8 juin 2006
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Dans le journal Métro d'hier, cette interview du réalisateur du film bled number one :- Les rapports humains sont parfois violents dans le film. Comment te positionnes-tu par rapport à ces tensions?
- Les rapports de force, de domination sont universels. Ils existent depuis la nuit des temps. La violence dont je parle est en nous. Les crises intergénérationnelles, notamment, ont toujours existé. Et puis, on est des superprédateurs. Le sacrifice animal, par exemple, c'est sain. Ca libère les énergies en soudant le groupe. Le sang est un élément de la vie. Il nous permet de rester en contact avec la terre. C'est un lien qui manque cruellement à nos sociétés contemporaines...
Avec une telle vision de l'humanité, on ne peut réaliser que des films "sados-masos". Le problème, c'est que souvent, dans ces films contemporains, les spectateurs sont des otages à qui l'on crache à la figure des horreurs sur l'homme, l'amour, la vie, l'avenir...Tout l'inverse des films de Capra, Ford, Huston, Kurosawa, Laughton etc...
Espérons que les spectateurs se lasseront de ces exercices d'auto-admiration de nombrils pas très propres dans des miroirs sales et déformés (je sais, la formule n'est pas très légère..mais bon).
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Savez-vous que l'increvable petit robot 