24 août 2006
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(...) Il y a eu des temps où la grandeur d'un Etat pouvait se fonder sur la défaite et sur la sujétion des autres; il y a eu des temps où la richesse et la prospérité d'un Etat pouvaient se nourrir de la ruine et de la misère des autres. Ceux qui croiraient que de nos jours on puisse renouveler ces temps accomplis de l'Histoire se bercent de la plus insensée et de la plus fatale des illusions. Toutes les nations d'aujourd'hui, bon gré mal gré, sont solidaires dans la bonne ou la mauvaise fortune. La ruine d'une nation est une cause de misère pour toutes les autres; la prospérité d'une nation -même victorieuse- suppose la prospérité de toutes les autres, même des vaincues. C'est cette solidarité inévitable d'un pays avec tous les autres pays qui constitue le fondement inébranlable de notre action socialiste internationale. C'est en ce sens que l'internationalisme et le patriotisme le plus clairvoyant se confondent (...)