28 novembre 2007
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Cet article, trouvé sur le site boursorama.com, met les points sur les i : le système financier mondial est mort, et il est le seul à ne pas le savoir !
Pendant ce temps, les charognard de la finance en dépècent le corps et espèrent trouver le placement magique qui les sauvera. Tout fier de leur réussite, ils disent la vérité sur l'état du cadavre (voyez la fin de l'article), et donnent même une date approximative de son décès.
Mais je les soupçonne de ne pas être bien sûr d'avoir gagné grand'chose, car les dollars qu'ils ont arrachés de la crise ne valaient que dans le système qu'ils savent mort.
Alors, comment s'en débarrasser ? L'or ? Les matières premières ? Les produits agricoles ? Tout cela ne vaut rien sans système monétaire efficace (le Nouveau Bretton Wood) et sans une politique de crédit volontariste, à la De Gaulle (le Plan) ou à la Roosevelt (le New Deal).
Pendant ce temps, les charognard de la finance en dépècent le corps et espèrent trouver le placement magique qui les sauvera. Tout fier de leur réussite, ils disent la vérité sur l'état du cadavre (voyez la fin de l'article), et donnent même une date approximative de son décès.
Mais je les soupçonne de ne pas être bien sûr d'avoir gagné grand'chose, car les dollars qu'ils ont arrachés de la crise ne valaient que dans le système qu'ils savent mort.
Alors, comment s'en débarrasser ? L'or ? Les matières premières ? Les produits agricoles ? Tout cela ne vaut rien sans système monétaire efficace (le Nouveau Bretton Wood) et sans une politique de crédit volontariste, à la De Gaulle (le Plan) ou à la Roosevelt (le New Deal).
Bonne lecture.
La crise des crédits aux Etats-Unis a aussi fait des heureux
La crise des crédits aux Etats-Unis a aussi fait des heureux: des gérants de fonds spéculatifs (hedge funds) qui, sentant le vent tourner, ont parié sur la baisse des produits dérivés de crédit et empoché des milliards de dollars quand le marché s'est retourné.
Paulson, Hayman Capital, Corriente Advisors, Lahde Capital: ces noms, peu familiers du grand public, sont les grands gagnants de la crise des "subprime".
Partie des Etats-Unis, où les défaillances et les saisies se sont multipliées chez les emprunteurs peu solvables, la crise s'est propagée au système financier mondial via des obligations dérivées de crédit.
Les banques et les investisseurs institutionnels, très friands de ces produits financiers, plus rentables que les obligations classiques, ont perdu des centaines de milliards de dollars car leur valeur s'est effondrée.
Cette dévalorisation a profité au contraire aux hedge funds qui avaient anticipé la crise.
"Paulson a gagné beaucoup d'argent en prenant des positions short, via des instruments dérivés sur le secteur des subprime aux Etats-Unis, et ce dès la fin 2005", soit plus d'un an avant les prémices de la crise, en février 2007, avec la faillite de New Century, explique à l'AFP Nathanaël Benzaken, directeur de la recherche et de la sélection des hedge funds chez Lyxor, la plateforme de gestion alternative de la Société Générale.
La vente à découvert ("sell short"), l'une des techniques favorites des hedge funds, consiste à emprunter des titres, puis à les revendre pour les racheter ensuite à moindre prix, avant de les rendre au prêteur. Le profit est la différence entre le prix de vente et le prix de rachat.
En appliquant cette technique au "subprime", Paulson & Co, qui est basé à New York et gère 28 milliards de dollars au total, aurait déjà gagné 12 milliards de dollars, rapportait lundi le Financial Times (FT).
Les investisseurs qui ont placé leur argent dans le "Paulson's Credit Opportunities fund" ont été bien avisés, le fond affichant un rendement de 550% depuis le début de l'année.
Un fonds californien, Lahde Capital, monté l'an dernier, a fait deux fois mieux: en pariant à la baisse sur le subprime, il a battu tous les records de performance de l'histoire, avec un rendement de 1.000%, soit 10 fois l'investissement initial.
Selon le FT, Andrew Lahde a commencé à rendre l'argent aux investisseurs au motif que ce placement n'est plus aussi juteux. Le gérant prépare déjà le coup d'après, flairant qu'après l'immobilier des particuliers, la crise va toucher l'immobilier commercial... où les mêmes dérivés de crédits sont en jeu.
"Notre système bancaire dans son ensemble est un désastre complet. A mon avis, la quasi-totalité des banques seraient insolvables si elles devaient valoriser leurs actifs à leur valeur réelle de marché", écrit-il dans une lettre aux investisseurs. Il ajoute que pour sa part, il a l'intention d'investir ses profits... dans l'or!