Pas plus tard qu'hier (je regarde peu la télé sauf en période d'insomnie), TF1, New York Unité Spéciale- le crime était proposé comme le résultat d'un gène.- Mais l'adulte incriminée, féminine, aurait soi-disant une tumeur qui a levé sa résistance aux pulsions (étayé par un pseudo médecin s'appuyant sur des scanners comparatifs avec des zones en rouge : véritable meurtrier enfermé dans une prison/pauvre meurtrière du film, malade d'une tumeur)- Au détour d'un autre épisode, on parle d'un dépressif qui porte le gène de la dépression.- Un tueur en série, ayant évité la peine capitale car reconnu innocent, se révèle à la fin de l'épisode coupable et fin manipulateur : une véritable ode à la peine de mort. Là encore, on trouve dans son cerveau les raisons de sa cruauté.En réalité, c'est un article sur télérama qui avait attiré mon attention sur ce fait, les séries policières, par ailleurs d'une extrème violence, y font souvent référence, en utilisant un personnage lié à la médecine, ce qui fonde le propos et le rend plus crédible. C'est inquiétant.

J'ai bien ri en tous cas, merci aussi à Zorlune, mais je ne testerai pas la tomate (yelling en sol ou en la ????) à notre prochain concert, curiosité scientifique au placard !!!!!

Cette initiative se rapproche du livre de SJ Gould : La malmesure de l'homme, ouvrage incontournable dans la formation de la pensée et les précautions nécessaires à prendre avec les données scientifiques proposées en pâture au public. Cela concerne dans ce livre toutes les théories liées à l'homme et qui ont conduit à asseoir des préjugés. En ces temps de manipulation intellectuelle (je pense aux théories innéistes du gouvernement mais aussi celles qui sont insidieusement suggérées dans certaines séries américaines), ces initiaves pour nous former au regard critique sont essentielles.

C'est amusant et assez bien ficelé.  On peut également rappeler les productions d'un maître en la matière : http://mediateur.free.fr/textes/tomatotologie.shtml