31 octobre 2006
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Pour que l'homme devienne homme, qu'il fonde, plein de foi, une eternelle alliance avec la terre, sa mère bienveillante; qu'il respecte la loi des saisons et la marche sainte des astres, qui s'avancent, d'un cours tranquille et mesuré, dans un concert harmonieux. Schiller
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La fenaison, tableau peint par Pieter Bruegel en 1565 est exposé à Prague. Il fait parti d'une série de tableaux qui représentent les saisons.
La fenaison couvre, dans l'année, les mois de juin et juillet. C'est le moment où l'on coupe les foins et où l'on récolte les fruits et les légumes. C'est une belle saison, lumineuse, verte et riche (comme ici). On voit dans ce tableau une joyeuse agitation autour des travaux des champs, une réelle joie de vivre. Si on a l'occasion d'observer une grande reproduction, on aperçoit une multitude de détails d'une délicate finesse (marguerites, coquelicots, fruits d'un joli rouge vif...).
La profondeur du tableau est définie par une diagonale, qui part du bas à gauche pour aller vers le haut à droite. Notez la présence des outils qui semblent souligner cette diagonale. Chez Bruegel, l'outil occupe généralement une place importante; celui-ci permet à l'homme de modifier et de transformer la nature. Dans ses compositions, Bruegel observe avec soin les évolutions techniques des outils et des constructions de son époque (bateaux, pêche, ponts, outils agricoles, moulins, etc.). Dans La chute d'Icare ou La tour de Babel, par exemple, c'est particulièrement visible.
Revenons au tableau: nous croisons aussi trois jeunes femmes, dont une nous regarde avec un charmant petit sourire (voir détail). Elles viennent de croiser d'autres personnages, lourdement chargés de beaux fruits mûrs, qui partent dans l'autre direction. On peut presque y voir une harmonieuse chorégraphie.
Plus loin, dans le fond, des hommes et des femmes travaillent dans les champs (détail), et plus loin encore, dans les villages, des enfants jouent (détail) et des adultes s'occupent.
Chez Bruegel, la nature est inséparable de l'homme. Il y a une subtile harmonie avec elle. D'une certaine façon, il célèbre la créativité humaine et sa capacité à transformer le monde qui l'entoure. D'où une impression de sérénité, d'optimisme et de foi en l'homme. Bruegel ne se contente pas de représenter l'homme au travail, il élargit notre horizon en y ajoutant des détails subtils. Au loin, on peut deviner un bateau qui remonte le fleuve. Sur les collines, on peut voir de drôles de constructions, mi-châteaux, mi-forteresses (détail). Un moulin surgit au loin. C'est un monde idéal que nous présente Bruegel, un monde simple et beau où l'intelligence de l'homme fait des miracles.





La fenaison couvre, dans l'année, les mois de juin et juillet. C'est le moment où l'on coupe les foins et où l'on récolte les fruits et les légumes. C'est une belle saison, lumineuse, verte et riche (comme ici). On voit dans ce tableau une joyeuse agitation autour des travaux des champs, une réelle joie de vivre. Si on a l'occasion d'observer une grande reproduction, on aperçoit une multitude de détails d'une délicate finesse (marguerites, coquelicots, fruits d'un joli rouge vif...).
La profondeur du tableau est définie par une diagonale, qui part du bas à gauche pour aller vers le haut à droite. Notez la présence des outils qui semblent souligner cette diagonale. Chez Bruegel, l'outil occupe généralement une place importante; celui-ci permet à l'homme de modifier et de transformer la nature. Dans ses compositions, Bruegel observe avec soin les évolutions techniques des outils et des constructions de son époque (bateaux, pêche, ponts, outils agricoles, moulins, etc.). Dans La chute d'Icare ou La tour de Babel, par exemple, c'est particulièrement visible.
Revenons au tableau: nous croisons aussi trois jeunes femmes, dont une nous regarde avec un charmant petit sourire (voir détail). Elles viennent de croiser d'autres personnages, lourdement chargés de beaux fruits mûrs, qui partent dans l'autre direction. On peut presque y voir une harmonieuse chorégraphie.
Plus loin, dans le fond, des hommes et des femmes travaillent dans les champs (détail), et plus loin encore, dans les villages, des enfants jouent (détail) et des adultes s'occupent.
Chez Bruegel, la nature est inséparable de l'homme. Il y a une subtile harmonie avec elle. D'une certaine façon, il célèbre la créativité humaine et sa capacité à transformer le monde qui l'entoure. D'où une impression de sérénité, d'optimisme et de foi en l'homme. Bruegel ne se contente pas de représenter l'homme au travail, il élargit notre horizon en y ajoutant des détails subtils. Au loin, on peut deviner un bateau qui remonte le fleuve. Sur les collines, on peut voir de drôles de constructions, mi-châteaux, mi-forteresses (détail). Un moulin surgit au loin. C'est un monde idéal que nous présente Bruegel, un monde simple et beau où l'intelligence de l'homme fait des miracles.




