1 janvier 2005
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Introduction - PDF
L'environnement est aujourd'hui une «valeur» incontournable. Plus personne ne remet en cause la nécessité d'un réseau d'égouts (ou d'eaux usées, comme on le dit maintenant), l'importance d'une gestion correcte des déchets, qu'ils soient ménagers ou industriels. Le management environnemental est devenu une obligation et même une opportunité dans toutes les entreprises industrielles d'une certaine taille. En ce sens, les efforts accomplis par le monde industriel pour réduire leurs émissions de produits polluants et leur impact sur l'environnement sont la continuation légitime d'un processus commencé il y a au moins deux siècles.
Notre propos n'est bien évidemment pas de remettre en cause ce processus, qui s'est accéléré au cours des deux dernières décennies. Il est de montrer dans quelle mesure il a été perverti par une idéologie malthusienne et rétrograde n'ayant rien à voir avec l'environnement en tant que tel.
Le but de cette étude est ainsi d'expliquer certains paradoxes : pourquoi les écologistes vont parfois à l'encontre des buts qu'ils se sont eux-mêmes fixés ? Ainsi, le Danemark, cité en exemple par tous les écologistes, est un des pays les plus polluants du monde, en tout cas le plus polluant d'Europe, en matière de production d'électricité. Ainsi encore, Claude Fréjacques, ancien vice-président de l'Académie des sciences et président de son comité environnement, at-il pu écrire que l'interdiction du DDT a provoqué des millions de morts. Et il existe bien d'autres exemples.
Ces paradoxes ne peuvent s'expliquer qu'en revenant à l'histoire du mouvement écologiste et en comprenant les motivations de ceux qui l'ont lancé. Pour quelqu'un qui n'a pas vécu les années 50 et 60, il est très difficile de s'imaginer le profond changement de valeurs qui s'est opéré dans les années 70 et 80. Optimisme culturel, foi dans le progrès scientifique et technologique, ces valeurs de la période de reconstruction trouvent leur couronnement en 1969 avec l'arrivée du premier homme sur la Lune.
A l'inverse, les pères fondateurs de l'écologisme ont remis en question non seulement la civilisation industriel le mais, pour certains, la présence même de l'homme sur la planète, assimilée à un «cancer».
Dans cette étude, nous allons montrer comment s'est opéré ce changement de valeurs, comment les écologistes sont nés, comment ils ont été promus et manipulés, pour des buts qui étaient très loin de la protection de la nature. Il n'entre pas dans notre propos de réfuter scientifiquement, point par point, toutes les affirmations des écologistes. Nous ne le ferons qu'occasionnellement (voir annexes 3 et 4). Notre but est de donner aux industriels des outils d'analyse et de compréhension de ce mouvement. Après l'historique, le lecteur trouvera des profils des principales organisations écologistes. Les conclusions et recommandations découlent directement de cet historique.
L'environnement est aujourd'hui une «valeur» incontournable. Plus personne ne remet en cause la nécessité d'un réseau d'égouts (ou d'eaux usées, comme on le dit maintenant), l'importance d'une gestion correcte des déchets, qu'ils soient ménagers ou industriels. Le management environnemental est devenu une obligation et même une opportunité dans toutes les entreprises industrielles d'une certaine taille. En ce sens, les efforts accomplis par le monde industriel pour réduire leurs émissions de produits polluants et leur impact sur l'environnement sont la continuation légitime d'un processus commencé il y a au moins deux siècles.
Notre propos n'est bien évidemment pas de remettre en cause ce processus, qui s'est accéléré au cours des deux dernières décennies. Il est de montrer dans quelle mesure il a été perverti par une idéologie malthusienne et rétrograde n'ayant rien à voir avec l'environnement en tant que tel.
Le but de cette étude est ainsi d'expliquer certains paradoxes : pourquoi les écologistes vont parfois à l'encontre des buts qu'ils se sont eux-mêmes fixés ? Ainsi, le Danemark, cité en exemple par tous les écologistes, est un des pays les plus polluants du monde, en tout cas le plus polluant d'Europe, en matière de production d'électricité. Ainsi encore, Claude Fréjacques, ancien vice-président de l'Académie des sciences et président de son comité environnement, at-il pu écrire que l'interdiction du DDT a provoqué des millions de morts. Et il existe bien d'autres exemples.
Ces paradoxes ne peuvent s'expliquer qu'en revenant à l'histoire du mouvement écologiste et en comprenant les motivations de ceux qui l'ont lancé. Pour quelqu'un qui n'a pas vécu les années 50 et 60, il est très difficile de s'imaginer le profond changement de valeurs qui s'est opéré dans les années 70 et 80. Optimisme culturel, foi dans le progrès scientifique et technologique, ces valeurs de la période de reconstruction trouvent leur couronnement en 1969 avec l'arrivée du premier homme sur la Lune.
A l'inverse, les pères fondateurs de l'écologisme ont remis en question non seulement la civilisation industriel le mais, pour certains, la présence même de l'homme sur la planète, assimilée à un «cancer».
Dans cette étude, nous allons montrer comment s'est opéré ce changement de valeurs, comment les écologistes sont nés, comment ils ont été promus et manipulés, pour des buts qui étaient très loin de la protection de la nature. Il n'entre pas dans notre propos de réfuter scientifiquement, point par point, toutes les affirmations des écologistes. Nous ne le ferons qu'occasionnellement (voir annexes 3 et 4). Notre but est de donner aux industriels des outils d'analyse et de compréhension de ce mouvement. Après l'historique, le lecteur trouvera des profils des principales organisations écologistes. Les conclusions et recommandations découlent directement de cet historique.