"Elevez-vous, d'une aile hardie,
au-dessus du cours de votre temps. Que déjà, dans votre miroir, commence à poindre le siècle futur."Friedrich Schiller
Travaux
Etude sur la
nature
des mouvements écologistes
et leurs véritables objectifs
Cette semaine un lied de Schubert, chanté par Marian Anderson. Je n'ai hélas que le texte en anglais...
Audio, en bas
Liebesbotschaft (Message d'amour)
Murmuring brooklet, So silvery bright, Hurry to my beloved So fast and light, Oh friendly brooklet, Be my messenger fair, Bring my distant greetings to her.
All the flowers She tends in her garden, Which she sweetly Bears on her bosom, And her roses In a purple glow, Brooklet, refresh them With cooling flow.
When on the bank, Immersed in dreams, Remembering me, She hangs her head, Comfort my sweetheart With a friendly glance, For her beloved Will soon come back.
When the sun sets With reddening glow, Rock my loved one To slumber, Murmur for her Sweet sleep, And whisper dreams Of Love to her.
Were you there when they crucified my Lord? Were you there when they crucified my Lord? Oh! Sometimes it causes me to tremble, tremble, tremble.
Were you there when they crucified my Lord? Were you there when they laid Him in the tomb? (X2) Oh! Sometimes it causes me to tremble, tremble, tremble. Were you there when they laid Him in the tomb?
Cette semaine, un très beau Lied de Mozart, Das Veilchen, KV 476. D'après un poème de Goethe.
Audio, en bas
Une violette dans un pré, Anonyme, la tête penchée : Mignonne était la violette. S'approche alors une jeune bergère, Humeur joyeuse, démarche légère, Chantonnant par les prés.
Que ne suis-je, se dit la violette, La plus belle des fleurs ! Serait-ce un tout petit peu, Le temps que la belle me cueille Et m'écrase contre son coeur, Ne serait-ce qu'un petit quart d'heure !
Lorsque la jeune fille arriva, N'eut cure de la violette, Simplement la piétina. Fauchée, mourante, la violette Se réjouit encore : certes, je meurs, Mais c'est par elle, à ses pieds. (Pauvre violette ! Mignonne était la violette).
Aujourd'hui, un beau quatuor pour 4 voix et piano de Johannes Brahms (1833-1897), Op 92.
Audio, en bas.
Spätherbst (Fin de l'automne)
Silencieux, le brouillard gris tombe goutte à goutte Sur les champs, les forêts et les landes, Comme les larmes du ciel En pleine détresse.
Les fleurs ne veulent plus s'épanouir, Dans les bosquets les petits oiseaux se taisent, Même les dernières verdures sont moribondes, Alors le ciel peut bien pleurer aussi.