10 mai 2006
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22:58
Quitte à me faire qualifier de bloggeur réactionnaire, je ne peux m'empêcher de réagir au "revival" Dorothée qui a lieu ces temps-ci. Après les soirées tétines dans les bars, où l'on sert du whisky dans des biberons, après les soirées bloubiboulga, où l'on chante en coeur les génériques et dessins animés de son enfance, un nouveau Trivial Pursuit spécial années 80 vient de sortir. Grosso-modo les questions portent sur ce haut patrimoine commun pour l'humanité que représentent Dorothée, Goldorak, les frères Bogdanoffs ou le groupe Indochine.
Bon et alors, il est où le problème?
Le problème, c'est que l'histoire ne fait plus rêver. Mais quelle histoire ? Celle des idées, des découvertes de principes universels, l'histoire des savants et des artistes, des philosophes et des politiques qui ont permis à l'humanité de sortir de ses sombres grottes et d'aller petit à petit toucher la lune et l'infiniment petit. Ces idéalistes qui ont hissé l'homme au delà de la bête, qui ont prouvé que l'on pouvait vivre mieux, plus nombreux et que nous pouvions sans cesse améliorer notre connaissance de l'univers pour le transformer. C'est cette histoire vivante que l'on n'enseigne pas assez dans les collèges. Je le vois tous les jours dans mon travail avec des élèves.
L'histoire, c'est aussi notre avenir dans les 100 prochaines années. Et là aussi, quand nous ouvrons nos journaux, on est tenté de vite rentrer dans sa carapace. Que voit-on ? Réchauffement climatique, guerres à répétition, corruption, famines, pénuries d'eau et de pétrole etc. Ce qui est choquant, c'est qu'il existe des solutions à ces problèmes car dans l'histoire récente (et pas si récente d'ailleurs) des hommes et des femmes ont réussi à faire face à ces problèmes. A la lumière de ces expériences nous pourrions trouver des pistes prometteuses : un plan Marshall mondial à la Roosevelt, le déssalement nucléaire de l'eau de mer, l'energie hydrogène, la conquète spatiale, des voies de transports rapides pour désenclaver les pays victimes d'un apartheid écocomique, l'agriculture aéroponique, etc. Mais cela n'intéresse pas grand monde, ce n'est pas dans l'air du temps. Quand on dit "progrès technologique", on pense "désastre écologique" ; quand on dit "politique", on pense impuissance et corruption ; quand on dit "culture", on ne pense qu'à "se divertir" (du latin divertere, se détourner). Quelqu'un a volé l'inestimable présent de Prométhée à l'humanité, l'espérance.
Quand une société ignore son identité historique et perd son enthousiasme pour l'avenir, alors la porte reste grande ouverte aux populistes et aux dangereux démagogues de tous poils. Ceux qui ont peur d'un Sarkozy ou d'un Bush doivent d'abord se poser la question: Comment la population en est-elle arrivée là, quel terreau culturel a permis l'emmergence de ces hommes ?
Socrate, Eschyle, Rembrandt, Mozart, Cervantes, Jaurès, de Gaulle, Roosevelt, Martin Luther King, Curie, Pasteur et d'autres, vont-ils moisir dans un panthéon poussérieux et nostalgique? Ne peuvent-ils pas à nouveau nous aider à résoudre la crise actuelle ?
C'est pourquoi "La recherche du bonheur", blog ambitieux et optimiste, se propose de raviver quelques braises d'enthousiasme et d'éclairer l'humanité sous un meilleur jour. Autant voir grand.
Bon et alors, il est où le problème?
Le problème, c'est que l'histoire ne fait plus rêver. Mais quelle histoire ? Celle des idées, des découvertes de principes universels, l'histoire des savants et des artistes, des philosophes et des politiques qui ont permis à l'humanité de sortir de ses sombres grottes et d'aller petit à petit toucher la lune et l'infiniment petit. Ces idéalistes qui ont hissé l'homme au delà de la bête, qui ont prouvé que l'on pouvait vivre mieux, plus nombreux et que nous pouvions sans cesse améliorer notre connaissance de l'univers pour le transformer. C'est cette histoire vivante que l'on n'enseigne pas assez dans les collèges. Je le vois tous les jours dans mon travail avec des élèves.
L'histoire, c'est aussi notre avenir dans les 100 prochaines années. Et là aussi, quand nous ouvrons nos journaux, on est tenté de vite rentrer dans sa carapace. Que voit-on ? Réchauffement climatique, guerres à répétition, corruption, famines, pénuries d'eau et de pétrole etc. Ce qui est choquant, c'est qu'il existe des solutions à ces problèmes car dans l'histoire récente (et pas si récente d'ailleurs) des hommes et des femmes ont réussi à faire face à ces problèmes. A la lumière de ces expériences nous pourrions trouver des pistes prometteuses : un plan Marshall mondial à la Roosevelt, le déssalement nucléaire de l'eau de mer, l'energie hydrogène, la conquète spatiale, des voies de transports rapides pour désenclaver les pays victimes d'un apartheid écocomique, l'agriculture aéroponique, etc. Mais cela n'intéresse pas grand monde, ce n'est pas dans l'air du temps. Quand on dit "progrès technologique", on pense "désastre écologique" ; quand on dit "politique", on pense impuissance et corruption ; quand on dit "culture", on ne pense qu'à "se divertir" (du latin divertere, se détourner). Quelqu'un a volé l'inestimable présent de Prométhée à l'humanité, l'espérance.
Quand une société ignore son identité historique et perd son enthousiasme pour l'avenir, alors la porte reste grande ouverte aux populistes et aux dangereux démagogues de tous poils. Ceux qui ont peur d'un Sarkozy ou d'un Bush doivent d'abord se poser la question: Comment la population en est-elle arrivée là, quel terreau culturel a permis l'emmergence de ces hommes ?
Socrate, Eschyle, Rembrandt, Mozart, Cervantes, Jaurès, de Gaulle, Roosevelt, Martin Luther King, Curie, Pasteur et d'autres, vont-ils moisir dans un panthéon poussérieux et nostalgique? Ne peuvent-ils pas à nouveau nous aider à résoudre la crise actuelle ?
C'est pourquoi "La recherche du bonheur", blog ambitieux et optimiste, se propose de raviver quelques braises d'enthousiasme et d'éclairer l'humanité sous un meilleur jour. Autant voir grand.