2 janvier 2007
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07:31
Photo: Kévin D.
A lire ce bon article paru dans le Figaro du 26 décembre. Pour une fois que la parole est donnée à un esprit non conformiste, profitons-en!
Rappelons que le climat de notre planète est en continuel changement. Les périodes glacières succèdent aux périodes de réchauffement, selon des durées variables. Ici, en France, nous avons eu (subi?) des chaleurs tropicales puis des périodes très froides. Saviez-vous que le Groënland était un pays "vert" (Groënland=Greenland)?
Oui, le climat semble se réchauffer. Pour combien de temps? L'homme en est-il vraiment responsable? Posons-nous ces quelques questions avant d'accuser l'homme et la technologie des pires maux.
Oui, le climat semble se réchauffer. Pour combien de temps? L'homme en est-il vraiment responsable? Posons-nous ces quelques questions avant d'accuser l'homme et la technologie des pires maux.
Vers un totalitarisme écologique?
Par Edgar Gätner, directeur du forum Environnement au Centre for the New Europe (CNE) à Bruxelles.
Si un remède ne marche pas, vous n'avez qu'à quadrupler la dose. C'est cette logique digne du Dr Knock, personnage de Jules Romains, qui semble se cacher derrière la revendication répétée cet automne lors de la conférence internationale sur le changement climatique à Nairobi : faire suivre le traité de Kyoto par un Kyoto II encore plus contraignant. Une fuite en avant qui n'est pas sans évoquer cette définition du totalitarisme, inspirée de L'Homme révolté d'Albert Camus : mobilisation de masse pour des buts que l'on ne peut jamais atteindre.
Le protocole de Kyoto part de la supposition que le changement climatique, qui est indéniable, est causé par l'augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère. Cette supposition ne peut pas s'appuyer sur des expériences scientifiques, mais relève d'un raisonnement spéculatif, jugé suffisant cependant, en Europe, pour justifier l'imposition de mesures coûteuses menaçant de manière radicale notre mode de vie.
Dans l'esquisse du nouveau rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, l'organisme de l'ONU chargé de l'évaluation du changement climatique), qui est déjà accessible sur Internet, on estime le coût d'un plafonnement de la concentration du CO2 à 550 ppm (parts par million) à 5 % du PIB, ce qui est considérable. Mais l'Union européenne s'est fixé un but encore plus ambitieux : limiter le taux du CO2 à 450 ppm. Cela causerait un appauvrissement généralisé de la population certainement plus dommageable que la passivité face au changement climatique. Le rapport Stern, publié récemment en Angleterre, arrive à des conclusions différentes uniquement parce qu'il cache les gains possibles du réchauffement (comme par exemple la possibilité d'augmenter les rendements agricoles dans le Nord) et minore les estimations du coût des investissements nécessaires pour diminuer les émissions de CO2 par les centrales, usines, chauffages domestiques et transports.
En l'état actuel des connaissances, le diagnostic du Giec n'est pas scientifique mais politique. Il est établi scientifiquement depuis le « compendium météorologique » de la Société américaine de météorologie, en 1951, que le principal agent de l'effet de serre est la vapeur d'eau (à concurrence de 95 %), laquelle échappe à l'emprise humaine. Le CO2 joue un rôle mineur ; et encore les émissions de CO2 ne sont-elles que très partiellement d'origine humaine. Y a-t-il eu jamais une expérience dont les résultats pourraient contredire cette conclusion ? (...)
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