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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 21:26
Dans la série "Tuez les tous!", à lire cet article affligeant, où on nous explique qu'au Tchad, le ministre de l'environnement (eh oui, ils ont aussi des ministres inutiles!) a décidé d'interdire l'utilisation du charbon, sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique. Le problème, c'est que 99% de la population se chauffe et cuisine au charbon!

(...)« Les Tchadiens doivent chercher d’autres formules pour faire la cuisine et oublier le charbon de bois et le bois de chauffe », a récemment déclaré Ali Souleyman Dabye, ministre de l’Environnement, à la presse, à N’Djamena. « Faire la cuisine est une nécessité fondamentale pour chaque foyer. D’un autre côté ...avec le changement climatique, chaque citoyen doit protéger son environnement »(...)

Je n'ai pas mené d'enquête, mais vous pouvez être certain que derrière cette mesure, se cache une ONG environnementale qui dicte ses lois meurtrières. Et vous pouvez être aussi sûr que cette même ONG milite contre le nucléaire, véritable source efficace et propre d'énergie! Les Tchadiens sont coincés!

(...) Le 14 janvier, les soldats de l’armée et la police ont dispersé la foule qui s’était réunie dans la capitale pour protester contre les mesures prises par le gouvernement, et plus généralement, contre le coût élevé de la vie, ont rapporté les habitants de la capitale.
« Ils ont frappé des manifestants, principalement des femmes », a indiqué Mme Narmadji, de l’association de femmes, qui faisait partie des manifestants.
« Tant que le gouvernement ne changera pas les choses, nous ne renoncerons pas », a-t-elle déclaré. « Mieux vaut mourir rapidement et en masse, plutôt que continuer à succomber d’une mort lente, comme nous le faisons actuellement ».


« Nous sommes déjà morts », a-t-elle finalement ajouté.


Effectivement, c'est l'objectif.



Pourquoi ? : "Etude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs"

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commentaires

J
Cher Novak,Vous voici vedette de ce blog, et c'est mérité.Je me tiens pour l'instant à l'écart de cette intéressante conversation, car vous avez bien assez à mâcher avec Pascale, Christian et monsieur Minitax. C'est la rançon du succès, n'est-ce pas ?Mais ne perdez pas courage ! Il est possible que sur les questions de méthodologies et d'hypothétisations, les lecteurs aient beaucoup à gagner, autant que les commentateurs.Tout cela est passionnant.
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M
Autre énormité avancée de l'auteur : "Plus de 1 200 disparitions de plantes et d’animaux ont été enregistrées depuis le xviie siècle, dont la moitié au cours du xxe siècle, sans parler des milliers d’espèces fortement menacées de disparition à court ou moyen terme. Bien entendu, ces chiffres portent sur les espèces les plus visibles et, surtout, sur les espèces dûment enregistrées et décrites dans les banques de données internationales, soit 1 750 000 espèces sur un total probable à l’échelle de la planète de 13 500 000 espèces (Gaston & Spicer, 2004)."C'est FAUX. Depuis qu'on a commencé à recenser les disparitions, soit le 15e siècle, il y a en tout et pour tout 782 extinctions, tous taxa confondus (et non "1200 depuis le 17e siècle seulement pour les espèces les plus visibles" comme le prétend l'auteur), cf le site de l'IUCN.  Et le nombre d'extinctions au cours du 20e siècle ne dépasse pas le 1/3 des extinctions (et non "la moitié des extinctions" contrairement à ce que l'affirme l'auteur).Plus encore, le rythme des extinctions a chuté au cours du 20e siècle, et très fortement ces dernières décennies, que ce soit pour les mammifères ou pour les oiseaux (pour les invertébrés, végétaux ou champignons, le taux d'extinction est tellement faible qu'on ne peut tirer aucune tendance statistique). Votre auteur, s'il était vraiment spécialiste de la question, AURAIT DU LE SAVOIR. Alors soit il ignore l'état de l'art de la question, soit il ment sciemment pour défendre la thèse intenable de "l'extinction de masse moderne".Décidément, je ne sais pas ce qui reste de bon de son papier ! C'est vraiment à lire avec un gros grain de sel vu les énormités qu'on y trouve.
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M
Novak a écrit : "voici un lien vers cet article:http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/biodiversite/pdf/chap4.pdf"--------------------------------Peut-être que votre auteur est homme de science mais il part sur des fausses hypothèses qu'il tient pour vraies parce que c'est à la mode et parce que c'est politiquement correct. Hypothèses fausses, conclusions fausses.Notamment : "La crise actuelle de la biodiversité, c’est-à-dire la perte définitive d’espèces à un rythme accéléré, pose de nombreuses questions". FAUX. Rien ne permet d'avancer une telle affirmation à part des calculs basés sur la croyance. Et les données rélles montrent qu'il n'y a PAS accélération d'extinctions, il y a au contraire BAISSE du rythme des extinctions."La première, c’est la modification drastique de l’environnement physique de la Terre, la composition chimique de l’atmosphère et le climat. Drastique, car elle se produit avec une amplitude et un rythme inconnus depuis des centaines de milliers d’années" FAUX ! C'est absurde de sortir une telle énormité alors que n'importe quelle reconstruction de température montre que les changements climatiques actuels n'ont rien d'exceptionnel, ne serait ce qu'en remontant 10.000 ans en arrière. Et que n'importe quel biologiste débutant sait que l'enrichissement de l'atmosphère en CO2 est un changement grandement favorable à la productivité végétale observable directement par les mesures par satellite de NDVI, donc à la biodiversité.Bref, l'éco-catastrophisme, d'où qu'il vienne et sur quel que thème que ce soit ne résiste pas aux faits. C'est peut-être à la mode de crier que le ciel est en train de tomber, surtout en France, mais n'empêche que c'est une mode vouée au rebut comme les modes similaires précédentes, le Malthusianisme, le Club de Rome, les pluies acides, le Printemps Silencieux, la bombe démographique, l'hiver nucléaire...Je vous défie de pouvoir justifier scientifiquement,  rationnellement et factuellement un éco-catastrophisme, UN SEUL !------------------------------Novak a écrit : "je trouve la réponse de Christian très pertinente..."je ne crois pas que les hommes qui vivent dans un désert le pourraient sans l'existence du reste de la biosphère."------------------------------ Et je vous répète que je n'ai jamais dit le contraire ! Avec tout le respect que je dois à Christian, ça revient à dire "sans l'eau, on meurt de soif". C'est pas vraiment un scoop.
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N
Au fait, Minitax,vous dites "Les multiples exemples de colonnies humaines isolées vivant en milieu extrême contredisent l'hypothèse de Novak."je trouve la réponse de Christian très pertinente..."je ne crois pas que les hommes qui vivent dans un désert le pourraient sans l'existence du reste de la biosphère."...si vous lisez le lien que je vous ai transmis, vous en prendrez d'autant plus conscience...<br /> Cordialement,<br /> Novak
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N
Bonjour à tous,vous pourrez trouver ici, une lecture ma foi très intéressante et rédigée par un Luc abbadie (directeur du laboratoire de « Biogéochimie et Ecologie des systèmes continentaux ». Ce laboratoire est une unité mixte de recherche associant le CNRS, l’ENS et l’INRA. Luc Abbadie est aussi enseignant-chercheur en biologie des populations et écologie à l’Université Pierre et Marie Curie. Ses travaux portent sur l’analyse des cycles de matière à la lumière des concepts fondamentaux de l’écologie et plus particulièrement les réseaux d'interactions entre espèces, le couplage des cycles matériels, les couplages entre démographie et cycles biogéochimiques et la dimension spatiale du fonctionnement et de la dynamique des écosystèmes.)il ne s'agit pas d'un idéologue, simplement un homme de science...voici un lien vers cet article:http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/biodiversite/pdf/chap4.pdfcordialement,Novak
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