15 juin 2006
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Le pédagogue et philosophe allemand Johann Friedrich Herbart, né le 4 mai 1776 et mort le 14 août 1841 a été l'un des fondateurs de la pédagogie scientifique moderne. Il enseigna aux universités de Göttingen (1802-1809, 1833-41) et de Koenigsberg(1809-33) et fut l'auteur de nombreuses oeuvres de pédagogie, de psychologie et de philosophie, qui exercèrent une influence primordiale sur la théorie et la pratique de l'éducation en Europe et aux États-Unis. Herbart considérait que la tâche essentielle du professeur consistait à trouver les intérêts déjà existants de l'élève et à mettre ceux-ci en rapport avec l'immense savoir de l'humanité pour aider l'élève à devenir partie intégrante de la vie civilisée.
D'autres articles sur Herbart seront régulièrement mis en ligne. (Merci à Jean-Gabriel pour son attachement à faire revivre les idées de ces grands penseurs oubliés).
Voici un petit extrait des "Principales Oeuvres Pédagogiques" :
"Pour nous, l'étude d'Homère et des anciens poètes tragiques ne saurait être trop recommandée, car, loin d'être nuisibles, ils peuvent au contraire servir à nous former, parce que nous avons déjà été instruits auparavant dans une religion pure, et que la mythologie nous apparaît sous un jour tout différent ; mais, chez tout penseur de l'antiquité, on sent et on remarque une aspiration de la Providence. Le destin est l'objet de leurs maledictions. Si nos poètes modernes pouvaient à la fois avoir l'imagination des grecs et ne plus se croire obligé de reproduire l'idée de fatalité! Il n'a manqué à Platon que d'achever ce qu'il avait commencé: mais il a traité l'idée de la Providence avec plus d'art et d'éclat que les modernes! Platon fut sans doute aussi grand poète que philosophe, mais à l'époque où son cercle d'idées s'etait développé, il jugea indigne de lui composer des oeuvres poétiques."
D'autres articles sur Herbart seront régulièrement mis en ligne. (Merci à Jean-Gabriel pour son attachement à faire revivre les idées de ces grands penseurs oubliés).
Voici un petit extrait des "Principales Oeuvres Pédagogiques" :
"Pour nous, l'étude d'Homère et des anciens poètes tragiques ne saurait être trop recommandée, car, loin d'être nuisibles, ils peuvent au contraire servir à nous former, parce que nous avons déjà été instruits auparavant dans une religion pure, et que la mythologie nous apparaît sous un jour tout différent ; mais, chez tout penseur de l'antiquité, on sent et on remarque une aspiration de la Providence. Le destin est l'objet de leurs maledictions. Si nos poètes modernes pouvaient à la fois avoir l'imagination des grecs et ne plus se croire obligé de reproduire l'idée de fatalité! Il n'a manqué à Platon que d'achever ce qu'il avait commencé: mais il a traité l'idée de la Providence avec plus d'art et d'éclat que les modernes! Platon fut sans doute aussi grand poète que philosophe, mais à l'époque où son cercle d'idées s'etait développé, il jugea indigne de lui composer des oeuvres poétiques."