20 février 2008
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14:24
Monsieur Sébastien Fontenelle, auteur du blog salutaire "Vive le Feu", m'a fait choir sur mon postérieur ce matin ! Son dernier article est terrible !
Il présente la dernière déclaration en date de Herr Georges Fenech, rapporteur UMP de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, au sujet de la loi sur la "rétention de sûreté".
Voici l'article :
Si-Adolf-Hitler-L'A-Fait-Pourquoi-Qu'On-Le-Ferait-Pas?
Pour (se) justifier (de) l'immonde loi sur la "rétention de sûreté" qu'elle vient de faire adopter par le Parlement (couché), la droite haineuse et revancharde nous a (res)sorti l'un de ses couplets de prédilection: "Pourquoi-qu'on-le-ferait-pas-chez-nous-puisque-ça-se-fait-ailleurs?"
(Argument notoirement débile, mais il ne faut pas non plus trop demander à des gens qui ont fait allégeance à Nicolas Sarkozy.)
Le très (très) droitier Georges Fenech, rapporteur UMP de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, a notamment fait valoir, en substance, que: "Si-les-Allemands-le-font-pourquoi-qu'on-les-imiterait-pas?"
(Oui, hein?
Pourquoi?)
Georges Fenech, transi d'admiration pour ce modèle germanique, a plus spécifiquement expliqué: "La mesure de "détention de sûreté" (Sicherungsverwahrung) a été introduite dans le Code pénal allemand en 1933".
Et, en effet, "Le Canard enchaîné" le révèle ce matin: c'est bien ce qui s'est passé.
Même, cette loi, si merveilleuse que l'UMP veut la même, a été paraphée par: "Der Reichstanzler".
Le chancelier du Reich, qui était, comme tu sais, un certain Hitler.
Non seulement les gars inventent une loi infecte, mais ils brandissent, pour te la fourguer, le parrainage d'Adolf Hitler: ça fait quelque peu froid dans le dos et ça se passe évidemment de commentaires, mais faut quand même admettre que, dans le moment précis où le petit chef de l'Etat français instrumentalise dans les cours de récré la mémoire de la Shoah, ça révèle, pour le moins, une espèce de folie obscène.
L'on ne devrait pourtant pas s'étonner que, d'une majorité dirigé par un Fillon, sorte ce genre de chose. (pardon)
Voici ce qu'en pense le Nouvel Obs, et la lettre ouverte au Conseil Constitutionnel de plusieurs membres du monde judiciaire.
Moi, personnellement, je trouve utile les éructations décomplexées des fanatiques sarkoziens : leur stupidité arrogante permet de percer la brume ouatée dont a besoin le gouvernement Fillon pour faire sa cuisine anti-CNR (voir Herr Kessler, où Herr Beigbeder).
Cela fait tout de même quelques années que les facultés de droits, Sciences-Po, voire l'ENA, portent aux nues le juriste en chef du troisième Reich, l'appendice indispensable - au même titre que Herr Heidegger - de Hjalmar Schacht et d'Adolf Hitler, j'ai nommé Carl Schmitt, l'inventeur du Führerprinzip, du Reichstagsbrandverordnung et du Ermächtigungsgesetz, auxquels se rattache le Sicherungsverwahrung.
La méthode des Nazis pour mettre en place les lois d'exceptions, copiée par Dick Cheney et ses complices le 11/09/2001, a été radicale : C'est l'incendie du Reichstag, avec dans le rôle du Ben Laden de l'époque, un communiste du nom de Marinus van der Lubbe.
L'autre méthode consiste à faire voter discrètement et en grand nombre, par des parlements à la botte, des lois apparemment anecdotiques et inextricables pour le commun des mortels, mais constituant in fine un corpus légal tout à fait cohérent, qui correspondra étonnamment bien au projet de dictature corporatiste supranationale paneuropéenne du traité de Lisbonne. Bottom-up et Top-down, en quelque sorte.
C'est ainsi que le gouvernement Fillon travaille, dans l'ombre, bien protégé par le bouclier médiatique sarkozien.
Il présente la dernière déclaration en date de Herr Georges Fenech, rapporteur UMP de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, au sujet de la loi sur la "rétention de sûreté".
Voici l'article :
Si-Adolf-Hitler-L'A-Fait-Pourquoi-Qu'On-Le-Ferait-Pas?
Pour (se) justifier (de) l'immonde loi sur la "rétention de sûreté" qu'elle vient de faire adopter par le Parlement (couché), la droite haineuse et revancharde nous a (res)sorti l'un de ses couplets de prédilection: "Pourquoi-qu'on-le-ferait-pas-chez-nous-puisque-ça-se-fait-ailleurs?"
(Argument notoirement débile, mais il ne faut pas non plus trop demander à des gens qui ont fait allégeance à Nicolas Sarkozy.)
Le très (très) droitier Georges Fenech, rapporteur UMP de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, a notamment fait valoir, en substance, que: "Si-les-Allemands-le-font-pourquoi-qu'on-les-imiterait-pas?"
(Oui, hein?
Pourquoi?)
Georges Fenech, transi d'admiration pour ce modèle germanique, a plus spécifiquement expliqué: "La mesure de "détention de sûreté" (Sicherungsverwahrung) a été introduite dans le Code pénal allemand en 1933".
Et, en effet, "Le Canard enchaîné" le révèle ce matin: c'est bien ce qui s'est passé.
Même, cette loi, si merveilleuse que l'UMP veut la même, a été paraphée par: "Der Reichstanzler".
Le chancelier du Reich, qui était, comme tu sais, un certain Hitler.
Non seulement les gars inventent une loi infecte, mais ils brandissent, pour te la fourguer, le parrainage d'Adolf Hitler: ça fait quelque peu froid dans le dos et ça se passe évidemment de commentaires, mais faut quand même admettre que, dans le moment précis où le petit chef de l'Etat français instrumentalise dans les cours de récré la mémoire de la Shoah, ça révèle, pour le moins, une espèce de folie obscène.
L'on ne devrait pourtant pas s'étonner que, d'une majorité dirigé par un Fillon, sorte ce genre de chose. (pardon)
Voici ce qu'en pense le Nouvel Obs, et la lettre ouverte au Conseil Constitutionnel de plusieurs membres du monde judiciaire.
Moi, personnellement, je trouve utile les éructations décomplexées des fanatiques sarkoziens : leur stupidité arrogante permet de percer la brume ouatée dont a besoin le gouvernement Fillon pour faire sa cuisine anti-CNR (voir Herr Kessler, où Herr Beigbeder).
Cela fait tout de même quelques années que les facultés de droits, Sciences-Po, voire l'ENA, portent aux nues le juriste en chef du troisième Reich, l'appendice indispensable - au même titre que Herr Heidegger - de Hjalmar Schacht et d'Adolf Hitler, j'ai nommé Carl Schmitt, l'inventeur du Führerprinzip, du Reichstagsbrandverordnung et du Ermächtigungsgesetz, auxquels se rattache le Sicherungsverwahrung.
La méthode des Nazis pour mettre en place les lois d'exceptions, copiée par Dick Cheney et ses complices le 11/09/2001, a été radicale : C'est l'incendie du Reichstag, avec dans le rôle du Ben Laden de l'époque, un communiste du nom de Marinus van der Lubbe.
L'autre méthode consiste à faire voter discrètement et en grand nombre, par des parlements à la botte, des lois apparemment anecdotiques et inextricables pour le commun des mortels, mais constituant in fine un corpus légal tout à fait cohérent, qui correspondra étonnamment bien au projet de dictature corporatiste supranationale paneuropéenne du traité de Lisbonne. Bottom-up et Top-down, en quelque sorte.
C'est ainsi que le gouvernement Fillon travaille, dans l'ombre, bien protégé par le bouclier médiatique sarkozien.