant. Outre la résistance armée, il rassemblait les principaux partis politiques, de la SFIO aux Démocrates Chrétiens, des Communistes à la Droite Républicaine), que contient-il qu’il faille ainsi rapidement détruire :

 

Quelques extraits (le programme complet est en ligne ici) :

 

« [...] les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération :
[...]
4) Afin d’assurer :
l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;
la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;
la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;
l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;
le respect de la personne humaine ;
l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;
[...]

 

5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
[...]
b) Sur le plan social :
le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ;
un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;
un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;
la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;
l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre... ;
une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ; [...]

 

d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires. »

 

Voilà, en effet, on le comprendra, des volontés politiques archaïques, démodées, dépassées.

 

Insupportable pour Monsieur Kessler et ses amis.

 

Lesquels n’ignorent pas qu’en plus, dans ce programme, on trouve des volontés politiques tel que :
« [...]
Afin d’assurer :
[...] la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent... ;
l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;
une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général... ; »

 

On comprend mieux pourquoi c’est l’ensemble de ce programme qui révulse l’esprit de tous ceux qui ne cessent de réaliser et/ou de fantasmer la subordination de l’intérêt général à leurs intérêts particuliers.

 

Et dire que c’est justement une partie de la presse, de cette presse que les Résistants voulaient libre, qui relaie quotidiennement la manipulation mentale destinée à faire passer ce programme du CNR, simplement, sobrement, humaniste, comme un programme archaïque, inadapté, dépassé, etc. A faire passer des démocrates résistants pour des terroristes d’extrême gauche. A faire passer des ultra-réactionnaires libéraux (années 1830) pour des progressistes. Vessies et lanternes, en permanence. Schizophrénie érigée en mode de gouvernement. Qui a dit : "la politique sera psychiatrique ou ne sera plus" ?

 

Voyons maintenant les choses sous un autre angle.

 

Car Monsieur Kessler a raison - il faut défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance - mais il ne va pas assez loin.

 

Certes, défaire le droit à la sécurité sociale, le droit au repos, le droit à la sécurité de l’emploi, à une retraite, etc., nous place sur la bonne voie. Mais ce n’est qu’un premier pas.

 

Tous ces Résistants archaïques qui se sont battus pour établir ce programme, ont ainsi freiné, contrecarré, détruit certaines pratiques qu’il est grand temps de réhabiliter.

 

Quelques voix isolées, ces dernières années, ont du reste préparé les esprits.

 

Je pense par exemple
à Hugues de Jouvenel, le directeur de Futuribles :
« Force est de constater que la consommation médicale augmente avec l’âge. Or, notre masse financière est limitée. Nous ne pouvons pas à la fois faire des prothèses osseuses sur des personnes âgées et, en même temps, développer des services pour des enfants en bas âge, faire des opérations sur les actifs. Nous sommes obligés de choisir. »

 

à Richard Liscia, rédacteur en chef du Quotidien du médecin :
" Même les gens âgés doivent participer à la production nationale (…). Si nous étions extrêmement cyniques, nous dirions que le moment arrive où, du point de vue de la dépense publique, il vaudrait mieux que meurent les gens qui veulent rester oisifs. »

 

ou encore à l’économiste Alain Cotta, qui « compte tenu de l’augmentation abrupte du coût de maintien en vie de [la] population du 4e âge », songe à « une sorte d’autorégulation organisée par la société qui [créerait] une fonction sociale : donner la mort ».

 

Oui, il est temps de se défaire de tous ces tabous qui nous conduisent à laisser vivre tous ces inutiles, ces superflus, ces surnuméraires improductifs, coûteux, que sont les personnes handicapées, malades chroniques, âgées, au chômage de longue durée, etc.

 

Oui, il est temps, grand temps, Monsieur Kessler, de dire adieu au programme du CNR et de reprendre quelques aspects bêtement décriés du programme du Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei.

  ________________________________

Je pense qu'il vaut mieux conclure cette lecture avec l'Appel du Conseil National de la Résistance, dont je remet la vidéo en ligne :
 
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 20:25

A défaut de pouvoir faire baisser le prix des carburants, Christine Lagarde conseille aux Français...d'utiliser leur vélo. (Maxppp) A défaut de pouvoir faire baisser le prix des carburants, Christine Lagarde conseille aux Français...d'utiliser leur vélo.


Ce n'est pas un scoop. Les politiques d'aujourd'hui sont des gestionnaires. Gestionnaires d'une crise financière internationale, ils n'osent pas s'attaquer aux causes des problèmes et changer les règles du jeu. Dernier exemple en date avec les prix du pétrole (voir ci-dessous). Bientôt nous aurons certainement droit aux bon conseils de Madame Lagarde en matière de chauffage: "Face aux prix de l'énergie, chauffez-vous au poêle à charbon!". Et que dira-t-elle lorsque les prix des produits de base alimentaires dépasseront les limites de ce que les ménages moyens peuvent budgéter? "Qu'ils pratiquent le jeûne, c'est très sain"? ; "Qu'ils mâchent quarante fois, cela rassasie"?
Ce n'est pas la peine de chercher très loin pour trouver qui promeut les décroissants et autres zozos verdâtres malthusiens. D'ici à ce qu'elle embauche Nicolas Hulot comme secrétaire d'état à la consommation!

 

A lire aussi : Mais qui est donc Christine Lagarde ?

Pétrole: Lagarde préfère le vélo

Par Marie DESNOS
leJDD.fr 

La solution de Christine Lagarde pour que le portefeuille des Français ne pâtisse pas trop de la flambée des prix du pétrole? Utiliser...le vélo. Interviewée dans Le Parisien publié dimanche, la ministre de l'Economie appelle ses concitoyens à "adopter des comportements différents (...) pour préserver leur pouvoir d'achat". Autrement dit, le prix de l'essence à la pompe n'est pas prêt de baisser.

A esprit pratique, vie économique. Telle est la solution prônée par Christine Lagarde. La ministre de l'Economie et des Finances part en effet d'un syllogisme: "Les énergies fossiles vont devenir de plus en plus rares". "Ce qui est rare est cher." Donc le pétrole va devenir de plus en plus cher... et les Français vont devoir utiliser leurs "deux jambes et [leurs] deux roues." Partant d'un constat inéluctable, la ministre "en appelle à l'intelligence des Français." Par exemple, "sur l'autoroute, lever le pied, c'est rouler intelligent". Elle se dit "prête à donner l'exemple", en favorisant notamment les transports en commun, "considérés en France comme de grande qualité". Quant à ceux qui n'ont pas d'autre alternative que la voiture, l'ancienne ministre déléguée au Commerce extérieur leur propose le covoiturage. "Nous on n'a pas de pétrole, mais des idées!", ironise-t-elle, en faisant référence à la consommation "excessive et abusive" des Etats-Unis et au slogan français des années 1970.

En d'autres termes, Christine Lagarde ne voit pas de solution "concrète" pour réduire les prix du brut. Si elle s'engage à éviter que les grands distributeurs ne se fassent des "super-marges", elle souligne que celles-ci n'atteignent que 7% en moyenne ces derniers temps. "L'engagement de modération pris dans le passé doit être respecté", affirme-t-elle. En revanche, à la question de savoir si elle envisageait de réduire les marges arrières de l'Etat, la réponse est sans détour: "Non. Nous évoluons avec des contraintes budgétaires qui ne nous permettent pas d'écraser les sources de revenus pour le budget de l'Etat." Interrogée sur le conflit avec les marins pêcheurs, qui menacent de bloquer des dépôts de carburant, celle qui fût également ministre de la Pêche estime que le dialogue est "la meilleure solution pour trouver des solutions". Enfin, elle s'est voulue rassurante en assurant ne pas augmenter les prix du gaz dans l'immédiat.

"En choisissant bien son pompiste, on peut faire entre 15 et 20% d'économie"

Et n'en déplaise aux réfractaires d'un euro trop vigoureux, la ministre souligne par ailleurs que le prix de l'essence à la pompe augmente beaucoup moins vite que le prix du baril grâce à la force de l'euro. "Si l'euro valait un dollar, les Français paieraient le litre de sans-plomb 1,50 euros, et non 1,30 euros comme c'est le cas en ce moment", souligne-t-elle. "Je conseille aussi aux automobilistes de consulter notre site Prix-carburants.gouv.fr qui donne les prix de l'essence à la pompe dans 80% des stations services recensées en France. En choisissant bien son pompiste, on peut faire entre 15 et 20% d'économie sur un plein", conclut-elle, avouant implicitement son impuissance à répondre aux craintes des Français.decroissance-copie-1.jpg
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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 02:41

pates.jpg

Un peu de bon sens économique, rare par les temps qui courent. Vous n'avez pas envie de pâtes, là, comme ça, d'un seul coup?


Libération du 01/11/2007

Un patron italien augmente ses employés après s’être glissé dans la peau d’un ouvrier


Il a tenu vingt jours. Puis il est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d’augmenter d’un coup tous ses employés de 200 euros mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte (http://www.lacampofilone.com/) est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d’autres. En août, l’entrepreneur à la tête d’une société d’une vingtaine de personnes, a en effet eu l’idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu’eux.

«Sans réserve». «C’est simple, je me suis octroyé 1000 euros de salaire et 1000 euros à ma femme qui travaille avec moi, explique Enzo Rossi. 2000 euros pour une famille de quatre personnes, beaucoup de gens vivent avec moins que cela.» Reste que l’expérience a tourné court. «Nous avons fait les comptes ; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l’emprunt, l’assurance voiture, les factures. Avec le reste nous devions affronter les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout, mais au bout de vingt jours, plus rien.» Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de vingt euros en poche : «J’ai eu l’impression d’être sous l’eau, à vingt mètres de profondeur, sans réserve dans la bombonne d’oxygène.»

 

Il remonte finalement à la surface en puisant de l’argent sur son compte, mais surtout en augmentant ses salariés. «Selon les statistiques, le coût de la vie s’est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n’est rien. Pour les ouvriers, cela représente près de 2 000 euros par an», admet Enzo Rossi qui ne se dit «pas de gauche, et encore moins marxiste».

 

Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et montrer à ses filles «qui n’ont jamais connu de privations» comment vivent la plupart de leurs amies. «Il faut concilier éthique et profit», lance-t-il en évoquant son père et son grand-père qui inspiraient le respect de leurs employés. «Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces. S’ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ils ne seront pas psychologiquement tranquilles, ce qui n’est pas bon pour la productivité.» Foin des manuels d’économie et des théories sur la redistribution de la valeur ajoutée, il dit simplement : «Les profits que je tire de la transformation de la farine et des œufs doivent bénéficier aussi aux paysans qui me fournissent la matière première ainsi qu’aux travailleurs de l’usine.»

 
Mauvais exemple. L’initiative a provoqué des remous. Plusieurs entrepreneurs ont contacté Enzo Rossi pour avoir des informations sur l’aspect fiscal de l’augmentation. Le ministre du Travail, Cesare Daminao, a lui aussi téléphoné à Campofilone pour un rendez-vous. D’autres industriels ont, en revanche, peu apprécié ce qu’ils considèrent comme un mauvais exemple. «Ils attendent que l’attention médiatique retombe pour émettre des commentaires publics, avance Rossi, mais ils me traitent de fou.»
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 20:03
    Par Jean-Gabriel
bird-fortune.jpgUne fois n'est pas coutume, cet article est dans la langue de Shakespeare.
    J'ai l'honneur de vous présenter Mrs. John Bird et John Fortune, dont le style typiquement britannique devrait ravir les amateurs. Leur sketch met en scène un journaliste interrogeant un banquier de la City, M. George Parr, au sujet de la crise financière, de la crise des subprime et des Véhicules d'Investissement Structurés (Qu'est-ce que c'est ? Ils vont vous le dire.)

    Le texte complet en anglais est à votre disposition sous la vidéo. La traduction est en cours et sera rajoutée bientôt.




- [...] And they are about to perform one of their trademark 200 interviews here, in the ITV studio exclusively, for the ???. Ladies and gentlemen, John Bird and John Fortune !

- George Parr, you are an investment banker.

- I am, yes.

- Yes. And as such, you have your fingers right on the pulse of the financial markets.

- Yeah, very much so yes, hrmm, hrmm...

- And during this summer there's been a great deal of turbulence -

- Volatility -

- Volatility and -

- Volatility in the markets, yes, tremendous, yes, tremendous...yes...

- Yeah, what, what has caused that ?

- Well, hah, you have to remember two things about the markets : one is that they are made by very sharp and sophisticated people who, haah, who, these are the greatest brains in the world ; and the second thing you have to remember is that the financial markets, to use a common phrase, are driven by sentiment.

- What does that mean ?

- What does that mean... Well, the thing is, let's say that it's just going along in the markets, and then, suddenly out of the blue, one of these sharp and sophisticated people says "MY GOD, ????, WHAT'S GONNA HAPPEN ? WE LOST EVERYTHING ! OOOH MY GOD WHAT ARE WE GOING TO DO WHAT ARE WE GOING TO DO ?"

- Haah, "SHALL I JUMP OUT OF THE WINDOW ?"

- "SHALL I JUMP OUT OF THE WINDOW ?", exactly ! "LET'S ALL JUMP OUT OF THE WINDOW ! AAAH WE'VE LOST-"

- "SELL !"-

- "SELL!"

- "SELL, SELL, SELL!", yes.

- Precisely.

- Yes.

- Precisely...[pause] And then, a few days later they say, one of these sophisticated persons says :"You know, I think things are going rather well !". And everybody says :"Aye, Sir, I agree with you, I think we're rich, we're rich !"

- We're rich, yeah. By, by, by !!!

- By, by, by, yes. and that, that's what we call market sentiment.

- Hahh, but, errr, wha???... Er, yes. Surely we are exagerating just a bit, aren't we ?

- Yeahwell, I don't, I don't know, I mean, in August, in the middle of August this year, when the markets absolutely plunge in London, the well known City firm, State Street Global Markets, issued a statement in which it said, and there I quote :" Markets participants stood no better to buy on the rumor and sell on the news, do the opposite, do both, or do neither, depending on which way the wind is blowing", unquote.

- Yes, and this is the kind of rigorous analysis that come with, we pay huge salaries for -

- Huge , yes, exactly ; and, a few days later, when the markets were going up a little bit, the senior executive adviser on ABM AMRO says, and I quote :" We're back to happy days again !"

- Well, the price is too high-

- Haah, no-

- for that kind of mature wisdom.

- Certainly, these sorts of people are paid millions of pounds in bonuses.

- Yes, of course.

[break]

- Haah, during this summer, there have been actuel causes behind the volatility in the markets-

- Yes-

- Yes, and specifically and especially in America, granting vast numbers of mortgages to people who can't afford them-

- Yes-

- On properties which are diminishing in value-

- Yeah, this is the so-called subprime situation, eeer yes, the subprime market, yes-

- The subprime, yes. How does that work, in fact ?

- Well, imagine, haah, if you can, haah, let's say, haah, hah, an unemployed black man sitting on a crumbling porch, somewhere in Alabama if you need to invest, andandand a chap comes along and says "Would you like to buy this house before it falls down ?" and, hmmm, " Why don't you let me lend you the money ?"

- And is this chap who says this, is he a banker ?

- Oh no, no, no, he's a mortgage salesman, he depends, his income depends entirely on the number of mortgage he can arrange.

- So his jugement to arrange mortgage is completely objective !?

- Completely objective, yes, of course !

- Yes.

- Yes.

- And, and, and what happened next ?

- Well then, these debts, these mortgages, these, these debts, it's, it's, it's taken, bought by banks and packaged together, on ??? with a lot of other, similar debts...

- Without going into much details about what is actually-

- Without going into any details, it's far too worry ! And so, this is put into a package of debts, and so, and then it's moved onto Wall Street and then, this, this, surely what happened then, this package of dodgy debts stops being a package of dodgy debts and starts being a Structured Investment Vehicle.

- An, aaah, SIV ?

- An SIV, exactly, yes.

- Yes, I see, and then, someone like you comes along and, andandand, and buys it ?

- I buy it, yes, and, and then I would ring up, I don't know, somebody in Tokyo and say "Look, I've got this package, do you want to buy it ?", and they say "What's in it ?" and I say "I haven't got the faintest idea", and they say "How much do you want for it ?" and I say "A hundred millions dollars" and they say "Fine, that's it", and that's, that's the market.

- And presumably, this package, I mean that kind of thing can happen several times-

- Oh yes it is-

- For the same package-

- It could possibly, yes-

- And, and and every time it does, of course, humm, then, you, or someone like you, will get a fee, and a mark-up-

- And a profit, yes, yes-

- And, and, and so-

- You can't expect us to do it for nothing, it' so much work to do, it's, it's...

[break]

- In view of the fact that in these packages, there is a lot of dodgy debts-

- Mmmh-

- What is it about it that attract the financial, you know, risk-takers ?

- Yes, well, because, these firms, these hedge-funds as they're called, which specialises in these debts, hamm, they all have very good names.

- You mean they are responsible companies.

- No, no, I don't, it's, it's nothing to do with reputation, they have actually very very good names, the names, to think of, are very good. I'll give you an example : there's a very well known american Wall Street firm called Bear Stern's-

- Mmhm-

- Who have two of these hedge funds which specialises in these mortgage debts, and, aaah, they lost so much money, well, lost so much of it's value, that Bear Stern's announced that they would have to put in 3.2 billions dollars, into one of the funds, to try to keep it afloat-

- 3.2 billions dollars !?!

- 3.2 billions, yes, yes, and even then they say that the investors couldn't get any money out of it and they were gonna let the other fund go, BUT, one of these funds was called High Grade Structured Credit Strategies Fund, and the other one was called the High Grade Structured Credit Enhanced Leverage Fund.

- Well that sounds very good, yes-

- Does it, isn't it ?-

- Very trustworthy-

- Actually, this is the magic of the market, what started of in lending a few thousand to an unemployed black man in the street to invest, has become a High Grade Structured Credit Enhanced Leverage Fund.

- I like the sound of it.

- It, it's, it's good, it's sounds very trustworthy, I mean, it's got good words in it, it 's got words like, haa, eeerh, High ?

- High is good.

- High is good !

- Yes.

- Better than Low anyway !

- Sure !

- Yes.

- Absolutely !

- And Structured is not a good word ?

- Very good !

- Enhanced ?

- I love Enhanced !

- Enhanced is very, yes-

- I'd buy anything if it says Enhanced !

- Absolutely, yes. It might have been different if it's said The Unemployed Black Man In The Street Invest Fund, but, but, but, it, it-

- Yes, because then alarm bell might start to ring. But despise these very applausable names, surely the reality is that the people that lent all this money are being incredibly stupid !

- Oh no, no. No, in reality, one was stupid, is for, at some point somebody asked "How much money these houses are actually worth ?". I mean, if he hadn't bother to ask that question, then everything would have gone on perfectly as normal, but then, but unfortunately he did.

- I see, but now, you see, people are saying the crise is likely to turn into a financial meltdown, I mean, can't that be avoided ?

- It can be avoided, provided that governments and central banks give us, the financial speculators, back the money we've lost.

- But isn't that rewarding greed and stupidity ?

- No, no, it's rewarding what Prime Minister Gordon Brown called "the ingenuity of the market".

- I see, and, and-

- And we don't want, we don't want this money to spend on ourselves, we want this money just to go into the market so that we can carry on borrowing and lending money as if nothing had happened, without thinking too much about it.

- Yes, but, if the worst came to the worst, and you didn't get this money, what then ?

- Well then there would be another market crash, and then I would say to you what people like me always say, that's it's not us that will suffer, it's your pension fund.

- Thank you very much, George Parr.

- My pleasure.

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 08:27
grenellelogo.jpg
Enfin une voix discordante! Pas pour dire que les OGM c'est pas bien ou que le nucléaire va nous tuer, mais pour poser la question (osée) de la legitimité de l'hyper-médiatique Grenelle de l'environnement. Et  Ferry le dit clairement : "Ce "Grenelle" n'a de légitimité ni scientifique, ni républicaine"! Alors là, moi, j'applaudis. Si Ferry pouvait aussi déclarer "Ce prix Nobel de la paix n'a de légitimité ni scientifique, ni républicaine, ni morale", je serais aux anges...




Extraits de l'article de Luc Ferry paru dans le Figaro:

Au fond de l'écologie contemporaine, il y a toujours cette « grande peur planétaire » que les militants déclinent en une multitude de rubriques : épuisement des ressources naturelles, dangers nucléaires, traitement des déchets, manipulations génétiques, réchauffement climatique, atteintes à la biodiversité, pollution des mers et des rivières...
 
Craintes factuelles et empiriques, portant sur des périls dont on devrait bien parvenir un jour à mesurer de manière scientifique la réalité et la portée exactes.
 
Mais il y a plus, et autre chose, dans le souci de préserver la nature telle qu'elle est, voire de la restaurer telle qu'elle fut pour la transmettre aux futures générations : le principe fondateur d'une « autre politique », plus ou moins anticapitaliste et altermondialiste, qui soumette enfin l'économie à l'écologie.
 
Et pour la justifier, rien n'est plus précieux que de pouvoir s'appuyer sur cette formidable et si commune passion qu'est la peur.

(...) Car nos écologistes militants, de gauche comme maintenant de droite, associent de manière imparable trois logiques qui, au final, forment un redoutable piège : une logique de la peur selon laquelle cette passion, naguère encore honteuse, serait désormais un vecteur de sagesse - ce dont témoigne la calamiteuse inscription du principe de précaution dans une Constitution où il n'a que faire ; une logique médiatique, où les people, animateurs télé, vedettes de cinéma, de la chanson ou de la politique, relèguent les scientifiques et les économistes sérieux au fond du fond du panier ; enfin une logique d'interdiction qui, une fois la panique bien ancrée dans les esprits, n'a plus qu'à se baisser pour en ramasser les dividendes politiques.


(...) Quoi qu'il en sorte, c'est fort heureusement au Parlement qu'il reviendra de trancher. Voilà pourquoi il est indispensable de l'éclairer plus et mieux qu'aujourd'hui, et de créer à cette fin, en s'inspirant des enseignements qu'on peut maintenant tirer du fonctionnement des comités d'éthique, une véritable institution républicaine, composée au premier chef d'authentiques scientifiques, qui soit enfin chargée d'éclairer l'espace public.
 
Il est désormais vital qu'existe sur ces questions un lieu dans lequel on organise le nécessaire débat contradictoire sur des sujets, par exemple les OGM, dont la simple honnêteté intellectuelle oblige à affirmer qu'ils sont loin d'être tranchés.
 
Un lieu dans lequel on puisse distinguer les vrais risques des rumeurs absurdes, mais aussi construire une hiérarchie des priorités sans laquelle aucune politique ambitieuse n'a de sens.
 
Pour l'instant, c'est l'alliance de la peur et des médias qui domine. Il faut lui substituer celle de la science et de la République. 

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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 20:32
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Merci à Jean-Gabriel de m'avoir traduit cet édito du NYT qui patate (très) sérieusement notre cher président et sa scandaleuse politique sur l'immigration. Il n'y a rien à rajouter, c'est court et cinglant.



Editorial du New-York Times du 21/10/2007:

 
Fanatisme pseudo scientifique en France

 

 
Les questions d’immigration font naître les pires instincts chez les politiciens, qui devraient pourtant être vigilants. Le Congrès (des Etats Unis, Ndt) nous l’a montré cette année. C’est maintenant au tour du Parlement Français. Celui-ci se dirige vers l’adoption finale d’une nouvelle loi hideuse, permettant de prendre en compte les tests ADN pour refuser l’accès au territoire aux immigrants potentiels souhaitant rejoindre des membres de leur famille vivant déjà en France.

Le test ADN peut être un instrument utile lorsqu’il s’agit d’établir la culpabilité criminelle ou l’innocence. Mais il n’a aucune place légitime dans les lois sur l’immigration. Les familles françaises modernes, comme les familles américaines modernes, sont constituées sur des bases multiples, en plus des liens du sang et du gène. C’est de cela que la plupart des politiciens français et des électeurs devraient être avertis.

Ils devraient aussi être alertés des leçons édifiantes de l’histoire française moderne. Sous le régime de l’occupant Nazi et des collaborateurs de Vichy, des notions pseudo-scientifiques de descendance pure furent introduites dans la loi française ; les conséquences en furent tragiques.

L’amendement ADN, présenté par un membre du parlement proche du président Nicolas Sarkozy, a été virulemment dénoncé par l’opposition de centre-gauche, par des membres honorables de la majorité de centre-droit et par un membre du cabinet de M. Sarkozy. En conséquence et bien qu’insuffisamment, la loi a été enrobée dans un langage prudent. Dans le même temps, M. Sarkozy, qui aurait pu intervenir n’importe quand pour la stopper et qui le peut encore, ne l’a pas fait et ne le fera vraisemblablement pas.

Fils d’un immigrant hongrois, M. Sarkozy s’est malgré cela construit un nom politique en usant d’une rhétorique brutale contre les immigrés les plus récents, en particuliers les arabes nord-africains. C’est en matraquant sur cette question qu’il a réussit à récupérer les voix habituellement vouées aux extrémistes de droite, tels que le candidat perpétuel à l’élection présidentielle Jean-Marie Le Pen.

Taper sur les immigrants est un attrape-vote efficace. Cela mène néanmoins à de mauvaises lois, de mauvaises politiques et à des souffrances inutiles pour les individus et les familles qui en sont la cible autant que la matière. M. Sarkozy veut qu’on le prenne pour un homme d’état. Qu’il agisse comme tel.

 
La version originale ici

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 19:51
EnfantSansPapier1.jpg
Merci à Jean-Gabriel de m'avoir signalé cette interview publiée dans Libé Lyon.
Nathalie Perrin-Gilbert, maire du premier arrondissement de Lyon, a choisi de révéler publiquement qu'elle avait hébergé des personnes sans papiers, chez elle et dans sa mairie.
Allez donc aussi faire un petit tour chez Dom qui suit particulièrement bien ces affaires en ce moment.


Quelques extraits de Libé Lyon :

(...) En l’accompagnant au service des étrangers de la préfecture, j’ai aussi parfois eu la nausée devant les arguments que j’ai entendus. J’ai réalisé qu’une administration peut à tout moment se mettre au service d’un projet politique. Sans comparer ce qui n’est pas comparable, je comprends mieux comment Vichy a pu se mettre en place, article de loi respecté après article de loi respecté.


Pourquoi révéler tout cela aujourd’hui ?

C’est une façon d’être aux côtés de gens exemplaires. Un curé de mon quartier qui héberge des sans-papiers, des parents d’élèves, des enseignants. Il est important de montrer à ces gens qu’ils ne sont pas seuls. Je pense qu’il est fait le pari aujourd’hui d’un essoufflement des soutiens, des forces militantes. Il faut montrer que ce n’est pas le cas, que d’autres peuvent se lever, qu’on ne baisse pas la garde. Je pense important de montrer publiquement que nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qui se passe en ce moment, et que nous n’accepterons pas toutes les intimidations.


L'article en entier ici

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 10:05
check-point-.jpgCheck point à Naplouse


"A quoi ça ressemble une invasion ?"


Les habitués de Naplouse, ou de la Palestine ont souvent l’occasion d’entendre "les soldats arrivent de tel ou tel check points, ils sont dans la vieille ville, ou à Balata, ils sont dans telle ou telle partie de la ville... Mais "pour de vrai" qu’est-ce que ca veut dire ?

Ils y a quelques semaines, les soldats s’étaient invités chez nous. L’expérience avait été désagréable, nous sommes passés par différentes étapes à la suite de "ça" : le choc, la frustration, la haine et puis surtout l’appréhension de la prochaine visite. Tous les soirs ils sont repassés dans "le coin", parfois avec des bombes sonores, parfois des bulldozers... Pendant un moment je n’ai pu dormir qu’à coup de tranquillisants, tranquillisants qu’il m’est même arrivé de vomir pensant que les soldats étaient sur le point de surgir chez nous (...)

La suite ici, sur le blog de Tariq Ramadan.

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 13:33

petanque.jpg
A la suite d’une nouvelle hospitalisation due à un accident de pétanque, Michèle Alliot-Marie a annoncé, le 14 septembre, des dispositions visant à renforcer la protection des personnes contre les dangers de ce sport. "J'ai demandé une meilleure prévention notamment dans la sphère privée" et "familiale", a précisé la ministre à l'issue d'une réunion concernant les accidents de pétanque.

 

Le Premier ministre François Fillon avait jugé samedi nécessaire de "mettre en place des réglementations beaucoup plus sévères parce qu'il n'y a pas de raison de laisser courir des risques à des enfants, à des personnes, simplement pour faire plaisir à des gens qui veulent continuer à pratiquer un sport dangereux". Selon nos sources, un "Grenelle de la pétanque" serait envisagé en novembre par Nicolas Sarkozy.

 

Des dispositions sont dores et déjà adoptées : déclaration en mairie des jeux de pétanque, port de chaussures de sécurité, souscription d’une assurance...

 

Autres mesures annoncées :

 

- les compétitions clandestines seront interdites ;

 

- les contrôles sur les importations de boules seront renforcés, notamment en provenance des pays de l’Est ;

 

- la vente sera plus strictement encadrée, avec un contrôle accru pour les boulistes mineurs ;

 

- les boulistes devront être informés des risques que présente ce sport et être formés sur les conduites à adopter pour limiter les accidents.

 

Selon le président de la Société protectrice des boulistes (SPB) Jean Némard, "interdire les compétitions ne résoudra pas le problème et va être difficile à gérer et à contrôler". M. Némard se félicite néanmoins de la "volonté du ministre d'avancer sans précipitation et dans la concertation".

 

Trois personnes ont été hospitalisées lundi à Cambrai (Nord) après avoir été assommées par une boule de pétanque. Un homme a aussi eu le pied gauche écrasé et une autre boule s’est malencontreusement retrouvée sur la tête d’un policier après une chute inexpliquée de cinq étages.

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