10 septembre 2006
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Une analyse édifiante dans les pages "opinions" du Figaro de samedi. Yves de Kerdrel (éditorialiste au Figaro) nous explique qu'à l'approche des élections présidentielles, nous assistons (et assisterons) à une surenchère de propositions économiques farfelues et qu'il faut " tordre le cou une bonne fois pour toute aux idées reçues et saper le fonds de commerce des marchands d'illusion."
Et M.de Kerdrel de nous expliquer "les bornes à ne pas dépasser pour un débat économique raisonnable": le problème selon lui, c'est cette horrible allergie des français au libéralisme provoquée par ces irresponsables de Colbert et De Gaulle. Cette affreuse tradition, soutenue par "certains éléphants politiques élevés au lait étatiste", explique que "les Français vivent le plus possible en dehors des contraintes de l'économie mondiale, quand d'autres (les Américains, les britanniques, les Hollandais) allaient chercher ailleurs non seulement des richesses nouvelles, mais surtout des idées et des expériences inédites". Voilà, la messe est dite, les Français, faute de s'adapter à la mondialisation, finiront par rester sur le carreau et verront passer sous leurs yeux les fruit$ juteux de la croissance libérale mondiale.
Donc, il faut s'adapter, faire les sacrifices "nécessaires", prendre le train en marche et surtout cesser de rêver à une économie régulée, contrôlée, où l'état joue un rôle moteur. Il est dommage que M.de Kerdrel ne se soit pas penché plus sérieusement sur les réussites économiques (et sociales) des politiques de Colbert, Sully, De Gaulle, Monnet, Hamilton, Lincoln, List, Roosevelt... Ces hommes ont prouvé que nous pouvions "planifier" l'économie, orienter les crédits vers la recherche, le développement, les grands travaux et les infrastructures. Ces initiatives n'empêchaient pas une collaboration étroite avec le secteur privé, vecteur de progrès et de découvertes révolutionnaires.
En réalité, ce que veulent enterrer une bonne fois pour toutes M.de Kerdrel et ses alliés, adeptes de la soumission et du renoncement, c'est l'idée qu'un changement est possible, que nous pourrions réorganiser le système économique et financier mondial pour orienter à nouveau les crédits vers l'économie réelle, l'économie "physique".
Belle bataille en perspective.
A ce sujet, je vous conseille vivement de lire le passionnant hors série fusion sur l'économie, "le triple choc".

Et M.de Kerdrel de nous expliquer "les bornes à ne pas dépasser pour un débat économique raisonnable": le problème selon lui, c'est cette horrible allergie des français au libéralisme provoquée par ces irresponsables de Colbert et De Gaulle. Cette affreuse tradition, soutenue par "certains éléphants politiques élevés au lait étatiste", explique que "les Français vivent le plus possible en dehors des contraintes de l'économie mondiale, quand d'autres (les Américains, les britanniques, les Hollandais) allaient chercher ailleurs non seulement des richesses nouvelles, mais surtout des idées et des expériences inédites". Voilà, la messe est dite, les Français, faute de s'adapter à la mondialisation, finiront par rester sur le carreau et verront passer sous leurs yeux les fruit$ juteux de la croissance libérale mondiale.
Donc, il faut s'adapter, faire les sacrifices "nécessaires", prendre le train en marche et surtout cesser de rêver à une économie régulée, contrôlée, où l'état joue un rôle moteur. Il est dommage que M.de Kerdrel ne se soit pas penché plus sérieusement sur les réussites économiques (et sociales) des politiques de Colbert, Sully, De Gaulle, Monnet, Hamilton, Lincoln, List, Roosevelt... Ces hommes ont prouvé que nous pouvions "planifier" l'économie, orienter les crédits vers la recherche, le développement, les grands travaux et les infrastructures. Ces initiatives n'empêchaient pas une collaboration étroite avec le secteur privé, vecteur de progrès et de découvertes révolutionnaires.
En réalité, ce que veulent enterrer une bonne fois pour toutes M.de Kerdrel et ses alliés, adeptes de la soumission et du renoncement, c'est l'idée qu'un changement est possible, que nous pourrions réorganiser le système économique et financier mondial pour orienter à nouveau les crédits vers l'économie réelle, l'économie "physique".
Belle bataille en perspective.
A ce sujet, je vous conseille vivement de lire le passionnant hors série fusion sur l'économie, "le triple choc".
