12 mars 2007
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Cette semaine, un lied de Schubert, chanté par la merveilleuse Marian Anderson. Ce lied est inspiré d'un poème de Ludwig Rellstadt.
Audio, en bas.
Texte en allemand, ici.
Ständchen (Sérénade)
À travers la nuit s'élève tout bas
Vers toi la supplique de mes chants;
Ô ma mie, descends donc me rejoindre
Dans la paix du bosquet !
En un murmure bruissent les frêles cimes
Sous la clarté de la lune;
Ne crains point, mon aimée,
Que de traîtres yeux nous épient.
Entends-tu les rossignols?
Hélas! voici qu'ils t'implorent,
Qu'ils t'adressent en mon nom
La douce plainte de leur mélodie.
Ils savent ce qu'est l'ardeur,
Connaissent le mal d'amour,
Et de leur timbre argentin
Touchent chaque tendre coeur.
Que ton coeur s'émeuve de même,
Ô ma mie, écoute-moi!
Je t'attends avec fièvre!
Viens, comble-moi!