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1 novembre 2004 1 01 /11 /novembre /2004 10:58

PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)

 

henry_charles_carey.jpg


TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE

  1861

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE XVII :

CONTINUATION DU MÊME SUJET.

 

Notes de bas de page

 

 

Richesse des Nations, traduction de GERMAIN GARNIER, liv. IV, chap. VIII, p. 288.         Retour

Richesse des Nations, traduction de GERMAIN GARNIER, liv. IV, chap. VII, p. 232-233.
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Revue d'Édimbourg, octobre 1849, article intitulé : Philosophie sociale erronée.
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4  Rapport du commissaire désigné pour l'enquête sur la situation de la population des districts minifères en 1854.
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North British Review, novembre 1852.
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6  « Le grand nombre de cabarets de bas étage dans nos districts manufacturiers forme un triste et étrange spectacle. On en trouve dans toutes les rues et dans toutes les allées des villes et pour ainsi dire, dans toutes les ruelles et à tous les coins des villages les plus champêtres de ces districts, si l'on peut, toutefois, appeler champêtre aucun de ces villages. »
    « L'habitude de l'ivrognerie envahit les masses d'ouvriers à un point inconnu jusqu'à ce jour dans notre pays. Dans la plupart de ces tavernes et de ces cabarets des districts manufacturiers, on entretient des prostituées dans le but exprès d'exciter les ouvriers à les fréquenter, rendant ainsi ces lieux doublement funestes et immoraux. On m'a assuré, dans le Lancashire, d'après les meilleures autorités, que dans une ville manufacturière et qui n'est guère que de troisième ordre sous le rapport de son étendue et de sa population, il existe soixante tavernes où les prostituées sont entretenues par les maîtres de la taverne pour attirer les chalands. On ne peut exagérer leur influence démoralisatrice sur la population ; et pourtant ce sont là pour ainsi dire les seuls lieux de rendez-vous des ouvriers, lorsqu'ils cherchent le plaisir ou le délassement. »
    « Dans les tavernes où les prostituées ne se tiennent pas positivement pour attirer les chalands, on les trouve toujours dans la soirée, au moment où les ouvriers y viennent pour boire. A Londres et dans le comté de Lancastre, les palais du Gin servent régulièrement de rendez-vous aux individus les plus dépravés des deux sexes ; ce sont les lieux où l'espèce la plus dégradée des femmes publiques vient chercher des clients. Il est bien évident que de jeunes hommes, qui commencent une fois à rencontrer leurs amis en de pareils endroits, ne peuvent longtemps échapper à la dégradation morale de ces serres chaudes du vice. »
    « La différence singulière et remarquable entre la condition respective des paysans et des ouvriers de l'Allemagne et de la Suisse, et de celle des paysans et des ouvriers de l'Angleterre et de l'Irlande, suffit seule pour prouver la différence singulière qui existe entre leurs conditions sociales respectives. L'auberge de village en Allemagne diffère complètement de l'auberge de village en Angleterre. En Allemagne elle est destinée moins à boire simplement qu'à servir de lieu de rendez-vous et de conversation ; c'est pour ainsi dire le club du village. » (KAY. Condition sociale de la population de l'Angleterre et de l'Europe, t. I, p. 232).
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7  Les revenus produits par les importations en Angleterre sont donnés d'après une valeur officielle établie il y a plus d'un siècle ; et de cette façon la somme des valeurs est une mesure exacte des quantités importées.
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8  La possibilité, pour l'Irlande, de payer les produits des manufactures anglaises dépend de son pouvoir de fournir ceux avec lesquels elle devra les payer. On verra combien le chiffre de ceux-ci est devenu complètement insignifiant, par le tableau suivant des exportations pour l'année expirant le 5 janvier 1854:
Bœufs,         nombre     180 785
Veaux,        —         5 281
Moutons,     —         224 550
Porcs,        —         101 396
Froment,     quarters     76 495
Avoine,     —        1 652 917
Lard et jambon, quintaux     530
Boeuf et porc (salé), barils     472
Beurre, quintaux         17 944
    De la valeur de ce total insignifiant d'exportation, il a fallu déduire la somme à payer, nécessairement, aux propriétaires du sol, absents, et au gouvernement ; et il semble difficile d'imaginer comment il resterait alors quelque chose qui pût s'appliquer au paiement des articles nécessaires à la consommation.
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9  Cette catégorie embrasse 1° les capitalistes, banquiers, et autres individus exerçant une profession et ayant reçu de l'éducation ; 2° les travailleurs qui s'occupent de travaux non agricoles ; 3° les domestiques mâles âgés de 20 ans et au-dessus ; 4° la marine, l'armée et les matelots de la marine marchande ; 5° les individus ayant un revenu qui les rend indépendants ; 6°les individus vivant d'aumônes.
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10  North British Review. Novembre 1852.
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11 « Je pense que tout individu qui a eu occasion de rechercher, dans certains cas particuliers, quelle part du prix payé dans un magasin, pour un article quelconque, revient, réellement, à celui qui l'a fabriqué, doit avoir été surpris en constatant combien cette part est faible. Il importe beaucoup de considérer la cause d'un pareil fait... — On ne doit pas l'attribuer à la rémunération exorbitante du capital. Je crois que cela tient à deux motifs : l'un est la part énorme, je pourrais dire extravagante, du produit total du labeur de la société, qui aujourd'hui revient aux simples distributeurs, la somme immense prélevée par les différentes classes de marchands, et surtout par les détaillants. Sans aucun doute, la concurrence tend, jusqu'à un certain point, à réduire ce taux de rémunération ; je crains, cependant, que, le plus souvent, et à considérer les choses en masse, l'effet de la concurrence ne soit, ainsi que dans le cas des honoraires d'individus exerçant des professions spéciales, de partager la somme entre un plus grand nombre et de diminuer ainsi la part de chacun, plutôt que de faire baisser la proportion de ce qu'obtient la classe en général...— Si l'oeuvre de la distribution qui emploie aujourd'hui, en y comprenant les diverses classes de marchands et leurs familles, peut-être plus d'un million d'habitants de ce pays, peut s'accomplir par l'intermédiaire de cent mille individus, je crois qu'il serait possible de se passer des neuf cents autres mille. » (J. Stuart MILL. Déclaration devant une Commission de la Chambre des communes, 6 Juin 1850.)
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12  Voy. plus haut, chap. XII, note de la page 380.
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13  « Lorsque M. Mac Culloch nous invite à considérer l'état prospère de nos immenses propriétés et de nos fermes considérables, considérons la masse de la population, considérons ce fait, qu'à l'heure même où il écrivait ces lignes, environ un dixième de la population se composait de pauvres, jetons les yeux sur nos prisons, nos lois des pauvres, nos ateliers de travail de l'Union, nos empoisonnements pour toucher des salaires de sépulture, notre mouvement d'émigration, qui semble représenter notre population fuyant, semblable à des rats à la débandade, un navire prêt à sombrer. Dressons le bilan général, et peut-être alors trouverons-nous que notre système si vanté de distribution sociale n'a pas été plus heureux que l'appel d'un régiment où l'on trouverait, d'une part, l'ordre et le bien-être, et, de l'autre, des haillons, des femmes délaissées, des parents négligés, des enfants abandonnés aux hasards de la charité accidentelle ; et, trop souvent, une ombre lugubre de vice et de misère, accompagnant nos institutions si pompeusement prônées. » (Hugues MILLER.)
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