20 décembre 2006
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Marian Anderson, 1897-1993
Issue d’une famille pauvre et victime du racisme, Marian Anderson, née à Philadelphie en 1897, a combattu ces obstacles grâce à une véritable vocation et une personnalité très forte. De choeurs d’église en cours de musique et chant, elle a développé sa voix de contralto.
C’est en 1935 que sa carrière démarre véritablement, grâce au célèbre impressario Hurok, le soir du 30 décembre au Town Hall de New York où les spectateurs restent pétrifiés d'émotion devant tant de pureté. Concert au cours duquel on découvre sa voix extraordinaire dans un Lied de Robert Schuman, trois negro spirituals dont le célèbre "He’s got the whole world… " ainsi que l’Ave Maria de Franz Schubert. Ensuite, sa carrière l’emmenera sur les plus grandes scènes du monde.
Elle fut soutenue par Eléonore Roosevelt (la femme de Franklin Delano Roosevelt) lorsqu'on lui refusa de chanter au Constitution hall à cause de sa couleur de peau. Finalement, ses défenseurs organisèrent un légendaire concert au Lincoln Memorial devant 75 000 personnes (retransmis à la radio).
Marian Anderson a largement contribué a faire revivre les Negro spirituals (à ne pas confondre avec le gospel). J'écrirai prochainement un article plus long sur ces très beaux chants d'espoir et de liberté.
Pour commencer, en voici un, Nobody knows the trouble I see, chanté par Marian Anderson (version audio en bas).
C’est en 1935 que sa carrière démarre véritablement, grâce au célèbre impressario Hurok, le soir du 30 décembre au Town Hall de New York où les spectateurs restent pétrifiés d'émotion devant tant de pureté. Concert au cours duquel on découvre sa voix extraordinaire dans un Lied de Robert Schuman, trois negro spirituals dont le célèbre "He’s got the whole world… " ainsi que l’Ave Maria de Franz Schubert. Ensuite, sa carrière l’emmenera sur les plus grandes scènes du monde.
Elle fut soutenue par Eléonore Roosevelt (la femme de Franklin Delano Roosevelt) lorsqu'on lui refusa de chanter au Constitution hall à cause de sa couleur de peau. Finalement, ses défenseurs organisèrent un légendaire concert au Lincoln Memorial devant 75 000 personnes (retransmis à la radio).
Marian Anderson au Lincoln Memorial
Marian Anderson a largement contribué a faire revivre les Negro spirituals (à ne pas confondre avec le gospel). J'écrirai prochainement un article plus long sur ces très beaux chants d'espoir et de liberté.
Pour commencer, en voici un, Nobody knows the trouble I see, chanté par Marian Anderson (version audio en bas).
Nobody knows de trouble I see
Nobody knows my sorrow;
nobody knows the trouble i 've seen,
Glory, halleluiah!
1- Sometimes i'm up, sometimes I'm down, oh, yes, Lord,
sometimes I'm almost to the ground, oh, yes, Lord.
2- Although you see me goin' long so, oh, yes, Lord;
I have my troubles here below, oh, yes, Lord.
( 3- One day when i was walking along,
the element opened, and His love come down...
4- I never shalla forget that day
when Jesus washed my sins away...)
"On dit que nous on chante mieux que les blancs. Eh bien, c'est peut-être qu'on aime le Bon Dieu un peu mieux et que ce qui est dans notre bouche est aussi dans notre coeur". Dinah cunningham,ancienne esclave.