Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Travaux


Etude sur la nature
des mouvements écologistes
et leurs véritables objectifs



L'héritage de
Franklin Delano Roosevelt


boris 

La révolution Roosevelt 

Georges Boris


Moulin.jpgL'héritage du
Conseil National
de la Résistance

Quelques textes de
Vladimir I. Vernadski

henry charles carey
Principes de la science sociale
de Henry Charles Carey

Friedrich List
Le Système national
d'économie politique
de Friedrich List

Friedrich Von Schiller

Le Droit des Gens
d'Emerich De Vattel

 

Recherche

Page d'accueil
- Cliquez ici -

Fusion,
enfin les archives !
1 novembre 2004 1 01 /11 /novembre /2004 10:58

henry_charles_carey.jpg

 

PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)

TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE

 

 

 

 

 

PRÉFACE.

 

Notes de bas de page

 


1  V. Carey, Principes d’économie politique. Philadelphie, 1837-40        Retour

2  V. Bastiat, Harmonies économiques. Paris, 1850
        Retour

3  « Carey et après lui Bastiat ont inauguré une formule, à posteriori, que je crois destinée à être généralement adoptée ; et il est très-regrettable que le dernier se soit borné à ne l'indiquer que d'une façon incidente, au lieu de lui reconnaître toute l'importance que le premier lui a donnée à si juste titre. Lorsqu'on apprécie l'équilibre entre le coût d'une denrée pour soi-même et son utilité pour ses semblables, il peut intervenir mille circonstances ; et il est désirable de savoir s'il n'existe pas parmi les hommes, une loi, un principe d'une application universelle.
    L'offre et la demande, la rareté, l'abondance, etc., sont toutes, à cet égard, des considérations insuffisantes et sujettes à de continuelles exceptions. Carey a remarqué, et avec une grande sagacité, que cette loi est le travail épargné, le prix de reproduction, idée que je considère comme très-heureuse. Il me semble qu'il ne peut surgir aucun cas où l'homme ne soit décidé à faire un échange et dans lequel, en même temps, cette loi ne trouve son application. Je ne donnerai point une certaine quantité de travail ou de peine matérielle, si l'on ne m'offre, en échange, une utilité équivalente ; et je ne regarderai point cette utilité comme équivalente, si je n'aperçois qu'elle m'arrive, en me coûtant moins de travail qu'il ne serait nécessaire pour la produire. Je regarde cette formule comme très-heureuse ; en effet, tandis que d'un côté elle conserve l'idée de prix, à laquelle l'esprit se reporte constamment, elle évite, d'un autre côté, l'absurdité à laquelle nous conduit cette théorie qui prétend voir, en toute occasion, une valeur équivalente au prix de production ; et finalement elle démontre, d'une façon plus complète, la justice essentielle, à laquelle nous obéissons dans nos échanges. » (FERRARA. Bibliothèque de l'économiste, tome XII, p. 117).
        Retour

4  « Les bas salaires, par suite de la concurrence, font baisser le prix des produits auxquels l'ouvrier travaille ; et ce sont les consommateurs des produis, a c'est-à-dire la société toute entière, qui profitent de leur bas prix ; si donc, par suite de ces bas prix, les ouvriers indigents tombent à sa charge, elle en est indemnisée par la dépense moindre qu'elle fait sur les objets de sa consommation. » (J. B. SAY, Traité d'économie politique, livre II, chap. vit, p. 379. Paris, Guillaumin, 1841, gr. in-8°.) On suppose ici que la société profite d'un état de choses qui appauvrit l'ouvrier et le réduit à l'hôpital. Les intérêts du chef d'industrie et ceux des ouvriers qu'il emploie étant identiques, un pareil état de choses ne peut exister.
        Retour

5  V. Le Passé, le Présent et l'Avenir. Philadelphie, 1848.
        Retour

Principes d'économie politique, de Mac Culloch, trad. par Augustin PLANCHE, sur la 4ème édit. 2 vol. in-8. Paris, Guillaumin, 1851. Préface de la 3ème édit. anglaise, pp. 14-15.
        Retour

7  ROSSI. Cours d'économie politique. Tom. II, p. 14.
        Retour

8  A cet égard, le présent n'est que la répétition du passé, ainsi que le prouve cette déclaration de Newton : « L'homme, dit-il, doit se résoudre à ne publier au« mine idée nouvelle, ou devenir esclave s'il veut la défendre.
        Retour

9  La croyance à cette opinion, que le soleil ne peut être un monde habitable, a été poussée si loin qu'un savant fut déclaré par un médecin, atteint de folie, pour avoir adressé à la Société royale d'Angleterre un mémoire où il soutenait que la lumière du soleil émane d'une aurore dense et universelle, qui peut donner une lumière abondante aux habitants de la surface inférieure, et que cependant elle se trouvait placée, au-dessus d'eux, à une distance assez considérable pour ne pas se trouver au milieu d'eux ; qu'il pouvait y exister de l'eau et des terrains secs, des collines et des vallées, de la pluie et du beau temps ; et que la lumière et les saisons devant être éternelles, le soleil pouvait se concevoir facilement comme étant, de beaucoup, le lieu d'habitation le plus heureux dans le système du monde.
    Moins de dix ans après que cette idée, en apparence absurde, eût été considérée comme une preuve de folie, elle était soutenue par William Herschell, comme une opinion rationnelle et probable, qui pouvait se déduire de ses propres observations sur la structure du soleil. (DAVID BREWSTER).
        Retour

10  Essai sur la publication des opinions, Sect. V.
        Retour

11  Traité d'astronomie, p. 1.
        Retour

12  Voir plus loin, tome III, chap. XXVI.
        Retour

13  Voy. le Passé, le Présent et l'Avenir, chap. III. Philadelphie, 1848. Lorsque fut offerte, pour la première fois, la nouvelle théorie de l'occupation de la terre à l'attention des économistes français, on protesta contre son admission, par ce motif qu'elle conduisait nécessairement à la protection. Voy. plus loin, tome III, chap. xxiv.
        Retour

    

Partager cet article
Repost0

commentaires