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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 00:30
rctv.gif
Étrange et inquiétant. Vous l'avez sûrement remarqué, depuis plusieurs mois, le président du Vénézuela, Hugo Chavez, semble être devenu la cible des médias occidentaux. On l'accuse de tous les maux: c'est un dictateur, un populiste, un antisémite et il est aussi irresponsable économiquement.

Pourquoi?
Quelques pistes possibles: Chavez a décidé de créer avec d'autres pays une "banque du sud" indépendante pour s'affranchir du FMI et de la Banque Mondiale; il se bat pour renationaliser les secteurs économiques vitaux du pays, il s'oppose clairement à l'impérialisme américain de Bush; il lance un grand programme social avec des dépenses extraordinaires pour les plus pauvres, etc.
Plus récemment, la presse quasi unanime a décidé de condamner la décision de Chavez de ne pas renouveler la licence de la chaîne RCTV. Pourtant, c'est une décision légale et justifiée.

Voici quelques extraits d'articles non conformistes pour y voir un peu plus clair:


Dans le blog Vive le feu! :

(...) Dans la calomnie anti-Chavez, qui est devenue au fil des mois et des années une discipline à part entière, un titre, en particulier, s'illustre et bat régulièrement des records de glauque mauvaise foi: c'est "Le Monde", bien sûr - qui dans le même temps oublie soigneusement de se pencher sur les pratiques de ses boss attitrés, Jean-Marie "Est-Ce Que Publicis Va Me Filer Une Prime" Colombani et Alain "Ben Je Veux Mon Neveu" Minc.

"Le Monde" propage ainsi depuis quelques jours, comme beaucoup d'autres médias mais avec beaucoup moins de retenue encore, l'idée que l'abominable Hugo Chavez, réincarnation latino-américaine hardcore de Иосиф Виссарионович Джугашвили, aka Joe Staline, aurait brutalement "fermé" une admirable chaîne de télé vénézuélienne, RCTV, pour le seul plaisir de museler des journalistes.

C'est, naturellement, complètement faux: en fait de fermeture, le gouvernement du Venezuela, dans son infinie sagesse, a simplement (et fort logiquement) décidé, au terme d'icelle, de ne pas reconduire la concession accordée jadis à RCTV, mais d'installer sur sa fréquence une chaîne culturelle de service public.

Pourquoi est-ce raisonnable: parce que RCTV, hideuse télé commerciale, a crânement soutenu les putschistes qui ont tenté de renverser Chavez en 2002 (avant d'être sévèrement corrigés par la population) (...)
La suite ici (il faut un peu chercher l'article)


Dans le Monde Diplomatique:

(..) Prétendre que la liberté d’expression est menacée au Venezuela relève donc de la plus insigne mauvaise foi. Il suffit de s’arrêter devant un kiosque à journaux ou de passer une heure devant un poste de télévision pour être convaincu du contraire. C’est même sans doute le seul pays du monde où, dans le passé, des appels publics à l’assassinat du président n’ont pas entraîné des poursuites judiciaires.

Mais alors, comme dirait M. Sarkozy, pourquoi tant de haine, pourquoi tant d’acharnement et de contre-vérités ? Que M. Chávez irrite au plus haut point les Etats-Unis et leurs alliés par sa politique de récupération des richesses naturelles nationales et par la dénonciation des politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international peut parfaitement se comprendre. Que des médias appartenant à de grands groupes industriels et financiers répercutent les orientations et les intérêts de leurs commanditaires est dans l’ordre des choses. En revanche, on reste perplexe devant le comportement d’organes de presse où le pouvoir éditorial est officiellement déconnecté du pouvoir des actionnaires…
La suite ici


Dans le Réseau Voltaire:

La véritable question n’est pas de se demander si l’affaire RCTV constitue ou non un cas de censure car, au vu des faits, une telle accusation est dénuée de tout fondement. L’interrogation qui aurait dû faire la une de tous les médias internationaux est la suivante : Comment est-il possible que Globovisión, Televen, Venevisión et RCTV, qui ont toutes participé activement au coup d’Etat contre le président Chávez soient toujours sous le contrôle des putschistes ? Qu’adviendrait-il de leur sort si les chaînes françaises TF1, Canal + et M6, par exemple, soutenaient ouvertement le renversement du président Jacques Chirac?
La suite ici


Sur le site ACRIMED:

(...) Le titre d’une dépêche AFP (28 mai 2007) donne le ton : « Venezuela : la dernière chaîne d’opposition à Chávez a cessé d’émettre ». Sur le site de France 2, on pouvait lire, publié le 28 mai à 11h14, un article titré « Venezuela : il n’y a plus de télé d’opposition. ». Sur la même chaîne, Philippe Rochot entame ainsi son commentaire dans le JT de 13 heures du 29 mai (France 2) : « C’était l’un des derniers bastions de la liberté de la presse au Venezuela et toute la nuit ces manifestants ont tenté de le défendre. » La dernière chaîne d’opposition, vraiment ? L’un des derniers bastions de la liberté de la presse ?

Erreur de traduction ou désinformation intentionnelle ? La dépêche de l’AFP, déjà citée, annonce : « la naissance de la nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES) ». On chercherait en vain l’adjectif « socialiste » dans la dénomination de la chaîne : « Televisora Venezolana Social ». Ignorance significative ou omission délibérée ? Le rédacteur de l’AFP oublie de signaler que le nom de la nouvelle chaîne TVES est un acronyme qui fonctionne comme un jeu de mot. En espagnol, T Ves veut dire « tu te vois » ce qui indique la volonté de ses promoteurs d’en faire « la première chaîne de service public » nationale. Cette déformation de la réalité est reprise par Libération (28 mai 2007) : « RCTV sera remplacée par une télé dite "socialiste" . »

Si la « dernière » chaîne d’opposition est remplacée par une « chaîne socialiste », c’est évidemment une dictature qui s’instaure.

Pourtant, aujourd’hui encore, les médias privés utilisent 78% des fréquences VHF et 82% des fréquences UHF disponibles au Venezuela... et toutes les chaînes privées (radios et télévisions) sont loin d’être favorables à Chávez. Avec un peu plus de rigueur, le rédacteur de l’AFP n’aurait pas écrit la « dernière » chaîne d’opposition mais, plutôt, « la plus virulente » des chaînes d’opposition. Il est vrai que RCTV est l’une des plus importantes et la plus ancienne chaîne privée du Venezuela mais ce n’est pas la seule. Les chaînes nationales de TV, Globovision, Televen, CMT et Venevision du magnat latino américain Gustavo Cisneros (dont les locaux servirent à préparer le putsch d’avril 2002), sont toutes des chaînes d’opposition.

Le Monde, une fois de plus, désinforme par omission. Dans un inimitable commentaire, l’éditorialiste anonyme assène que l’attribution à TVES de la fréquence hier encore à RCTV « réduit le pluralisme et augmente la concentration de l’audiovisuel aux mains du gouvernement ». Une concentration qui existait déjà « aux mains du gouvernement » et qui « augmente » ? Un « pluralisme » qui se réduit ? Le Monde, manifestement, est mal informé et entend le rester
(...)
La suite ici


Et enfin, ce billet dans La lettre volée

hugochavez.jpg

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commentaires

U
On vit pourtant dans le pays de la liberté de la presse !
Répondre
K
La France, "pays de la liberté de la presse", où les grands médias sont libres de ne pas dire la vérité.kévin