24 mai 2006
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Voici deux très beaux textes qui traitent de l'art et de la beauté. L'art n'est-il qu'un divertissement ou a t 'il une fonction plus profonde, plus universelle? C'est la question qui est posée ici (saurez-vous deviner les auteurs de ces textes?).
C'est une traduction "maison", donc imparfaite.
"Souvent, dans notre société, nous entendons dire que la vérité est étrangère au monde de l'art. La beauté ne concernerait seulement que les sensations et ne serait juste qu'une délicieuse escapade face aux lois éternelles qui dominent le monde. Mais en est-il réellement ainsi ?
La nature, les objets, les êtres humains, peuvent vraiment nous stupéfier par leur beauté. Comment quelqu'un ne peut-il pas voir dans le coucher du soleil, dans les montagnes, dans l'infinité des océans, dans les traits d'un visage, quelque chose qui nous attire et nous invite à approfondir la connaissance de la réalité qui nous entoure. De telles réflexions ont amené des penseurs Grecs à l'idée que la philosophie était née de l'étonnement, inséparable de la fascination de la beauté.
Même ce qui s'échappe du monde sensuel possède une beauté intérieure, qui touche l'esprit et nous remplit d'admiration. Pensez simplement à la puissante attraction mentale de l'action de justice, d'un geste de pardon ou d'un sacrifice exécuté avec joie et générosité pour un grand idéal.
Dans la beauté, la vérité se révèle. Elle nous attire avec l'irrésistible fascination que les hautes valeurs morales exercent. Dans ce sens, les émotions et la raison sont radicalement unies dans un appel qui est à la personne toute entière. La beauté possède sa propre puissance pédagogique, qui nous mène à la connaissance de la vérité".
Jean-Paul II
"Déjà Platon et Saint-Augustin insistaient sur le fait que la beauté n'avait rien à voir avec un esthétisme superficiel, mais que la beauté est connaissance, une forme supérieure de connaissance, parce qu'elle confronte l'homme avec la pleine grandeur de la vérité. Dans ce sens, elle ouvre les yeux de l'âme".
Cardinal Ratzinger, maintenant Benoît XVI
C'est une traduction "maison", donc imparfaite.
"Souvent, dans notre société, nous entendons dire que la vérité est étrangère au monde de l'art. La beauté ne concernerait seulement que les sensations et ne serait juste qu'une délicieuse escapade face aux lois éternelles qui dominent le monde. Mais en est-il réellement ainsi ?
La nature, les objets, les êtres humains, peuvent vraiment nous stupéfier par leur beauté. Comment quelqu'un ne peut-il pas voir dans le coucher du soleil, dans les montagnes, dans l'infinité des océans, dans les traits d'un visage, quelque chose qui nous attire et nous invite à approfondir la connaissance de la réalité qui nous entoure. De telles réflexions ont amené des penseurs Grecs à l'idée que la philosophie était née de l'étonnement, inséparable de la fascination de la beauté.
Même ce qui s'échappe du monde sensuel possède une beauté intérieure, qui touche l'esprit et nous remplit d'admiration. Pensez simplement à la puissante attraction mentale de l'action de justice, d'un geste de pardon ou d'un sacrifice exécuté avec joie et générosité pour un grand idéal.
Dans la beauté, la vérité se révèle. Elle nous attire avec l'irrésistible fascination que les hautes valeurs morales exercent. Dans ce sens, les émotions et la raison sont radicalement unies dans un appel qui est à la personne toute entière. La beauté possède sa propre puissance pédagogique, qui nous mène à la connaissance de la vérité".
Jean-Paul II
"Déjà Platon et Saint-Augustin insistaient sur le fait que la beauté n'avait rien à voir avec un esthétisme superficiel, mais que la beauté est connaissance, une forme supérieure de connaissance, parce qu'elle confronte l'homme avec la pleine grandeur de la vérité. Dans ce sens, elle ouvre les yeux de l'âme".
Cardinal Ratzinger, maintenant Benoît XVI